dimanche 7 octobre 2018

Vendredi 05 octobre 2018. La madone des voies sur berge veille sur nous.


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La madone des voies sur berge veille sur nous, et comment ! Félicitons donc madame HIDALGO ; elle va mettre en place un dispositif de vidéo-verbalisation sur la voie sur berge celle qui part du pont de Grenelle, voie qu’elle a judicieusement fait diviser en deux parties : l’une réservée aux vélocipèdes et qui n’est pratiquement jamais utilisée par les cyclistes, l’autre aux automobiles qui est quotidiennement engorgée. On comprend que quelques impatients aient eu envie de se désembourber de cette fange hidalgienne. C’était sans compter avec la furie libertaro-pénalisatrice qui caractérise si bien le Nouveau Monde, décrit et analysé avec pertinence et impertinence par Philippe MURAY.
Si madame HIDALGO avait du courage, elle ferait comme à LONDRES : elle obligerait les automobilistes qui rentrent dans Paris à payer leur déplacement, mais elle ne les empêcherait pas de circuler, bien au contraire. En somme, elle reviendrait au bon vieux système de l’octroi et des péages, dénoncés avec tant d’emphase et de crétinisme par les contempteurs de l’Ancien Régime, qui cependant acceptent que nous soyons taxés pour un oui ou pour un nom sur tout et sur rien.

Quant au dieu des écologistes, l’emmerdeur suprême, il entend taxer les cigarettiers pour une raison très simples : les fumeurs sont inciviques et jettent leurs mégots n’importe où ; il est donc urgent de taxer ceux qui leur vendent l’herbe à NICOT, comme s’ils avaient un quelconque pouvoir sur le comportement des consommateurs d’un poison par ailleurs très lucratif pour l’État lequel se sucre en imposant des taxes de plus en plus lourdes sur sa vente. Il serait sans doute trop simple d’augmenter le nombre de dispositifs permettant de se débarrasser de ses mégots sans troubler l’onde très pure d’un environnement cependant envahi par des rats jusqu’à la garde, d’éduquer les fumeurs, notamment les jeunes, au civisme, de leur montrer la dangerosité extrême de l’usage intensif de la cigarette, et de les rendre responsables des dégâts qu’ils s’imposent en modulant le remboursement des soins entraînés par les effets de leur addiction. Trop simple, trop responsabilisant, trop réaliste, trop près de la distinction du bien et du mal, que les gens au pouvoir ne savent plus faire : ils sont obnubilés par leur réélection, et se moquent du bien commun.

C’est tout pour la poussée rhino-moutardière de ce jour.

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