samedi 16 décembre 2017

15 décembre 2017. Note Brève. Ils ont peur de ce qu'ils appelaient "la France moisie".

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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle, c’est de la faire aimer.
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Chers amis,

J’ai une montée rhino-moutardière à propension hivernale, en ce moment quand je les vois aduler, tous ces faux-culs, celui qu’ils ont méprisé pendant tant d’années.
Deux amis alsaciens m’ont envoyé, chacun séparément, cet article paru sur le site du Boulevard Voltaire (le samedi 9 décembre) à propos des obsèques de Johnny HALLIDAY. Il me semble intéressant de vous le faire connaître.
Je crois en effet que les élites n’ont pas perçu la portée sociologique ET politique de l’événement : cette foule constituée pour l’essentiel de ce que les racistes maghrébins et africains appellent les « faces de craie » représentait une certaine France, celle que déteste l’imbécile bernanosien Bernard-Henri LEVY, à qui nous devons en partie la catastrophe de la chaotique et actuelle Libye. Je ne tire pas exactement les mêmes conclusions que l’auteur de l’article. Mais ce dont je suis sûr, c'est que la France d'en-haut  a raison de craindre un brutal retour de flammes. La France moisie n'est pas si moisie que ça !

"Marine Le Pen n’a pas eu l’autorisation d’assister aux obsèques de l’icône du rock and roll. Surprenant ! Elle y avait toute sa place. Et son père sans aucun doute plus encore.
Formidable ! Inoubliable ! Exceptionnel ! Historique ! Une journée à la démesure du chanteur. Du jamais vu que l’on ne reverra jamais. Il y a eu Victor Hugo. Il y aura désormais Johnny Hallyday. Les médias ont rivalisé en superlatifs pour rendre compte de la mobilisation populaire lors des obsèques de l’idole des jeunes. Un million de personnes. Des Champs-Élysées à la rue Royale. Les caméras filment. Les images défilent. Et le constat s’impose. Brutal. Incroyable. Invraisemblable. Effrayant. La France de Johnny, celle qui suscite soudainement l’admiration des journalistes et de la classe politique, est celle qu’ils abhorrent habituellement. Ce 9 décembre 2017, Paris a rendez-vous avec la France des années 1960 et 1970. La France d’avant. La France moisie. La France du passé. La France repliée sur elle-même. Frileuse. Égoïste. La France des beaufs et des Dupont Lajoie. Celle de la Renault 12 et de la R 8 Gordini. Celle du paquet de Gauloises bleu et du vin qui rend heureux. La France qui s’est figée. La France qui doit disparaître. Le spectacle est saisissant. Pas de voiles. Pas de racailles. Pas de diversité. Pas de bandes qui cassent et qui pillent.
Il n’y a que la France de l’entre soi. Celle du vivre ensemble est restée à la porte. Quoi, ma gueule, qu’est-ce qu’elle a, ma gueule ? Les micros se tendent. Et les témoignages se succèdent. René. Marc. Laurence. Jean-Paul. Lucienne. Éric. Chacun raconte son anecdote. Souvent tendre. Parfois naïve. Toujours rafraîchissante. Mais le constat reste le même. Aux abonnés absents les prénoms venus d’ailleurs… La richesse du 9-3 n’est pas là. La jeunesse issue des quartiers, qui doit revivifier un pays à bout de souffle, ne vibre pas aux charmes de « Gabrielle ». Renaud Camus et son Grand Remplacement ont l’air malins. Rien n’est peut-être perdu.
La France d’en haut, rassemblée à l’église de la Madeleine, va probablement rattraper cette erreur de l’Histoire qui avance et de la roue qui tourne. Eh bien, non ! C’est la même France. Toujours aussi homogène. Acteurs. Chanteurs. Amis. Hommes politiques. Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. On se croirait à une émission de Maritie et Gilbert Carpentier. Comme si quarante années d’immigration n’avaient servi à rien. On comprend pourquoi Marine Le Pen a été déclarée persona non grata par la famille du défunt. Debout parmi les Français massés sur les trottoirs ou assise dans l’église au milieu des stars, elle aurait suscité une impression étrange. Et même franchement désagréable. Celle qu’un Le Pen avait été élu. Et que le grand ménage avait été réalisé."

Premièrement, je regrette aussi, mais c’était le choix de madame HALLIDAY, l’ostracisme qui a frappé Marine LE PEN. Elle avait été invitée, comme tous les parlementaires, à participer aux adieux religieux faits au rocker. On lui a fait savoir qu’elle n’était pas la bienvenue. Dommage, en ce moment rare d’union patriotique autour d’un homme qui, en dépit de son pseudonyme anglo-saxon, a bien représenté à sa façon, une certaine forme de culture populaire.

En second lieu, il me semble quand même avoir aperçu dans la foule quelques africains, plus tout jeunes certes, mais sans aucun doute affectés. Pas de généralisation donc.

Enfin et surtout, quoi qu’on en dise, ce rassemblement me semble être le sursaut d’un peuple qui se souvient d’appartenir à une patrie chrétienne. Monsieur MÉLENCHON peut cracher sa lamentable bile ici et là ! Ce qui le fait enrager, c’est bien cette résurgence de l’antique amour pour une civilisation, un art de vivre, une vision de l’homme fondamentalement opposés à son misérable laïcisme, à sa haine de toutes perspectives spirituelles susceptibles d’éclairer la vie humaine. Mais, comme l’indique la photographie en bas de cette note, sur un autre registre sans doute, BHL ne dit pas autre chose.









"Mon père était un araméen vagabond" (Deutéronome 26, 1-11).... Mais lui n'en avait pas tiré les mêmes conclusions que les descendants d'Abraham ! 

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