samedi 2 décembre 2017

01er décembre 2017. Nouvelles de la Dissidence. L'expérience comme fondement de toute pensée

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Nous commençons un cycle consacré à Claude TRESMONTANT et à un livre fondamental dont je vais donner la référence. Si je le fais, c’est que mes jeunes et nouveaux lecteurs, qui s’interrogent sur le sens de la vie, trouveront dans ces quelques citations de quoi alimenter leur réflexion et conforter leur foi.
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Le drame, la catastrophe de la philosophie contemporaine, en France surtout, c’est le schisme, l’abîme, le gouffre béant qui existent entre la philosophie et les sciences de la nature. Cela s’explique par une raison très simple. Les étudiants en philosophie, depuis des générations, sont formés dans ce qu’on appelait naguère encore les “Facultés des lettres”, lesquelles sont distinctes des “Facultés des sciences”. Les étudiants en philosophie étaient donc, et ils sont toujours, des garçons et des filles de vingt qui n’ont aucune connaissance des sciences de l’Univers ou de la nature : astrophysique, physique, chimie, biochimie, biologie fondamentale, paléontologie, zoologie, etc. En fait, ils n’ont aucune connaissance de quoi que ce soit, sinon de leurs rêves ou de leurs fantasmes, mais par contre ils prétendent, et c’est là leur spécialité, parler de tout : de l’être et du néant, de “l’en soi” et du “pour soi”, “du noumène” et du “phénomène”, de l’absolu et du relatif, de la raison et de la déraison, du bien et du mal, ― et le tout sans aucune base expérimentale. En général, et sauf de rares exceptions, ils ne sauraient même pas traire une vache. Par contre, ils vous expliqueront, a priori bien entendu, ce qui est possible et impossible à la pensée, que Dieu est mort, que l’homme est mort, que la métaphysique est morte, et ainsi de suite…
             "C’est même un dogme dans l’Université, en France, que la pensée philosophique, l’analyse philosophique, ne doivent pas partir de l’expérience scientifiquement connue. Non, il ne doit et il ne peut y avoir aucun rapport entre la philosophie et les sciences de la nature. La philosophie et les sciences de la nature suivent des routes divergentes. Elles ne se rencontrent jamais. Elles s’ignorent mutuellement. Elles n’ont aucun rapport, aucune relation, les unes avec les autres. Elles font bande à part." [Texte intégral.]
In
Claude TRESMONTANT.
Sciences de l’univers et problèmes métaphysiques.
Éditions du Seuil, Paris, 1976. (Page 8.)
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2. COMMENTAIRES.
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Les jeunes gens et jeunes filles qui vont me lire savent que j’ai toujours affirmé ceci : la foi est expérimentale ; elle n’est pas d’abord accumulation de connaissances ou de notions abstraites. Elle se nourrit d’une Parole de vie, elle est chemin de bonheur, elle est vivante en effet comme la Parole qui l’alimente.
Il est tout de même invraisemblable que pour ne pas avoir à accepter l’évidence, les savants agnostiques ou athées militants inventent des solutions imaginaires pour expliquer ce qui tombe sous le sens, des solutions qu’ils sont dans l’incapacité de prouver expérimentalement. Ils inventent des mondes parallèles auxquels nous ne pourrions pas accéder, mais qui permettraient d’échapper à la brûlante énigme des origines de l’univers, de la vie et de l’homme. Or je tiens pour certains que la sagesse du peuple a depuis longtemps évacué ces calembredaines pour s’en remettre à l’expérience quotidienne, recevoir et faire vivre la tradition reçue de ses pères. Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée, et ce ne sont pas les « savants » ou plus exactement ceux qui se parent de ce titre ou que l’on accable de ce qualificatif qui sont dans le vrai. Les mystères ont été révélés aux petits et cachés aux sages et aux savants.
Il est tout de même très intéressant de rappeler ici ce que Noam CHOMSKY a dit de Michel FOUCAULT, le fameux philosophe déconstructeur, porté aux nues par l’intelligentsia qui prétend nous conduire :
"[…]. Ce qui m’a frappé chez FOUCAULT c’est son amoralisme total. Je n’avais jamais rencontré quelqu’un qui manquât à ce point de moralité. »" [Il s’agit d’une remarque qu’a fait CHOMSKY après son célèbre débat avec FOUCAULT en novembre 1971.]
Quel est le rapport ? Il est très clair. Quand on puise dans son seul cerveau les idées que l’on assemble comme les pièces d’un puzzle, d’une manière quasi-mécanique, sans tenir compte des AUTRES ou du monde qui nous entoure, on aboutit à cette amoralité que dénonce CHOMSKY.
Pour les jeunes qui me lisent, je précise que CHOMSKY est un linguiste génial, le père de la grammaire générative, un homme qui se place résolument dans le camp de gauche, mais un homme d’une rare probité intellectuelle.
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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Le déni est le propre de l’idéologie.

Ici, on parle du dénie des intellectuels de gauche. Mais il y a un déni des intellectuels de droite aussi.

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Il était temps ! Il n’était que temps !


J’ai eu l’occasion à six reprises de faire un petit sondage auprès de jeunes adolescents de 14 à 16 ans. Tous avaient déjà été consulter des sites pornographiques…
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Reprise d’une information sur la conversion de millions de musulmans à Jésus sauveur !

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Et vive l’Irlande, monsieur ! Oui, comme vive la Pologne !

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Moi non plus, figurez-vous ! Je ne confonds pas notre Europe avec les plumitifs arrogants de Bruxelles.

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Les amoureux de la France : une vidéo.

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Je ne suis pas journaliste, et je suis un militant (au sens étymologique : un combattant) qui n’ignore pas qu’il l’est !


Je plaide et je milite pour que le nom de Jésus soit glorifié dans le monde entier. Cette militance passe par la diffusion de diverses informations, laquelle a pour but de faire réfléchir aux déviations du monde ou, au contraire, aux initiatives salvatrices qui ici et là fleurissent et qui ne sont pas forcément toutes issues des bénitiers. Il s’agit de dénoncer ici les mensonges, les manipulations, les intimidations qui n’ont que des buts très limités : nous asservir par tous les moyens aux puissances d’argent. JE NE MARCHE PAS DANS LA COMBINE.
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A titre d’information :



La difficulté vient me semble-t-il de la manière de faire la distinction entre immigré économique et immigré par sécurité. Voilà qui réclame du discernement.

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