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C’est le moment de sortir du sommeil !
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1. EN
EXERGUE DE LA CONCLUSION DE ROD DREHER !
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"Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à
l’armée des étoile jetée dans le ciel."
Jacques MARITAIN.
Religion et culture. Collection Questions disputées.
Desclée de Brouwer, Paris, 1930.
(Cette citation nous servira désormais de devise quotidienne !)
Et
cette suite :
"Par une froide soirée de janvier,
je me trouvais avec le pasteur Greg THOMPSON dans un pub confortable en
Virginie. Sirotant un grog, nous discutions du pari bénédictin. THOMPSON, à
l’époque à la tête de la communauté presbytérienne de Charlottesville,
exprimait ses réserves, craignant que les chrétiens y soient amenés par la
peur. Il estimait que la peur était compréhensible, mais que le pari bénédictin
était d’abord un acte d’amour. « S’il ne conduit pas à la communion avec
le Christ et à une vie sociale guidée par la charité, il n’a rien de
bénédictin, me dit-il. On ne peut en faire une méthode de bien-être personnel,
et son but ne doit pas être de sauver l’Église d’ici-bas. »"
In
Rod
DREHER. Ouvrage cité. (Page 343.)
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2. CONTREPOINT
DE SAINT JEAN-DE-LA-CROIX.
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Le
cantique de l’âme.
I.
Par une nuit profonde,
Étant plein d’angoisse et
enflammée d’amour,
Oh ! l’heureux sort !
Je sortis sans être vue,
Tandis que ma demeure était déjà
en paix.
II.
J’étais dans les ténèbres et en
sûreté
Quand je sortis déguisés par
l’escalier secret,
Oh ! l’heureux sort !
J’étais dans les ténèbres et en
cachette,
Tandis que ma demeure était déjà
en paix.
III.
Dans cette heureuse nuit,
Je me tenais dans le secret,
personne ne me voyait,
Et je n’apercevais rien
Pour me guider vers la lumière
Qui brûlait dans mon cœur.
IV.
Elle me guidait
Plus sûrement que la lumière du
midi
Au but où m’attendait
Celui que j’aimais,
Là où nul autre ne se voyait.
V.
Ô nuit qui m’avez guidée !
Ô nuit plus aimable que
l’aurore !
Ô nuit qui avez uni
L’aimé avec sa bien aimée
Qui a été transformée en lui.
VI.
Sur mon sein orné de fleurs,
Que je gardais tout entier pour
lui seul,
Il resta endormi,
Et moi je le caressais
Et avec un éventail de cèdre je
le rafraîchissais.
VII.
Quand le souffle provenant du
fort
Soulevait déjà sa chevelure,
De sa douce main
Posée sur mon cou il me blessait
Et tous mes sens furent
suspendus.
VIII.
Je restais là et m’oubliai,
Le visage penché sur le
Bien-Aimé.
Tout cela pour moi, et je
m’abandonnai à lui.
Je lui confiai tous mes soucis
Et m’oubliai au milieu des lis.
Saint Jean de la Croix.
La nuit obscure. Traduction du Père
Grégoire de Saint Joseph. Présentation de Jean-Pie LAPIERRE.(Collection
"Points" ; série Sagesses N°Sa35.)
Éditions du Seuil, Paris, 1984.
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3. COMMENTAIRES
PERSONNELS.
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On
ne commente pas l’indicible. Je me tairai.
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4. LIENS
UTILES.
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Calcul
ou sincérité ? L’avenir nous le dira.
De
mon ami Dominique, ce lien :
Une
utile mise au point, à la fois historique et théologique.
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