vendredi 23 septembre 2016

23 septembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Vérité et simplicité du coeur, vrais ressorts de l'action politique

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LES CITATIONS DU JOUR.
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(a) "La soif de vérité est une aspiration sacrée… Un désir si fondamental ne peut être frustré ; son existence même est la promesse de son accomplissement et prophétise le succès. Les instincts fondamentaux ne trompent jamais complètement ; si la vérité n’existait pas pour l’homme, le désir de la vérité ne brûlerait pas son cœur." (J. van der LEEUW. La conquête de l’illusion, p. 15.)

(b) "Dans quoi consiste l’organe de la vérité ? Qu’est-ce que la capacité de la vérité dans l’homme ? Je réponds : dans la simplicité du cœur ; car la simplicité met le cœur dans une situation convenable pour recevoir purement le rayon de la Raison, et celui-ci organise le cœur pour la réception de la lumière. (ECKHARTSHAUSEN. La nuée sur le sanctuaire, p XVIII. "

(c) "Il y a deux sortes d’idéalistes, chacun le sait ou devrait y avoir pensé : il y a ceux qui idéalisent le réel, et ceux qui ― extrême et précieuse minorité ― réalisent l’idéal. […]."
In
Gilbert Keith CHESTERTON.
L’auberge volante. Traduit de l’anglais et préfacé par Pierre BOUTANG.
Bibliothèque l’Âge d’homme, Lausanne, 1990, P. 139
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2. COMMENTAIRES.
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Il me semble qu’il y a un lien extrême entre la Vérité et l’Action. En effet, tout agent agit en vue d’un bien. Et comme c’est la vertu essentielle de ce que les philosophes médiévaux (et d’autres) appellent une transcendantal que d’être interchangeable avec les autres transcendantaux, il s’ensuit que le Vrai, le Beau, le Bien et l’Un sont équivalents. Celui qui voit le vrai et le réalise est assuré du succès !
Appliquons ces constats au monde politique. Il ne fait pas de doute que les responsables politiques, par leur action, visent un bien. Toute la question est de savoir si le bien en question est un vrai bien ou s’il n’est pas le cache-sexe d’un désir de pouvoir, de domination, un orgueil démesuré, ou tout simplement une erreur, volontaire ou non. Je constate que bien peu de nos hommes politiques ont parlé du Bien commun dans leur programme. Les uns parlent de la classe ouvrière et de son exploitation, les autres des petites entreprises, d’autres encore de tel ou tel partie de la société. Bien peu parlent de la réalité de la France (déclarée pourtant Une et Indivisible dans la Constitution, du moins sous les espèces frelatées de la République), laquelle est une image de l'Un dans sa diversité même.
L’organe de la vérité, c’est en effet la simplicité de cœur, et les calculs sordides d’un CAMBADELIS pour défendre l’indéfendable Pépère, ou ceux des candidats aux primaires de droite pour défendre leur pré carré (je n’en vois qu’un qui échappe à cette accusation : Jean-Frédéric POISSON, qui n’a JAMAIS varié dans l’affirmation de sa politique) ne correspondent pas vraiment à l’idée que je me fais de la simplicité du cœur.
En vérité, mon très cher Gilbert Keith a tout juste. Il y en a qui parlent d’idéal sans jamais le réaliser, les idéalistes du réel qui nous promettent pour demain monts et merveilles, et il y a ceux qui réalisent l’idéal, comme un ferment dans la pâte humaine ; ils sont les humbles serviteurs de la vérité et de la charité. Ils ne font pas de bruit. Car si le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit. Et ils ne se réclament que du parti de la bienveillance, de l’humanité et pour un grand nombre encore, de la charité.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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C’est beau la culture moderne ; du site du Boulevard Voltaire, cette information :


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Du site Riposte catholique, cette très intéressante analyse de François-Xavier Bellamy ;



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