mardi 10 juin 2008

Mensonge d'état et tyrannie ! Non à l'histoire officielle

Lisez, je vous en supplie, un ouvrage très remarquable, qui nous explique, comment depuis Jules FERRY l'histoire est la principale arme d'assaut de la propagande d'état. Par les manuels et les leçons, l'école républicaine n'a cessé de truquer et de tronquer ce que l'honnête citoyen pouvait écrire. La mise en condition et le "formatage" du citoyen se poursuivent tout au long de sa vie par le commun des journaux.[...] De tout temps, l'Etat veut, en France, soumettre la démarche historique à une étroite surveillance et laisse de moins en moins de libertés aux centres de recherche qui n'ont même plus le loisir de choisir en toute indépendance leurs sujets d'enquête et leurs programmes. (Quatrième de couverture de l'ouvrage en question).
Je ne cesse, depuis que j'ai ouvert ce Blog dont le succès me semble, hélas, très limité, de traquer quelques uns des mensonges les plus criants, répandus par l'histoire officielle. Mais je ne suis pas historien. C'est pourquoi il est bon qu'un spécialiste de l'histoire, un professionnel de la recherche historique, dénonce, preuves, documents, sources, à l'appui, comment l'histoire a été confisquée par la République, pour le plus grand profit de certains courants de pensée, essentiellement anticléricaux, antichrétiens, libertins, et de gôôôôôche.
Jacques HEERS écrit ceci :
Seul, un État capable de faire accepter toutes manières de terrorisme intellectuel peut interdire les déviances politiques et prendre complètement en charge l'étude du passé. Ses agents préposés à la culture refont l'Histoire, détruisent ou brûlent ce qui a été construit avant eux, rayent les noms de héros déchus dans les manuels d'enseignement, les livres et les journaux. Bien évidemment, ils interdisent d'entreprendre des recherches hors du cadre d'instituts surveillés, où les historiens, toujours menacés d'un contrôle et de suppression des crédits, ne sont assurés de rien. [...]
Les murs de la honte sont tombés à l'Est. Où en sommes-nous dans nos démocraties occidentales, plus particulièrement en France, pays de la Liberté haut proclamée et d'une cinquième République affirmée modèle ? Le terrorisme intellectuel, dénoncé depuis une dizaine d'années, s'applique aux enquêtes, à toutes les formes d'investigation et à chaque discours livré au commun des citoyens. L'Histoire n'est pas à l'abri, tout au contraire.
J'ai déjà eu l'occasion de dénoncer les mensonges d'Etat (a) sur l'absence d'écoles sous l'ancien régime, (b) sur le rôle déterminant du clergé et des évêques d'avant la Révolution dans les innovations sociales dont AUCUNE, sauf les congés payés, n'a été inventée par la République, (c) sur les horreurs des guerres de Vendée où l'on a brûlé vif dans des fours, aux grands rires des soudards, des femmes et des enfants "pour faire cuire le pain de la République". (d) Sur Marie-Antoinette. Jacques HEERS multiplie les exemples, prouve combien l'introduction de l'économisme marxiste dans l'histoire rend impossible la compréhension de notre passé, dénonce l'imposture et le ridicule de certains Maîtres qui n'ont cherché que l'intérêt de leur carrière en suivant le sens des vents politiques.
Je dis non, non et non à l'histoire officielle, aux mensonges d'Etat, au Ministère de la Culture, aux Commissions du CNRS, ou de l'INSERM, aux manifestations culturelles des cultureux, à tous ces carcans qu'impose une administration impotente et inculte, à la vie intellectuelle. Si vous êtes d'accord, dites-le.
Référence du Livre.
Jacques HEERS.
L'Histoire assassinée. Les pièges de la mémoire.
Éditions de Paris, Versailles, 2006.

1 commentaire:

Adèle a dit…

Je ne pense pas que le succès de votre Blog soit très limité comme le nombre de commentaires pourrait faussement le laisser croire. Je crois plutôt qu’il y a derrière vous une foule silencieuse. Pourquoi silencieuse ? Peut-être parce qu’elle trouve tant de justesse dans vos textes qu’elle ne trouve rien à ajouter. En tout cas, rien qui n’atteigne la finesse de vos analyses, ni la qualité de leur description. Comme je le disais dans un commentaire précédent, vous n’êtes pourtant pas seul. Alors, pardon pour la rareté des commentaires. Nous devons en effet la corriger. Oui, je suis d’accord avec vos remarques d’aujourd’hui (et des autres jours) sur les mensonges et le formatage des citoyens par les media ou un milieu éducatif orienté (parce que lui-même pré-formaté ?). La révolution française est en effet un malheureux exemple de bain de sang justifié aux yeux de presque tous par un soi-disant souci d’égalité. Bel exemple de lavage de cerveau collectif. Mais si l’on calcule combien de générations se sont écoulées depuis de tels massacres, cela donne à réfléchir. Fort peu, en vérité. La sensation que ces pratiques datent d’un temps reculé, d’une époque d’un autre âge est fausse. On accepte encore (heureusement, mais pour combien de temps) de s’interroger sur des faits révoltants qui ont eu lieu pendant la seconde guerre mondiale. Parfait. Et si nous continuions l’exercice quelques décennies en amont ? Examinions les faits révolutionnaires ? Les horreurs de la guerre de Vendée que vous mentionnez. Exercice salvateur en vérité. Car comment alors ne pas remettre en cause l’analyse pré-digérée de ces faits, qui nous a été remise en kit à l’école ? Etre révolté par les horreurs et exactions commises par -ou dont ont été victimes- nos ancêtres ? Et pourtant, il semble que peu fassent cette démarche. On nous a indiqué ce qu'il faut penser du passé, on continue de plus belle avec le présent …