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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir
vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"La
bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle éminemment révolutionnaire. Partout
où elle a conquis le pouvoir, elle a détruit les relations féodales, patriarcales
et idylliques. Tous les liens qui unissent l’homme féodal à ses supérieurs
naturels, elle les a brisés sans pitié pour ne laisser subsister d’autre bien
[lire lien] entre l’homme et l’homme,
que le froid intérêt, les dures exigences du paiement comptant. Elle a noyé les
frissons sacrés de l’extase religieuse, de l’enthousiasme chevaleresque, de la
sentimentalité petite-bourgeoise, dans les eaux glacées du calcul égoïste."
Karl
MARX, cité par
Philippe
de VILLIERS.
Le
moment est venu de dire ce que j’ai vu.
Albin
Michel, Paris, 2015, p. 89.
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2. COMMENTAIRES.
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Je
reviendrai sur le livre de Philippe de VILLIERS qui non seulement est écrit
dans une langue superbe, mais encore exécute symboliquement et justement avec une élégance aussi
rationnelle qu’aristocratique, ― comme le firent jadis vis-à-vis de nombre de leurs compatriotes, mais injustement les révolutionnaires aux dégouttant de sang ―, ceux de nos hommes politiques, de nos journalistes, de nos prétendues élites qui ont conduit
notre malheureuse patrie là où elle en est.
Revenons
à la citation de MARX. Elle est intéressante, dans la mesure où ce dernier
reconnaît de la valeur à l’extase religieuse, à l’enthousiasme chevaleresque,
aux relations féodales, patriarcales et idylliques. Remarquons avec lui, qu’en
détruisant les corps intermédiaires en tant que société politique, l’affreuse
bourgeoisie révolutionnaire nous a progressivement conduit à la mondialisation,
à la financiarisation de la vie économique, à la réduction de la vie humaine
aux seuls échanges matériels, et à la naissance de la lutte des classes. Il semble bien, là, que MARX exprime un certain
regret d’une société détruit par un clan d’hommes cupides, immoraux, amoraux,
ne tenant pour rien la dimension spirituelle de la vie humaine et qu'il justifie ainsi sa théorie.
Notez
aussi que nos gouvernants illustrent point par point l’achèvement de la
destruction de tous les liens qui donnent du prix à l’existence humaine. Les
relations féodales, quoi qu’on en dise, n’ont pas disparu dans l’épaisseur de
la société. Jadis, une puissante lignée pouvait accorder sa protection à des
vassaux et aux peuples e son domaine, dans une relation fondée sur la
confiance. Certes, ces relations ne furent pas toujours exemplaires, mais un
noble qui dérogeait au code de l’honneur gouvernant sa classe en était banni. Il n'avait pas le droit de s'adonner à des activités industrielles ou marchandes. Sinon, il dérogeait. Aujourd'hui, par exemple, on peut être député et condamné à de la prison ferme, en assistant aux séances de l'Assemblée Nationale, équipé d'un bracelet électronique. Les féodalités sont bannies ? Mais alors pourquoi parle-t-on du fief de
madame AUBRY ou de monsieur MONTEBOURG, ou de madame ROYALE ? Pourquoi parle-t-on des barons du socialisme ? De l’inféodation d’un haut
fonctionnaire à tel ou tel parti, dans le seul but de servir sa carrière ?
Les relations patriarcales sont en effet détruites avec la destruction voulue
et programmée de la famille (ces relations n'impliquaient pas que l'homme fût supérieur à la femme : cette supériorité est née avec le Code Napoléon), et les lois sociétales qui ne servent que des
intérêts économiques. Ne parlons pas des relations idylliques, nous dirions
amoureuses, qui de nos jours ont laissé la place à la sexualité sans amour et au
vagabondage affectif.
Cette
invasion de la vie sociale et politique par la bourgeoisie si bien décrite par
MARX est illustrée par des hommes comme Emmanuel MACRON, Jacques ATTALI, Alain
MINC, ou encore le richissime Pierre BERGE. Ne parlons pas des journalistes… Il
y en a de trop pour que les nomme dans la liste des menteurs, des misérables ou
encore et surtout, des aveugles. Demain, je reviendrai sur le chapitre que
Philippe de VILLIERS consacre à l’émission L’heure
de vérité où l’ignoble (au sens étymologique) Ivan LEVAI a tenté d’asperger
notre auteur de ses préjugés excrémentiels, de ses courtes vues, de son manque
de profondeur. Homme bien né, Philippe de VILLIERS ne lui a pas flanqué son
poing dans la figure. Personnellement je n’aurais pas hésité car j'ai la tête près du bonnet. Nous n’avons pas
besoin de ces gens intellectuellement malhonnêtes et il est bon de relayer dans
les chaumières l’idée que nous préférons le dialogue courtois à la hargne idéologique et que nous avons à nous défendre contre ces vipères.
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3. INFORMATIONS
DIVERSES.
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La
République invente les gaz toxiques (du site Breizh info).
J'avais déjà signalé la chose, très bien documentée par Reynald SECHER dans son livre Vendée Vengé (sic)
Il
ne s’appelait pas Aylan (du site Observatoire de la christinaophobie).
JUNCKER
s’en fout ! Il poursuit les négociations.
C’est tout simplement l’homme
qu’il convient d’éjecter de l’Europe à grands coups de pieds dans le derrière !
Image de la manifestation du 24 mars 2013, où, selon BOUCAULT le
sinistre, il y avait 250 000 personnes...
J’y étais : on était deux ou trois, tout au plus, comme l'atteste cette photo !
Rendez-vous à PARIS le 16 octobre pour une nouvelle manifestation. Les médias s'efforcent de nous faire croire qu'il y aura peu de monde. A nous de leur montrer qu'ils sont tort.
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