dimanche 11 septembre 2016

11 septembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Le poids du jour, la fatigue, la sueur; le noble travail des mains, les élites l'ignorent

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. L'une des plus profondes et présentes cases de la dégradation humaine actuelle est que les clercs ne sont pas ouvriers – que les uns font et les autres disent, que les uns travaillent de leurs mains et que les autres se spécialisent dans la spéculation, que les uns portent péniblement le lourd fardeau de la fatigue humaine et que les autres, sans ignorer les malsaines fourbures de l'esprit, ne savent pas que la sueur du visage, que la souffrance des mains, que les risques de l'accident, que les menaces de la misère, sont les altières compagnes d'une pensée authentique et d'une recherche vraie qui ne soit pas l'éternel rabâchage et la sempiternelle reprise sur des tons différents des propos à la mode."
Marcel LEGAUT.
(Inédit, 1949)
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2. COMMENTAIRES.
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Jamais paroles ne m’ont paru plus actuelles que ces paroles de mon cher Marcel LEGAUT. Il y a bien longtemps que je n’avais pas donné à mes lecteurs habituels un extrait de ses réflexions. Et je trouve que celle-ci est d’une brûlante actualité. Pendant que des éleveurs, des agriculteurs, des artisans, des commerçants se lèvent dès l’aurore pour s’occuper qui de leurs troupeaux, qui de leurs champs, qui encore de leur outillage ou de leurs étals, un bataillon de crânes d’œuf se penche doctement sur l’édification de normes intenables, sur la traçabilité de ceci, sur l’écologie de cela, mais jamais avant dix heures du matin. Ils nous les gonflent sérieusement.
Alors que la France, par la voix (pour une fois bien inspirée) de monsieur HOLLANDE a demandé que l’on cessât de négocier un traité transatlantique qui nous livre pieds et poings liés à l’oncle SAM, imperturbablement monsieur JUNCKER continue les tractations, alors même qu’en Allemagne des voix autorisées se sont élevées pour également protester. Eh bien, je vais vous le dire : il est temps que la France quitte ce grand merdier technocratique qu’est devenu l’Europe, et refonde avec l’Allemagne, le Benelux et l’Italie une Europe à six, la seule qui ait jamais vraiment fonctionné.
Ils ignorent les fatigues du jour, le poids de la fatigue du corps, la sueur qui coule sur les visages de ceux qui créent vraiment des richesses. Ils pérorent à STRASBOURG ou à BRUXELLES sur l’avortement, la théorie du genre, l’homosexualité, mais ils ignorent, vous dis-je, les visages de ces hommes et de ces femmes qui envers et contre tout continuent de croire en leur métier et en leur vocation.
Monsieur JUNCKER trahit l’Europe. Il a eu le culot de nommer à je ne sais quel poste important un anglais, alors même que le peuple anglais, fort sagement avait décidé de quitter le radeau de la Méduse qu’est hélas devenu l’Union Européenne.
Vous allez me dire qu’en tant qu’universitaire j’appartiens à la catégorie de ces gens que je fustige. C’est oublier qu’un scientifique MANIPULE, et je mets au défi un énarque de pratiquer une injection dans la veine marginale de la queue de la souris ou une ponction cardiaque à un lapin, comme je le fis du temps de mon activité. Et je défie aussi de coudre ou d’endosser un livre donné à relier, comme j’ai appris à le faire une fois que je me fus retiré de l’Université, ou encore de monter un mur en blocs de granit, comme je le fis du temps de ma jeunesse, et que je sais encore faire.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Comment la presse aux ordres, vendue et pourrie a travesti les propos de Robert MENARD.

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L’islamophobie a bon dos (du site du Boulevard Voltaire).


(Voici un extrait de l’article, si vous n’avez pas le temps de le consulter).

"On attend de nos élites qu’elles nous rappellent les devoirs qui sont la condition de toute humanité comme du libre exercice de la religion chrétienne : la protection du faible, le légitime emploi de la force contre les injustes agresseurs, le courage de prendre des risques pour que vive le magnifique patrimoine dont nous héritons en nos pays. Quel évêque, quel homme public, quel intellectuel de renom saura nous répéter, après Hans et Sophie Scholl, après Soljenitsyne, que, s’il n’y a plus de raisons d’exposer sa vie, il n’y a plus non plus de raisons de vivre ? Qui aura le courage de nous rappeler que le juste exercice de la force est la première des miséricordes."

En savoir plus sur http://www.bvoltaire.fr/louismariedeblignieres/nos-chefs-nos-medias-doivent-refuser-manipulation-de-lislamophobie,281181#ZdFjB9CJV0M4dgAl.99

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