lundi 9 avril 2018

Lundi 9 avril. Nouvelles du pari bénédictin. Retirer ses enfants de l'école publique.


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C’est le moment de sortir du sommeil !
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1. RETIRER SES ENFANTS DE L’ÉCOLE PUBLIQUE.
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"L’école publique n’est pas bien ordonnée ; elle ne dispense aucun enseignement religieux ; elle est incapable de susciter l’admiration pour la civilisation occidentale. Il est temps que les chrétiens en retirent leurs enfants.
"Les raisons ne s’arrêtent pas là : on peut également citer l’influence néfaste que beaucoup de jeunes peuvent avoir sur nos enfants dans les établissements publics (mais également dans beaucoup d’écoles privées). Aux États-Unis, il est vrai, les choses s’améliorent du point de vue de la sexualité des adolescents, de leur consommation de drogue et d’alcool. Les taux de grossesse et d’avortement ont sensiblement baissé, tandis que l’âge de la première relation sexuelle a légèrement augmenté. Il n’empêche, le public est un environnement qui peut effrayer les parents chrétiens. Est-il rassurant d’apprendre, par exemple, qu’un peu plus de 20 % des lycéens fument du haschich au moins une fois par mois ? Que six élèves de terminales sur dix ont déjà eu des relations sexuelles ?"
In
Rod DREHER. Ouvrage cité. (Page 227.)
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2. CONTREPOINT DE MAURICE BARRÈS.
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"Ni cet enseignement, ni cet autre ne me satisfont. Mais passons, je veux en arriver à ce que vous détruisez, je veux en arriver à l’essentiel.
Il y a donc deux points : Vous empêchez de naître le vrai enseignement (non verbal). Vous détruisez un enseignement traditionnel.
Cinquante générations de notre pays, des millions d’hommes encore, ont subi cette formation. Il n’y a pas à appeler cela une vieillerie, ou une sombre romance. C’est une fleur toujours neuve sur un arbre solide. Discours de PIOU.
Nous n’acceptons pas ce qui peut atteindre la spiritualité chrétienne, nous acceptons ce qui la diminue matériellement.
Quand on nous parle des LITTRÉ, des BERTHELOT. Mais les paysans ? […]."
In
Maurice BARRÈS.
Mes cahiers. Tome V. Mai 1906-Juillet 1907.
La Palatine, À la librairie Plon, Paris. (Page 56.)
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3. COMMENTAIRES PERSONNELS.
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Le commentaire de BARRÈS est tout à fait remarquable. Il cite PIOU, puis il fait une discrète allusion à deux anticléricaux notoires, dont le premier et sans doute le second, furent francs-maçons. L’attitude de BERTHELOT qui refusa de faire publier dans les Comptes Rendus de l’Académie des Sciences les conclusions d’un chercheur sur le linceul de TURIN, un chercheur parfaitement agnostique au demeurant, le professeur DELAGE, est un célèbre exemple de l’étroitesse d’esprit de personnalités scientifiques de premier plan, aveuglés par leur haine de l’Église, du clergé et de la religion. Ce qu’il est intéressant de souligner, c’est la question de BARRÈS : Et les paysans ?
Eh bien rien n’a changé. Les hauts fonctionnaires ignorent la France périphérique, celle qui a façonné nos paysages, notre histoire et d’une certaine manière, notre architecture et nos arts. Ils métropolisent à plein tube ; ils accumulent leurs concitoyens, comme de rats dans un égout, dans des villes sans âmes. De cela, ceux qui ont fait le pari bénédictin ne veulent pas. Non qu’ils soient contre les villes et pour les campagnes, mais parce qu’ils considèrent que l’homme vaut mieux que ce qu’en pensent les hommes politiques.
DREHER a raison. Commençons par soustraire nos enfants à cette école publique qui n’est qu’une école d’asservissement à une idéologie déshumanisante.
Incidemment, je me moque complètement de passer pour un ringard, un réactionnaire, un complotiste. Je puis rendre compte rationnellement de tous les choix que j'ai faits. L'avis de monsieur PLENEL ou de monsieur MELENCHON m'indiffère complètement, et encore plus ceux des journalistes du Monde, de Libération ou du Nouvel observateur (lequel n'observe rien du tout et me semble au contraire passablement centré sur son nombril idéologique). Et je suis tout disposé à dialoguer avec eux.
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4. LIENS UTILES.
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A lire absolument !



Des cibles, toujours !


Soutenir les écoles hors contrat (en appui de ce qui ce cher Rod !).






Je continue d’être tout esbaudi par Arielle !


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