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Ce n’est pas
l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LES
CITATIONS DU JOUR.
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(a) "La
soif de vérité est une aspiration sacrée… Un désir si fondamental ne peut être
frustré ; son existence même est la promesse de son accomplissement et
prophétise le succès. Les instincts fondamentaux ne trompent jamais
complètement ; si la vérité n’existait pas pour l’homme, le désir de la
vérité ne brûlerait pas son cœur." (J. van der LEEUW. La conquête de l’illusion, p. 15.)
(b) "Dans
quoi consiste l’organe de la vérité ? Qu’est-ce que la capacité de la
vérité dans l’homme ? Je réponds : dans la simplicité du cœur ;
car la simplicité met le cœur dans une situation convenable pour recevoir purement
le rayon de la Raison, et celui-ci organise le cœur pour la réception de la
lumière. (ECKHARTSHAUSEN. La nuée sur le
sanctuaire, p XVIII. "
(c) "Il y a deux sortes
d’idéalistes, chacun le sait ou devrait y avoir pensé : il y a ceux qui
idéalisent le réel, et ceux qui ― extrême et précieuse minorité ― réalisent
l’idéal. […]."
In
Gilbert Keith
CHESTERTON.
L’auberge volante. Traduit
de l’anglais et préfacé par Pierre BOUTANG.
Bibliothèque l’Âge
d’homme, Lausanne, 1990, P. 139
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2. COMMENTAIRES.
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Il me semble qu’il y a un lien
extrême entre la Vérité et l’Action. En effet, tout agent agit en vue d’un
bien. Et comme c’est la vertu essentielle de ce que les philosophes médiévaux
(et d’autres) appellent une transcendantal que d’être interchangeable avec les
autres transcendantaux, il s’ensuit que le Vrai, le Beau, le Bien et l’Un sont
équivalents. Celui qui voit le vrai et le réalise est assuré du succès !
Appliquons ces constats au monde
politique. Il ne fait pas de doute que les responsables politiques, par leur
action, visent un bien. Toute la question est de savoir si le bien en question
est un vrai bien ou s’il n’est pas le cache-sexe d’un désir de pouvoir, de domination,
un orgueil démesuré, ou tout simplement une erreur, volontaire ou non. Je
constate que bien peu de nos hommes politiques ont parlé du Bien commun dans
leur programme. Les uns parlent de la classe ouvrière et de son exploitation,
les autres des petites entreprises, d’autres encore de tel ou tel partie de la
société. Bien peu parlent de la réalité de la France (déclarée pourtant Une et
Indivisible dans la Constitution, du moins sous les espèces frelatées de la
République), laquelle est une image de l'Un dans sa diversité même.
L’organe de la vérité, c’est en
effet la simplicité de cœur, et les calculs sordides d’un CAMBADELIS pour
défendre l’indéfendable Pépère, ou ceux des candidats aux primaires de droite pour défendre leur pré carré (je n’en vois qu’un qui échappe à cette accusation :
Jean-Frédéric POISSON, qui n’a JAMAIS varié dans l’affirmation de sa politique)
ne correspondent pas vraiment à l’idée que je me fais de la simplicité du cœur.
En vérité, mon très cher Gilbert
Keith a tout juste. Il y en a qui parlent d’idéal sans jamais le réaliser, les
idéalistes du réel qui nous promettent pour demain monts et merveilles, et il y
a ceux qui réalisent l’idéal, comme un ferment dans la pâte humaine ; ils
sont les humbles serviteurs de la vérité et de la charité. Ils ne font pas de
bruit. Car si le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit. Et
ils ne se réclament que du parti de la bienveillance, de l’humanité et pour un
grand nombre encore, de la charité.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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C’est beau la culture moderne ; du
site du Boulevard Voltaire, cette information :
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Du site Riposte catholique, cette très intéressante analyse
de François-Xavier Bellamy ;
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