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C’est le moment de sortir du sommeil !
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1. SUS
AUX SMARTPHONES ! MORT AU DECONOPHONES !
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"Les
parents qui offrent de petits ordinateurs portables à leurs enfants, avec un
accès pratiquement illimité à Internet, ne doivent pas s’étonner si leurs
enfants ― surtout leur fils ― plongent dans la pornographie. À l’adolescence
malheureusement, les garçons tout du moins ont les hormones en ébullition. Les
mêmes parents qui ne laisseraient jamais leurs enfants sans surveillance dans
une salle pleine de DVD pornographiques ne voient pourtant aucun problème à
leur offrir des smartphones. Moralement, c’est insensé.
On
ne devrait jamais exiger d’un adolescent ou d’un jeune adolescent qu’il ait une
maîtrise de soi suffisante pour dire non. Nous avons discuté des impacts
catastrophiques que la pornographie peut avoir sur le cerveau des
porno-dépendants. Selon le centre de recherche sur les crimes contre l’enfance
de l’université du New Hampshire, 93 % des garçons et 62 % des filles
ont visionné des vidéos pornographiques en ligne durant leur adolescence. Il
est évidemment impossible de les avoir constamment à l’œil, mais il est
irresponsable de ne pas s’efforcer de les surveiller de près. Les parents
devraient d’ailleurs s’unir pour interdire ensemble à leurs enfants l’usage des
smartphones.
In
Rod
DREHER. Ouvrage cité. (Page 332.)
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2. CONTREPOINT
DE GEORGES BERNANOS.
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"J’ai plusieurs fois désigné ce
monde devant lequel l’humanité hésite encore, se demandant si nous nous y
engagerons ou non, car il ne ressemble guère à celui que nous lui avions
promis, sous le nom de Monde Nouveau. C’est là une expression inexacte, une
espèce de licence de vocabulaire, analogue à celle qui nous fait dire que le
soleil monte ou descend dans le ciel. Car le monde n’est pas nouveau.
Capitaliste ou marxiste, libéral ou totalitaire, il n’a cessé d’évoluer vers la
centralisation et la dictature. Le régime des trusts ne saurait s’opposer au
collectivisme d’État, puisqu’il n’est qu’une phase de l’évolution que je
dénonce. Autant vaudrait dire que le tétard [sic ; et non têtard] s’oppose
à la grenouille. Les trusts ont concentré peu à peu la richesse et la puissance
autrefois répartie entre un très grand nombre d’entreprises, pour que l’État
moderne, le moment venu, distendant sa gueule énorme, puisse tout engloutir
tout d’un seul coup, devant ainsi le Trust des Trusts, le Trust-Roi, le
Trust-Dieu… Non, ce monde n’est pas nouveau. Il est devenu possible dès que la
déspiritualisation de l’homme ― et particulièrement de l’homme d’Europe ― s’est
trouvé atteindre un certain degré de gravité, comme un pauvre diable, par exemple,
ne présente les symptômes du scorbut qu’au moment où sa DÉVITAMINISATION est trop profonde. Nous ne trouvons pas dans une
civilisation nouvelle, apparue dans l’histoire, c’est la civilisation humaine
sortie de sa route grâce à des circonstances exceptionnelles, et engagée dans
une voie sans issue. Je ne puis m’empêcher de dire qu’on se paie notre tête
lorsqu’on s’efforce de nous faire croire que cette contre-civilisation de la
bombe atomique est une fatalité de l’histoire. Il était fatal, en effet, que
l’homme construisît des machines, et d’ailleurs il en a toujours construit. Il
n’était nullement fatal que l’humanité consacrât toute son intelligence et
toute son activité à la construction des mécaniques, que la planète entière
devînt une immense machinerie et l’homme une sorte d’insecte industrieux. Qu’on
comprenne bien ma pensée ! Nul ne songe à dénier aux hommes d’aujourd’hui
le droit de fabriquer des machines, mais on leur refuse celui de sacrifier, par
avance, à la machinerie universelle la liberté des hommes de demain, dans
l’illusion imbécile qu’on ne peut se sauver des machines que par les
machines. À quoi bon multiplier les machines si l’énergie nécessaire à leur
fonctionnement se trouve étroitement contrôlée, jour et nuit, par un petit nombre
de techniciens ? L’abaissement d’un simple levier au fond d’une centrale
électrique ne suffit-il pas pour priver de lumière et de chaleur des millions
d’hommes ? Dans ces conditions, avouez qu’il est comique d’entendre les
imposteurs parler des machines avec une dévotion religieuse. Jamais une société
n’aura été pourvue de moyens aussi efficaces pour les contraindre et, au besoin
les anéantir. À la fameuse devise jacobine : « La liberté ou la
mort », le monde totalitaire et concentrationnaire pourra bientôt
répondre : « La servitude ou la mort »."
In
Georges BERNANOS.
La liberté, pour quoi faire ?
(Collection Folio, série Essais N°274). Édition établie et préfacée par Pierre
GILLE.
Gallimard, Paris, 2017 (date du dépôt
légal de cette édition.) (Page 80.)
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3. COMMENTAIRES
PERSONNELS.
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Il
y a deux séries de commentaires à faire sur ces deux citations. La première
porte sur le point particulier de l’usage d’internet et des smartphones par les
adolescents (je parle ici comme DREHER des garçons).
Le
bilan de mon sondage est effarant et il confirme en tous points les chiffres
avancés par Rod. Sur une centaine de jeunes âgés de 14 à 15 ans, je n’en ai
trouvé que trois ou quatre qui n’aient jamais regardé de sites pornographiques.
Et il ne semble pas que ces adolescents en aient éprouvé la moindre honte. Il s’agissait
de sondages faits à main levée ; la question était : Qui d’entre vous a déjà regardé des sites pornographique ? (et non pas qui n’a jamais regardé de
sites pornographiques.)
La
deuxième série porte sur le contrepoint de Georges BERNANOS. En fait, je me
contenterai, à propos de l’asservissement auquel risque de nous soumettre la
pornographie de rappeler tout simplement son constat : nous parlons des
machines en général, et des smartphones en particulier, avec une dévotion
quasiment religieuse. Nous les adorons, nous les chouchoutons, nous les poulotons ! Mon Dieu, quelle horreur !
C’est
pourquoi je ne parlerai jamais plus de smartphone aux jeunes que je rencontre.
J’utiliserai de préférence le terme de « déconophones » ou mieux
encore de « merdophones », sauf votre respect.
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4. LIENS
UTILES.
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Prions pour nos
frères de Chine, tués pour avoir été des témoins de Jésus-Christ.
Un moine parle
d’Arnaud BELTRAME.
Défendre la vie.
Je
le ferai jusqu’au bout, car c’est une telle motivation qui m’a poussé à passer
ma vie professionnelle à faire de la recherche sur des maladies réputées
incurables. C’est la défense de la vie qui justifie ces efforts.
Vérité
historique.
Oui, l’Europe
peut survivre comme civilisation si nous faisons le pari bénédictin.
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