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Une
minorité de lesbiennes fait pression sur le gouvernement, aidée en cela par les
loges maçonniques, pour avoir le droit d’enfanter légalement après insémination
artificielle avec le sperme d’un donneur d’abord anonyme, mais qui pourrait perdre
un jour son anonymat. La minorité a gagné. L’opinion a été tellement manipulée,
qu’il paraît, selon quelques sondages bidonnés qu’elle serait majoritairement d’accord
avec cette mesure. Je voudrais pour éclairer le débat vous citer quelques
courts extraits de deux auteurs dont je vous ai récemment parlé : BA Jin
et FIRDOUSI. Ainsi, pourrez-vous vous faire une idée de ce que les enfants
ainsi conçus vont perdre. Je ne ferai aucun commentaire.
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BA
Jin, un soir, veille avec son père autour d’un feu. Des bouleaux bruissent dans
la nuit noire, et l’on entend dans les grands lointains la sirène d’un train.(In L’arbre qui savait parler, pp84 ss)
"
« Père, j’ai peur ! », criai-je, n’y tenant plus.
Il
me regarda, comme s’il sortait d’un rêve, il me demanda avec étonnement : « Enfant,
de quoi as-tu peur ? », et laissa échapper lentement la fumée [de
cigarette] de sa bouche.
La
voix douce et le regard attentif de mon père me tranquillisèrent à nouveau. Je
me plaignis : « Toi, tu ne dis rien !... Tu écoutes les feuilles… »
Je pointais mon doigt vers trois bouleaux qui se trouvaient devant moi à ma
gauche. À ce moment, ils se transformèrent en trois ombres, comme si trois
géants se cachaient là-bas pour attendre leurs proies. Une rafale de vent
venait de passer, et leurs feuilles bruissaient encore plus violemment.
Mon
père eut un petit sourire moqueur. Trouvant cela sans importance, il dit :
« Quand le vent souffle, les feuilles bruissent, cela est tout à fait
normal. Tu n’as pas besoin d’avoir peur. » En me voyant silencieux, il
ajouta : « Quand je suis là, tu ne dois pas avoir peur. »
Je
lui répondis vaguement, mes yeux fixaient toujours les bouleaux. Ces ombres
bougeaient légèrement. Mon regard devint flou. Ces ombres menaçantes se jetèrent
sur moi. J’éloignais mes mains du feu, me déplaçai immédiatement à côté de mon
père, je me serrai contre lui.
« Enfant,
tu es fatigué. Dors sur ma poitrine un petit moment, ça te réchauffera un peu »
dit mon père avec affection.
Contre
la poitrine de mon père, je me sentis un peu tranquillisé. […].
Quand
le vent soufflait, il frôlait mon épaule, avec une caresse comme pour endormir
les petits bébés, il dit : « Ce n’est rien, les feuilles se remettent
à bruisser, dors bien. »"
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Et
de FIRDOUSI, dans le Livre des Rois :
« Tu
sais que même la colère d’un père contre son fils est plus tendre que le plus
tendre amour du fils envers son père. »
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