vendredi 16 septembre 2016

16 septembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Non à l'imposture de l'art contemporain.


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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"« Je fais, moi, confiance à l’inexploré ; je m’avance dans la direction de l’inexploré », disait-il tranquillement avec de jolies inflexions de voix. « Vous dites que, par là, je change la nature même de l’art. C’est bien ce que je veux, changer la nature même de l’art. Pour toute chose, la vie est dans la transformation en autre chose ; et l’exagération, c’est un accroissement. »
« Mais l’exagération de quoi ? » demandait Dorian. « Je ne peux voir la moindre trace d’exagération dans ces peintures, quand je n’ai pas la moindre idée de cela même qu’elles voudraient exagérer. Vous ne pouvez exagérer les plumes d’une vache, non plus que les jambes d’une baleine. Vous pouvez dessiner une vache avec des plumes, ou une baleine avec des jambes, pour faire une plaisanterie ― bien que j’ai peine à penser que ce genre de plaisanterie soit de votre goût. Ne voyez-vous pas, mon bon Philippe, que même dans ce cas, il n’y a de plaisanterie que si ça ressemble à une vache, et non pas à un truc avec des plumes. Même en ce cas, il n’y a plaisanterie que s’il y a de la baleine, pour ainsi dire, en même temps que des jambes. On peut mélanger les choses jusqu’à un certain point, on peut les déformer jusqu’à un certain point ; mais au-delà, vous en perdez l’identité, vous perdez tout ; vous ne savez plus de quoi vous parlez. Un centaure, c’est pour partie un homme, pour partie un cheval ; il ne faut pas se hâter de le confondre avec l’homme chevalin. Tout de même, la sirène doit avoir quelque chose de la femme, même si sa conduite en société a quelque chose de celle du poisson. »"
In
Gilbert Keith CHESTERTON.
L’auberge volante.
Bibliothèque de l’âge d’homme, Lausanne, 1990, p. 187.
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2. COMMENTAIRES.
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Cet étrange dialogue est celui que tiennent Lord Philippe IVYWOOD et son parent le noble Dorian WINPOLE à propos d’une exposition de peinture d’avant-garde. Notons que le roman de CHESTERTON a été publié en 1914, à une époque ou commençait à grandir comme un champignon vénéneux, l’imposture de l’Art dit « contemporain ».
Je dis qu’il y a imposture lorsqu’on présente comme un chef-d’œuvre une peinture parfaitement monochrome (voir ci-dessous). On peut en voir des dizaines du même tonneau sur le site des archives d’Yves Klein (auquel j’ai emprunté cet exemple). La seule exagération que je vois est celle de la boursouflure de l’ego d’un peintre dont les toiles se vendent des millions d’euros. Quand je vois des gogos s’enthousiasmer devant ces « productions », j’ai envie de jouer le rôle du petit garçon dans le conte d’ANDERSEN Les habits neufs de l’empereur et je hurle de rire en criant très fort : Le roi est nu ! Que dans ces toiles, KLEIN ait l’intention de dialoguer avec lui-même, cela est possible, et il est même possible qu’il retire de ce dialogue un bénéfice spirituel, mais j’affirme qu’il n’a rien à transmettre ou à dire à ceux qui osent regarder ses productions.

Monochrome d’Yves KLEIN (d’après le site : Archives d’Yves Klein : http://www.yveskleinarchives.org/works/works3_fr.html)


D’un autre caractère est l’artiste transgresseur. Que signifie, d’un point de vue artistique la photographie d’un crucifix plongé dans un bocal d’urine humaine ? Que l’auteur de cette insanité ait voulu ridiculisé Jésus, c’est vraisemblable ; qu’il ait voulu humilier le Fils de Dieu, ça l’est aussi. Mais jamais il n’atteindra l’humiliation qu’on a infligé au Christ, crucifié nu, sur la croix.
Ne parlons pas des productions de Wim DELVOYE, les Cloaca qui sont des sortes de machines produisant des matières fécales. La première de cette machine (énorme) a été exposée dans un musée belge.

Reprenant le texte de mon très cher Gilbert Keith, je vais vous proposer de contempler ce qu’est une vraie toile contemporaine, d’un véritable artiste, qui effectivement accroît le réel, une toile de Jacques RUIZ.
Nous en avons assez que des imbéciles bernanosiens, des snobs qui fréquentent les salons germano-pratins, nous désignent ce qu’il y a de beau à voir, en nous inondant pour ce faire d’horreurs et en confondant la création et la transgression. Mais, pour atténuer ce que mon propos pourrait avoir d'excessif, je reconnais qu'il y a des peintures abstraites "inspirées" (Alfred, MANESSIER, Nicolas de STAEL, Giorgio  de CHIRICO, par exemple et pour ne citer que des très grands) et qui ont du souffle. En somme, il nous est demandé de ne pas confondre l'oeuvre d'art et la fausse monnaie qui circule en cette matière, parce que c'est la mode et que les galleristes peuvent se "faire du blé" !

Une toile de Jacques RUIZ.



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3. INFORMATION INTERESSANTE.
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L’imposture de l’art contemporain démasquée et analysée : voir


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