vendredi 6 avril 2018

Vendredi 6 avril 2018. Nouvelles du pari bénédictin : sens de la sexualité, du sexe et et de la chasteté !

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C’est le moment de sortir du sommeil ! 
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1. LE PARI BÉNÉDICTIN ET LA SEXUALITÉ.
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"Pour un chrétien, il n’y a qu’une seule façon d’utiliser le don du sexe : dans le mariage entre un homme et une femme. C’est pour le monde moderne une hérésie, et une parole difficile qui a brisé des cœurs, des amitiés, des familles et même des Églises. Aucun des enseignements fondamentaux de la foi chrétienne n’est aujourd’hui moins populaire que celui-ci, et pourtant, c’est peut-être celui auquel il est le plus important d’obéir."
In
Rod DREHER. Ouvrage cité. (Page 282.)

"Le mariage homosexuel a été accepté parce que la majorité hétérosexuelle a fini par considérer la sexualité d’abord comme un outil de plaisir et d’expression personnels et seulement de manière secondaire comme un moyen de procréation. Le mariage homosexuel a été accepté parce que la majorité hétérosexuelle a ensuite appliqué cette attitude au mariage, et deux générations d’Américains ont été élevées dans la norme de ces valeurs nominalistes sur le sexe et le mariage.
"Comme nous l’avons vu, être moderne consiste à croire que ses désirs individuels sont le lieu central de l’autorité et de la définition de soi. Comme l’écrit le philosophe Charles TAYLOR, « Toute l’attitude éthique des modernes suppose et procède de la mort de Dieu (et bien sûr du cosmos signifiant). »
"Le mariage homosexuel et l’idéologie du genre signifient le triomphe final de la révolution sexuelle et le renversement du christianisme parce qu’ils rejettent le cœur de l’anthropologie chrétienne et détruisent l’autorité de la Bible. La sexualité justement ordonnée n’est pas le centre du christianisme, mais comme l’a vu RIEFF, elle est si proche de ce centre que la perte de l’enseignement clair de la Bible sur ce point risque la perte de l’intégrité fondamentale de la foi chrétienne. C’est pourquoi les chrétiens qui rejettent d’abord l’orthodoxie en matière sexuelle finissent soit par rejeter le christianisme lui-même, soit par préparer leurs enfants à le rejeter."
In
Rod DREHER Ouvrage cité. (Page 293.)
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2. CONTREPOINT DE FABRICE HADJADJ.
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"Le gnosticisme rassemble en nébuleuse des courants aussi divers que ceux de MANI, MARCION ou CARPOCRATE. Son nom même est menteur, puisque sa connaissance (gnosis) n’est pas la véritable. Cette plasticité du terme est sans doute une faiblesse entraînant des confusions probables. C’est aussi une force, qui permet des expansions neuves. Nous pouvons par son truchement démasquer les résurgences de la vieille doctrine sous des oripeaux pimpants. Car les gnostiques d’autrefois, bien que s’affrontant sous des masques variés, prenaient tous pied sur un même principe : le monde matériel est l’œuvre d’un mauvais démiurge.
"Par haine du vrai dieu, ce démiurge piégea l’étincelle de nos esprits dans la boue sépulcrale du corps. Il faut donc livrer ce dernier soit à la bamboche la plus lâche, soit à la plus abrupte mortification. Débauche et castration procède de la même source : la chair ne saurait être le temple de l’esprit, mais une masse indifférente ou malsaine. L’engendrement était le péché le plus mortel, d’un égoïsme sadique, pire qu’un assassinat, car un assassinat du moins tranche les amarres qui nous rivent à la boue. Si malgré les précautions prises la semence errait jusqu’à concevoir (les sermons recommandaient des canaux impropres à pareil malheur), on purgeait la matrice odieuse et préparait un pâté d’avorton, avec des épices, par esprit de repentance. Les fidèles se le partageaient lors d’une sainte cène : on avait empêché le diable d’enfermer son âme dans le bifteck douloureux.
"À première vue, l’hédoniste d’aujourd’hui n’a rien à voir avec le gnostique de jadis. Il rit de sa mythologie. Il s’indigne de ses rituels sanglants. Il récuse son lointain PLÉRÔME, ce paradis des âmes séparés de la matière. Il répond néanmoins à la même structure de pensée. En dépit de ses déclarations fracassantes, le corps, il ne peut l’accueillir tel quel, puisqu’il n’est pas la source intarissable de l’allégresse : pour quelques réjouissances, combien de ratés ! Et je ne parle pas du pathologique, mais des limites imposées par sa normale constitution – cette surface restreinte, ces promptes ankyloses, cette gueule irremplaçable, certes, mais irremplaçable, précisément ! enfin ce sexe dont le vice de fabrication saute aux yeux et qu’on ne peut ramener chez le vendeur : quand on songe que certains mille-pattes en ont deux, que l’huitre est hermaphrodite, que le moindre caniche dispose d’un os pénien, que le genêt se pollinise grâce au butinage des bourdons, et les fleurs de baobab, grâce à la soif des chauves-souris ! Ah ! devant de telles inégalités, comment ne pas penser que la nature est fasciste ? Comment ne deviendrait-elle pas l’ennemi majeur quand, pour le plaisir pris d’une femme, ses automatismes stupides nous accablent d’un loupiot ?"
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3. COMMENTAIRES PERSONNELS.
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Il me semble que tous les débats actuels tournant autour de la sexualité viennent d’une méconnaissance profonde et de la nature humaine, et du sens de la sexualité. Tout est dit dans le texte de Rod : elle n’est souvent considéré eque qu’un instrument de plaisir tant pour l’opinion publique que pour les pouvoirs publics, qui donnent leur total assentiment à cette conception parfaitement inhumaine.
Or la sexualité n’a absolument aucun sens si elle est coupée de son aspect relationnel d’une part, et sa dimension communautaire et sociale de l’autre. Notre ami Rod dit sur ce sujet des choses remarquables sur lesquelles nous allons revenir dans les prochains billets.
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4. LIENS UTILES.
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Bon sens français pas mort !


J’en suis tout esbaudi !


Et merci à Stéphane BERN !


Beaucoup de questions mais peu de réponses !


Sur la garde du cœur.







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