mardi 3 avril 2018

Mardi 3 avril. Nouvelles du pari bénédictin : nous avons le choix entre la transmission et la barbarie !


-
C’est le moment de sortir du sommeil !
-
1. ROD DREHER CITE VACLAV BENDA.
-
(Citation de Vaclav BENDA, un mathématicien tchèque catholique et son concept de polis parallèle.)
"Je crois personnellement que l’un des moyens les plus efficaces, les plus douloureux et les plus irréparables d’éliminer la race humaine ou les nations serait le retour à la barbarie, l’abandon de la raison et de l’apprentissage, la perte des traditions et de la mémoire. Le régime en place, par intention autant que par sa nature intrinsèquement nihiliste, a tout fait pour y parvenir. L’objectif des mouvements citoyens indépendants qui œuvrent à bâtir une polis parallèle doit en être le contraire. Les échecs ne doivent pas nous décourager. Nous devons considérer comme une priorité d’investir le champ de l’école et de l’éducation. » (in The Meaning, Context and Legacy of the Parallel Polis. Traduction de Paul WILSON, in The Long Night of the Watchman: Essays by Václav Benda, 1978-189. Ed. F. FLAGG TAYLOR IV. (St Augustine’s Press, south Bend, IN, 2017)."
(BENDA vivait alors sous le régime communiste.)
-
2. CONTREPOINT DE GILBERT KEITH CHESTERTON.
-
"Ce cœur  [de la civilisation européenne] était la Méditerranée, monde plutôt que mer, mais fait à l’image de la mer, car elle devint de plus en plus le lieu où s’unissaient des cultures très diverses. Comme le Nil et le Tibre mêlent leurs eaux dans la Méditerranée, l’Égypte et l’Étrurie se fondent dans la civilisation méditerranéenne. Le rayonnement de la mer auguste se fait sentir par-delà les déserts de sable et les neiges du nord, unissant Arabes et Gaulois, mais c’est le long de ses rives que s’accomplit la tâche principale de l’Antiquité et que s’élabore une culture commune, à travers échecs et succès, comme nous le verrons. Toutes sortes de races et de religions se côtoient, le meilleur et le pire voisinent au sein de cet orbis terrarum où se poursuit la lutte sans fin de l’Europe et de l’Asie, depuis la fuite des Perses à Salamine jusqu’à la fuite des Turcs à Lépante. Il voit l’affrontement spirituel décisif, dont nous parlerons plus avant, entre les cités latines et les cités phéniciennes, entre le forum romain et la halle punique, entre les deux grandes formes du paganisme. Il est le royaume de la guerre et de la paix, du bien et du mal, le théâtre de tout ce qui compte le plus. Pour respectables qu’ils soient, les Aztèques et les Mongols n’ont rien donné au monde de comparable à la tradition méditerranéenne. Naturellement, entre la Méditerranée et l’Extrême-Orient, se sont élevées des religions et des empires importants que nous comprenons d’autant mieux qu’ils furent plus étroitement en  rapport avec elle. Les cavaliers perses mirent fin à la puissance babylonienne, et nous lisons en grec comment ces barbares apprirent à tendre, l’arc et à dire la vérité. ALEXANDRE le Grand marcha vers le soleil levant avec ses Macédoniens et rapporta de singuliers oiseaux aux couleurs d’aurore, des fleurs et des joyaux étranges pris dans les jardins et les trésors de rois inconnus. L’islam à son tour subjugua l’Orient et nous en ouvrit l’intelligence précisément parce qu’il était né dans un pays riverain de la mer ancestral. Au Moyen Âge, l’Empire mongol s’éleva en puissance sans rien perdre de son mystère ; les Tartares conquirent la Chine et les Chinois ne daignèrent pas s’en apercevoir. Tout cela est en soi fort intéressant, mais ne suffit pas à déplacer le centre de gravité des affaires humaines de la Méditerranée vers l’Asie centrale. Il ne manquerait rien d’essentiel au monde où nous vivons, s’il n’en demeurait que ce qui fut dit, fait, écrit et bâti dans le bassin méditerranéen. Lorsque cette culture méridionale s’est étendue vers le nord et vers l’ouest, elle a produit de grandes merveilles, dont la moindre n’est pas l’Angleterre ; quand elle gagna des terres nouvelles au-delà des mers, elle demeura fidèle à elle-même aussi longtemps qu’elle demeura une culture. Mais c’est autour de cette mer pareille à un lac que se trouvent toutes les choses essentielles, le reste n’étant qu’excroissances, échos et commentaires : la République et l’Église, la Bible et Homère, l’islam, Israël et la mémoire des empires abolis, ARISTOTE et la mesure de toute chose. Et parce qu’elle est véritablement la lumière, la chaude lumière qui nous éclaire aujourd’hui encore, et non un jour étrange tombé d’astres fabuleux, j’ai tenu à marquer ici qu’elle se posa tout d’abord sur les cités fortifiées de la Méditerranée orientale."
In
Gilbert Keith CHESTERTON.
L’homme éternel. 2e édition, 2e tirage (nouvelle traduction).
Dominique Martin, Bouère, 2012. (Page 80)
-
3. NAJAT OU LE RETOUR A LA BARBARIE.
-
J’ai compris que l’on voulait anéantir la transmission de notre histoire aux enfants, le jour ou la belle carnassière (ou peut-être d’autres ministres socialistes du décervelage national) ont fait remplacer le nom de saint Louis par celui de louis IX, dans les manuels d’histoire de France, le jour où l’enseignement de l’histoire n’a plus été chronologique mais thématique, ce qui privait définitivement nos jeunes du sens du temps. C’était bien le retour à la barbarie et le plongeon dans le grand bain de l'immédiateté. C'est aussi pourquoi on ne parle pas des crimes de la Convention en Vendée, passés par pertes et profits.
-
4. LIENS UTILES.
-
Quand Facebook se met à la christianophobie !


En effet, le mot catholique n’a pas été prononcé !


Mais…


Les soucis de « Laurent JOFFRIN ».


Écoles du pari bénédictin.


Marie en Égypte.


Les tropaires de la Résurrection.



Aucun commentaire: