samedi 16 décembre 2017

16 décembre 2017. Nouvelles de la Dissidence. Le passé nous rattrape toujours !

-
Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle, c’est de la faire aimer.
-
1. LA CITATION DU JOUR.
-
Encore une citation de TRESMONTANT.

"En ce moment, le pendule est dans la direction de la négation. Tout se passe comme si l’Occident était plongé dans une sorte de haine de soi qui envahit tout. Il envisage son propre passé non simplement comme contenant des crimes, ce qui constitue un trait commun à toute civilisation, mais comme une série ininterrompue de ceux-ci : la conquête du Nouveau Monde, la colonisation de l’Afrique, l’exploitation capitaliste, la Shoah. Le « fardeau de l’homme blanc », dont KIPLING a fait une scie, prend une coloration ironiquement amère. En contrepartie, il arrive à l’Occidental de jeter un regard nostalgique sur d’autres civilisations, qu’il rêve innocentes, en tout cas à l’aune de sa propre culpabilité. La science historique nous a appris à prendre de plus en plus au sérieux la phrase d’Auguste COMTE : « Les vivants sont toujours et de plus en plus, gouvernés nécessairement par les morts : telle est la loi fondamentale de l’ordre humain. » [Catéchisme positiviste (1852,) I, 2. P.-F. PÉCAULT éditeur, Garnier-frères, Paris, 1909, p. 70]. Cela ne vaut pas uniquement pour le domaine de l’action humaine et de ses résultats. En biologie, DARWIN, à partir d’une œuvre publiée en 1859, sept ans après COMTE, nous enseigne que nous sommes les héritiers d’un passé qui remonte en arrière aux origines de la vie dans le « petit étang tiède » qu’il imaginait. L’astrophysique ajoute aujourd’hui : nous sommes les héritiers de toute l’histoire passée de l’univers. Notre corps est composé d’atome qui apparurent il y a des milliards d’années. Le passé ne se contente pas de nous guider ; il nous constitue ce que nous sommes."
In
Claude TRESMONTANT.
Sciences de l’univers et problèmes métaphysiques.
Éditions du Seuil, Paris, 1976. (Page 354.)
-
2. COMMENTAIRES.
-
Notre grand TRESMONTANT donne une leçon posthume à tous ces imbéciles qui fondent la vie actuelle, présente, sur un avenir qui n’existe pas encore, et dont nul ne peut dire avec une probabilité suffisante ce qu’il sera. Mais nous savons, même approximativement, nous savons ce qu’a été le passé, nous savons que nous sommes les héritiers d’un passé qui nous détermine. Celui qui nierait les conséquences souvent dramatiques de la Révolution (les vomissures bilieuses de Jean-Luc MÉLENCHON sur Louis XVI, Marie-Antoinette, MALESHERBE ou TRONCHET viennent nous le rappeler à point) ne pourrait rien comprendre à l’état actuel de notre patrie, notamment la laïcité militante qui en est une très belle expression (dans sa négation de l'influence du christianisme) ou la puissance écrasante de l’État qui dénie à toutes les communautés humaines de base, les bourgs, les petites villes, les provinces, et j’en passe, le moindre pouvoir politique et le moindre droit à déterminer ce qui est bon pour elles. C'est en raison de toutes ces erreurs que nous passons notre temps à battre notre coulpe, dans l'incapacité où nous sommes de discerner ce que notre patrie a apporté au monde, et les malheurs dont elle aurait pu l'accabler ou s'accabler elle-même. Ce qui est vrai de la France l'est de l'Occident tout entier. Personne ne veut voir que les spécialistes, les experts, les techniciens, les technocrates imposent aux citoyens, via l'appareil d'Etat, des contrainte insupportables et que nous ne voulons plus supporter.
J’aurai l’occasion, du reste, d'illustrer cette arrogance étatique et de revenir sur une possible éruption du genre de ND des LANDES ou de SIVENS qui est en train de murir dans une petite commune de l’Aveyron, Saint-Victor et Melvieu où EDF veut absolument implanter un énorme transformateur sur le ban communal en un lieu éminemment contestable, qui est contesté et qui sera défendu par la violence, hélas, dans la mesure où je sais de source sûre que le Commissaire enquêteur ne tiendra aucun compte des objections qui lui sont présentées, car son opinion est faite, c’est celle de l’état. Voilà une caricature de démocratie qui condamne définitivement un système centralisé qui confond intérêt général et bien commun.
-
3. REVUE DE PRESSE IMPERTINENTE.
-
Il était temps !

-
Comment peut-on faire confiance à des hommes qui se comportent comma ça ?

-
J’ai entendu cet interview, et j’ai été stupéfié de la beauté de la voix de ce jeune chanteur.

-
Une vue très saine de la laïcité ; ce n’est pas celle de Jean-Luc Le  Naufragé !

-
Un saint homme de la laïcité !

Aucun commentaire: