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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"« L’homme ne vit pas
seulement de pain. »
Affirmation fondamentale,
fondatrice. L’homme n’est pas seulement un animal évolué, qui cherche sa
pitance dans une terre sauvage. Il y a là une révolution anthropologique, en ce
sens que l’on touche à la conception même que l’on peut avoir de l’humain.
Cela, assurément, la civilisation gréco-romaine (et d’autres sans doute) l’avait
déjà senti et pensé. Mais qui l’a dit avec une telle simplicité et une telle
force ? Là, ce n’est plus de lui [Jésus] qu’il parle, c’est de nous tous.
Et il nous dit quelque chose que nous savions bien, au fond, mais que nous ne
parvenions peut-être pas à formuler. L’homme ne vit pas seulement de pain. Tout
homme, fût-il incroyant ou le plus indifférent, peut se sentir concerné par ces
mots, dès lors qu’une seule fois, disposant de tous les biens matériels utiles
ou agréables, l’argent, les plaisirs, le pouvoir, l’approbation générale, il a
éprouvé que son cœur et son âme n’en étaient point apaisés, et qu’il ne se
sentait vraiment vivant qu’à travers une pensée, un amour, un idéal, une
espérance. Nous pouvons négliger ou dédaigner une telle parole, mais celui qui
l’a entendue une seule fois dans sa vie ne saura, ne pourra jamais l’oublier."
In
François TAILLANDIER.
Jésus.
Perrin, Paris, 2016.
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2. COMMENTAIRES.
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(a) Je recommande absolument
la lecture du livre de François TAILLANDIER à mes lecteurs, qu’ils soient ou
non chrétiens. Il aborde la personne de JESUS avec distance, esprit critique et
respect, à travers le seul témoignage scripturaire. Décapant, innovant,
décoiffant !
(b) Si j’ai choisi cet
extrait, qui commente la réponse que Jésus fait à Satan, lors de l’épisode de
la tentation au désert, c’est qu’il me semble parfaitement expliquer l’impasse
dans laquelle se sont précipités les hommes politiques en refusant de prendre
en compte dans leurs perspectives et programmes, cet aspect essentiel de l’homme.
Ils le réduisent à un consommateur, à un jouisseur, à un animal hédoniste et
ils ne voient pas que l’homme a besoin d’amour, d’idéal, d’espérance. Qui a
jamais fait une génuflexion devant un taux de croissance ? Qui a jamais
contemplé, comme horizon de sa vie, Paris-plage, les nuits blanches, les
journées du patrimoine ? Il y a toujours dans la pensée de l’homme un
au-delà du matériel, du quantifiable, du palpable, de l’immédiat et toujours la
petite flamme de l’esprit de Dieu brille dans son cœur.
La grande erreur des socialistes
auxquels, malheureusement, la prétendue opposition républicaine emboîte le pas,
c’est justement de borner la vie humaine à l’horizon terrestre, et de borner de
même ledit horizon. Le succès des partis extrêmes (qu’ils soient de « droite »
ou de « gauche ») est précisément d’avoir fait appel à des
perspectives que j’ose appeler « spirituelles ».
(c) La grandeur de notre
patrie, la signification symbolique de son existence dans le chœur des nations,
le message spécifique qu’elle a à proclamer au monde entier (bien des pays ne
se privent pas de proclamer leur message à eux : Chine, Russie,
États-Unis, Iran, etc.), qui s’en occupe, qui en a souci ? Ils ne pensent qu’à
leur réélection. Ils ne pensent pas à la France. Faudrait-il se résoudre à ce
que la France n’ait plus rien à dire au monde ?
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Il s’agit de punir Monsieur
BRILLAULT, initiateur de la pétition dont le sinistre DELEVOYE a refusé la
prise en compte : du site du Boulevard Voltaire :
Je vais dire très clairement ce
que je pense de la présence de clandestins sur notre sol. S’ils ne peuvent
prouver que leur vie et leurs biens sont menacés dans leur pays d’origine, il
convient de les y renvoyer sans attendre et d’imputer au pays de retour les
frais engagés par le transport (en rognant, par exemple, sur les aides officielles
octroyées au dit pays). La dilution des migrants clandestins dans l’espace
national est une hérésie, elle est inacceptable. Sans doute faudrait-t-il aussi
dénoncer l’accord léonin qui instaure à CALAIS la frontière avec le Royaume-Uni,
et laisser à ce pays le soin de traiter le problème.
Cette opinion n’offense pas la
charité. Nous n’avons pas à accepter le mensonge et l’exploitation de notre
naïveté par nombre de gens (attention, là encore pas de généralisation) qui, justement, ne veulent vivre chez nous que de pain, au lieu
de s’occuper de leur patrie d’origine, et qui cherchent leur pitance sur la terre sauvage de la jungle de CALAIS. Mais il est vrai que les Occidentaux leur ont donné l'exemple du matérialisme le plus plat, le plus obscène. Sauf que certains de ces migrants ont gardé le sens de la transcendance et que certains l'ont exalté de matière satanique au point de faire le projet ou de le réaliser : s'attaquer à nos concitoyens, les mitrailler, les décapiter, ou les égorger.
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