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C’est le moment de sortir du sommeil !
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1. ROD DREHER
CITE VACLAV BENDA.
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(Citation de Vaclav BENDA, un
mathématicien tchèque catholique et son concept de polis parallèle.)
"Je
crois personnellement que l’un des moyens les plus efficaces, les plus
douloureux et les plus irréparables d’éliminer la race humaine ou les nations
serait le retour à la barbarie, l’abandon de la raison et de l’apprentissage,
la perte des traditions et de la mémoire. Le régime en place, par intention
autant que par sa nature intrinsèquement nihiliste, a tout fait pour y
parvenir. L’objectif des mouvements citoyens indépendants qui œuvrent à bâtir
une polis parallèle doit en être le
contraire. Les échecs ne doivent pas nous décourager. Nous devons considérer
comme une priorité d’investir le champ de l’école et de l’éducation. » (in The
Meaning, Context and Legacy of the Parallel Polis. Traduction de Paul WILSON, in The
Long Night of the Watchman: Essays by Václav Benda, 1978-189. Ed. F. FLAGG
TAYLOR IV. (St Augustine’s Press, south Bend, IN, 2017)."
(BENDA vivait alors sous le régime communiste.)
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2. CONTREPOINT
DE GILBERT KEITH CHESTERTON.
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"Ce cœur [de la civilisation européenne] était la
Méditerranée, monde plutôt que mer, mais fait à l’image de la mer, car elle
devint de plus en plus le lieu où s’unissaient des cultures très diverses.
Comme le Nil et le Tibre mêlent leurs eaux dans la Méditerranée, l’Égypte et
l’Étrurie se fondent dans la civilisation méditerranéenne. Le rayonnement de la
mer auguste se fait sentir par-delà les déserts de sable et les neiges du nord,
unissant Arabes et Gaulois, mais c’est le long de ses rives que s’accomplit la
tâche principale de l’Antiquité et que s’élabore une culture commune, à travers
échecs et succès, comme nous le verrons. Toutes sortes de races et de religions
se côtoient, le meilleur et le pire voisinent au sein de cet orbis terrarum où se poursuit la lutte
sans fin de l’Europe et de l’Asie, depuis la fuite des Perses à Salamine
jusqu’à la fuite des Turcs à Lépante. Il voit l’affrontement spirituel décisif,
dont nous parlerons plus avant, entre les cités latines et les cités
phéniciennes, entre le forum romain et la halle punique, entre les deux grandes
formes du paganisme. Il est le royaume de la guerre et de la paix, du bien et
du mal, le théâtre de tout ce qui compte le plus. Pour respectables qu’ils
soient, les Aztèques et les Mongols n’ont rien donné au monde de comparable à
la tradition méditerranéenne. Naturellement, entre la Méditerranée et
l’Extrême-Orient, se sont élevées des religions et des empires importants que
nous comprenons d’autant mieux qu’ils furent plus étroitement en rapport avec elle. Les cavaliers perses
mirent fin à la puissance babylonienne, et nous lisons en grec comment ces
barbares apprirent à tendre, l’arc et à dire la vérité. ALEXANDRE le Grand
marcha vers le soleil levant avec ses Macédoniens et rapporta de singuliers
oiseaux aux couleurs d’aurore, des fleurs et des joyaux étranges pris dans les
jardins et les trésors de rois inconnus. L’islam à son tour subjugua l’Orient
et nous en ouvrit l’intelligence précisément parce qu’il était né dans un pays
riverain de la mer ancestral. Au Moyen Âge, l’Empire mongol s’éleva en
puissance sans rien perdre de son mystère ; les Tartares conquirent la
Chine et les Chinois ne daignèrent pas s’en apercevoir. Tout cela est en soi fort
intéressant, mais ne suffit pas à déplacer le centre de gravité des affaires
humaines de la Méditerranée vers l’Asie centrale. Il ne manquerait rien
d’essentiel au monde où nous vivons, s’il n’en demeurait que ce qui fut dit,
fait, écrit et bâti dans le bassin méditerranéen. Lorsque cette culture
méridionale s’est étendue vers le nord et vers l’ouest, elle a produit de
grandes merveilles, dont la moindre n’est pas l’Angleterre ; quand elle
gagna des terres nouvelles au-delà des mers, elle demeura fidèle à elle-même
aussi longtemps qu’elle demeura une culture. Mais c’est autour de cette mer
pareille à un lac que se trouvent toutes les choses essentielles, le reste
n’étant qu’excroissances, échos et commentaires : la République et
l’Église, la Bible et Homère, l’islam, Israël et la mémoire des empires abolis,
ARISTOTE et la mesure de toute chose. Et parce qu’elle est véritablement la
lumière, la chaude lumière qui nous éclaire aujourd’hui encore, et non un jour
étrange tombé d’astres fabuleux, j’ai tenu à marquer ici qu’elle se posa tout
d’abord sur les cités fortifiées de la Méditerranée orientale."
In
Gilbert
Keith CHESTERTON.
L’homme éternel. 2e édition,
2e tirage (nouvelle traduction).
Dominique Martin, Bouère, 2012. (Page
80)
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3. NAJAT OU LE RETOUR A LA BARBARIE.
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J’ai
compris que l’on voulait anéantir la transmission de notre histoire aux
enfants, le jour ou la belle carnassière (ou peut-être d’autres ministres socialistes du
décervelage national) ont fait remplacer le nom de saint Louis par celui de
louis IX, dans les manuels d’histoire de France, le jour où l’enseignement de l’histoire
n’a plus été chronologique mais thématique, ce qui privait définitivement nos jeunes du sens du temps. C’était bien le retour à
la barbarie et le plongeon dans le grand bain de l'immédiateté. C'est aussi pourquoi on ne parle pas des crimes de la Convention en Vendée, passés par pertes et profits.
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4. LIENS
UTILES.
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Quand
Facebook se met à la christianophobie !
En
effet, le mot catholique n’a pas été prononcé !
Mais…
Les
soucis de « Laurent JOFFRIN ».
Écoles
du pari bénédictin.
Marie
en Égypte.
Les
tropaires de la Résurrection.
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