lundi 15 octobre 2018

Lundi 15 octobre 2018. Nouvelles du pari bénédictin. Sagesse de la vielle Europe.


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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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DU LIVRE DE LA SAGESSE.
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"J’ai prié et le discernement m’a été donné. J’ai supplié, et l’esprit de la sagesse est venu en moi. Je l’ai préférée aux trônes et aux sceptres ; à côté d’elle j’ai tenu pour rien la richesse ; je ne l’ai pas comparée à la pierre la plus précieuse ; tout l’or du monde à côté d’elle n’est qu’un peu de sable, et, en face d’elle, l’argent sera regardé comme de la boue. Plus que la santé et la beauté, je l’ai aimé ; je l’ai choisie de préférence à la lumière, parce que sa clarté ne s’éteint pas. Tous les biens me sont venus avec elle, et par ses mains, une richesse incalculable."
Livre de la Sagesse 7, 7-11.
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CONTREPOINT DE NOTRE CHER PHILIPPE, TOUJOURS LUI !
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"[…]. Car ce sont le discernement, le jugement, la conscience, le sens commun et la raison qui faisaient la « vieille Europe ». Et de tout cela, nous n’arrêtons pas de nous débarrasser. Dans la modernité moderne aussi, il n’y a pas de pourquoi."
In
Philippe MURAY.
Moderne contre moderne. Exorcismes spirituels IV. Essais. Quatrième tirage. Chapitre Chers Américains. (Page 354.)
Les Belles Lettres, Paris, 2010 (pour la présente édition).
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COMMENTAIRES PERSONNELS.
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La première lecture de la messe dominicale du 14 octobre était précisément le texte de la Sagesse que je vous cite. Il est tout à fait intéressant de voir que Philippe MURAY définit en peu de mots le contenu concret de la sagesse humaine et une partie de son contenu spirituel également. Le discernement et la conscience en effet sont bien des attributs de la Sagesse que l’Esprit envoie à ceux qui la lui demande. Il est également très intéressant de souligner que Philippe MURAY attribue ces qualités à la civilisation de la « vieille Europe », c’est-à-dire de l’Europe chrétienne dont les apostats, les francs-maçons et la gauche laïcarde n’ont pas voulu qu’elle figure dans le Traité constitutionnel, heureusement repoussé par le Peuple français. C’est pour cette raison, en ce qui me concerne, et je ne suis pas le seul que j’ai voté Non au référendum constitutionnel. Que l’avis du Peuple français ait été mis au panier par l’Assemblée Nationale, prétendument représentative, lors du vote sur le Traité de Lisbonne ne change rien à l’affaire.
L’Europe d’aujourd’hui met l’argent, l’économie, les transactions marchandes, avant le discernement et la conscience. Elle est une structure devenue folle, sans repères, sans boussole, sans autres finalités que de perpétuer un système de production indéfini, infini, inhumain, qui inclut l’exploitation des immigrés clandestins ou non dans un système d'aliénés.
Le parieur bénédictin, puisque c’est de cela qu’il s’agit dans mes billets, considère la Sagesse comme le bien suprême. L’argent est pour lui un serviteur, non point un maître, car il est déclaré trompeur par Jésus. Le parieur bénédictin prend en compte les situations concrètes, et il affirme qu’il serait plus juste et plus sage d’aider les peuples sous-développés ou en voie de développement, que d’accueillir sans discernement et de manière indigne des milliers d’Africains, de Maghrébins, d’Orientaux, déracinés, et conduits à la violence et à la délinquance souvent, trop souvent (mais ni toujours, ni forcément) parce que la bien-pensance, type BALASKO ou APATHIE, crie bien haut qu’il faut accueillir tout le monde, mais ne nous dit pas comment il faut le faire.
Le parieur bénédictin n’accepte pas qu’on laisse mourir au beau milieu de la Méditerranée des milliers d’êtres humains, mais il n’accepte pas davantage que les passeurs, ONG incluses, se fassent de l’argent ou de la notoriété sur des cadavres. Une seule solution : cesser d’exploiter honteusement les richesses naturelles des pays pauvres, cesser de vendre des armes aux belligérants qui font la guerre pour défendre, les uns les ressources de coltran et de métaux rares au profit de quelques compagnies internationales, d’autres pour permettre à des compagnies pétrolières de mettre la main sur des gisements de pétrole ou de gaz, ou encore pour servir les intérêts politiques de telle ou telle grande puissance. Le parieur bénédictin est dans le monde, il n’est pas de ce monde ; il privilégie un mode de vie fait de tempérance, de bienveillance, de culture, de transmission, et de joie. Vaste programme. Mais je vois ici et là fleurir des initiatives et de petites églises naître et vivre vigoureusement de ce programme-là. Deo gratias. Et surtout, je vois, étonné, transporté, stupéfait, des dizaines de jeunes gens et de jeunes filles qui aiment Jésus, le font savoir et se font le prochain des pauvres.


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