Je
suis dans l’incapacité, faute de temps, de vous délivrer le billet du 5
décembre que je vous donnerai demain. Néanmoins, je ne résiste pas au plaisir
de porter à votre connaissance, pour aujourd'hui, cette opinion de PROUDHON (pour lequel j’ai une
certaine tendresse).
"[Il]
faut avoir vécu dans cet isoloir
qu’on appelle Assemblée nationale pour concevoir comment les hommes qui
ignorent le plus complètement l’état d’un pays sont presque toujours ceux qui
le représentent."
Ces
hommes ne représentent rien d’autre que des coalitions d’intérêts particuliers.
Ils passent leur temps à voter des lois dont le but et l’effet les plus
immédiats sont de nous contraindre, de nous taxer, de brimer nos libertés. Bien
des philosophes politiques l’ont dit : la démocratie ne peut évoluer que
vers le totalitarisme, l’écrasement de toutes les particularités locales,
communales et régionales, l’atomisation de la société et la destruction du lien
social. TOCQUEVILLE l’avait prédit, WEINSTEIN l’analyse, et Jean-Claude MICHEA
prouve que ce système va s’écrouler. Tant mieux, je ne le pleurerai pas !
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