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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le
miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"[…]. Si nous étions de francs
païens, au lieu de ruer dans les brancards du christianisme, nous rendrions un
culte solennel à nos bienfaiteurs inconnus. Nous brûlerions de l’encens devant
les statues voilées de ceux qui, les premiers, découvrirent le feu,
construisirent un bateau ou domestiquèrent un cheval : ce serait beaucoup
plus raisonnable que d’obstruer nos voies publiques avec des politiciens
périmés en redingote de bronze. Mais c’est un signe vraiment étonnant de la
force du christianisme que, depuis bientôt vingt siècles, l’art d’être païen et
humain s’est perdu chez nous."
In
G[ilbert] K[eith] CHESTERTON.
L’homme éternel. 2e édition,
2e tirage (nouvelle traduction).
Dominique Martin, Bouère, 2012. (Page 71.)
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2. COMMENTAIRES.
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Cet
extrait illustre de façon exemplaire l’esprit paradoxal du génial
CHESTERTON. Il est tout à fait clair que les défenseurs de la libre-pensée, sont
incapables d’autres actions que celle de faire supprimer la croix de Ploërmel
ou la crèche de Béziers. Aveuglés par la haine du catholicisme (plus encore que
par la haine du christianisme), ils trouvent normal de priver des bambins de la
projection d’un film qui raconte l'histoire de la Nativité. Ils sont donc purement négatifs.
Mais
qu’ont-ils à proposer qui puisse satisfaire le désir d’infinitude qui
bouillonne dans le cœur des hommes ?
Ils
ne sont pas païens. Ils n'encensent pas de nouveaux dieux, tout au plus des idoles, sans mettre dans leur culte le moindre sens du sacré. Ils se définissent contre le Dieu de Jésus-Christ et par
rapport à ce Jésus dont ils ne sauraient voir les langes et les petits pieds
dans la mangeoire de la grotte, sans pousser de hauts cris. Ils sont simplement
et purement antichrétiens ; ils sont incapables de proposer une vision
positive et rationnelle de l’homme ; ils peuvent, à l’occasion, en faire
un dieu, mais ils ne l’adorent pas, sinon ils respecteraient tous les hommes, y
compris les chrétiens, quitte à expliquer pourquoi ils croient qu’ils se
trompent et proclamer qu’au panthéon des hommes, ils sont les plus petits des dieux.
C’est
dans leur impuissance que se trouve vérifiée l’intuition géniale de René
GIRARD. Depuis la mort du supplicié un sombre vendredi après-midi dans le grondement d'un tremblement de terre, depuis le matin de Pâques, il est devenu impossible de créer une nouvelle religion :
il faudrait pour cela tuer d’innocentes victimes, et imaginer sur leur cadavres, des mythes, inventer des rites, des cérémonies en les proclamant nouveaux dieux. Des
tyrans s’y sont essayés, en Chine, au Cambodge, au Proche-Orient et ailleurs :
ils ne sont jamais parvenus à tuer le Vivant ; le sang de l’Agneau
continue certes de couler, mais il est vainqueur pour l'éternité, et les misérables (au sens de
pauvres) qui s’efforcent de proclamer sa mort sont renvoyés par les faits à l’obscurité
dans lequel la Lumière venue en ce monde les a relégués définitivement.
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3. REVUE
DE PRESSE INSOLENTE.
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Faites
ce que je dis, pas ce que je fais !
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Folie
humaine ! Misère de l’homme !
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Les
Chinois parlent de l’Europe.
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Heureusement
qu’il existe une information alternative.
Cela
ne signifie pas qu’il faut y prendre tout au pied de la lettre, mais qu’il
convient de considérer avec esprit critique, et parfois des pincettes, les
informations qui nous viennent des sites « occidentaux ».
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Effrayant !
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