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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le
miracle, c’est de la faire aimer.
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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Encore
une citation de TRESMONTANT.
"En
ce moment, le pendule est dans la direction de la négation. Tout se passe comme
si l’Occident était plongé dans une sorte de haine de soi qui envahit tout. Il
envisage son propre passé non simplement comme contenant des crimes, ce qui
constitue un trait commun à toute civilisation, mais comme une série
ininterrompue de ceux-ci : la conquête du Nouveau Monde, la colonisation
de l’Afrique, l’exploitation capitaliste, la Shoah. Le « fardeau de
l’homme blanc », dont KIPLING a fait une scie, prend une coloration
ironiquement amère. En contrepartie, il arrive à l’Occidental de jeter un
regard nostalgique sur d’autres civilisations, qu’il rêve innocentes, en tout
cas à l’aune de sa propre culpabilité. La science historique nous a appris à
prendre de plus en plus au sérieux la phrase d’Auguste COMTE : « Les
vivants sont toujours et de plus en plus, gouvernés nécessairement par les
morts : telle est la loi fondamentale de l’ordre humain. »
[Catéchisme positiviste (1852,) I, 2. P.-F. PÉCAULT éditeur, Garnier-frères,
Paris, 1909, p. 70]. Cela ne vaut pas uniquement pour le domaine de l’action
humaine et de ses résultats. En biologie, DARWIN, à partir d’une œuvre publiée
en 1859, sept ans après COMTE, nous enseigne que nous sommes les héritiers d’un
passé qui remonte en arrière aux origines de la vie dans le « petit étang
tiède » qu’il imaginait. L’astrophysique ajoute aujourd’hui : nous
sommes les héritiers de toute l’histoire passée de l’univers. Notre corps est
composé d’atome qui apparurent il y a des milliards d’années. Le passé ne se
contente pas de nous guider ; il nous constitue ce que nous sommes."
In
Claude TRESMONTANT.
Sciences de l’univers et problèmes
métaphysiques.
Éditions du Seuil, Paris, 1976. (Page 354.)
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2. COMMENTAIRES.
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Notre
grand TRESMONTANT donne une leçon posthume à tous ces imbéciles qui fondent la
vie actuelle, présente, sur un avenir qui n’existe pas encore, et dont nul ne
peut dire avec une probabilité suffisante ce qu’il sera. Mais nous savons, même
approximativement, nous savons ce qu’a été le passé, nous savons que nous
sommes les héritiers d’un passé qui nous détermine. Celui qui nierait les
conséquences souvent dramatiques de la Révolution (les vomissures bilieuses de
Jean-Luc MÉLENCHON sur Louis XVI, Marie-Antoinette, MALESHERBE ou TRONCHET
viennent nous le rappeler à point) ne pourrait rien comprendre à l’état actuel
de notre patrie, notamment la laïcité militante qui en est une très belle
expression (dans sa négation de l'influence du christianisme) ou la puissance écrasante de l’État qui dénie à toutes les communautés
humaines de base, les bourgs, les petites villes, les provinces, et j’en passe,
le moindre pouvoir politique et le moindre droit à déterminer ce qui est bon
pour elles. C'est en raison de toutes ces erreurs que nous passons notre temps à battre notre coulpe, dans l'incapacité où nous sommes de discerner ce que notre patrie a apporté au monde, et les malheurs dont elle aurait pu l'accabler ou s'accabler elle-même. Ce qui est vrai de la France l'est de l'Occident tout entier. Personne ne veut voir que les spécialistes, les experts, les techniciens, les technocrates imposent aux citoyens, via l'appareil d'Etat, des contrainte insupportables et que nous ne voulons plus supporter.
J’aurai
l’occasion, du reste, d'illustrer cette arrogance étatique et de revenir sur une possible éruption du genre de ND des LANDES
ou de SIVENS qui est en train de murir dans une petite commune de l’Aveyron,
Saint-Victor et Melvieu où EDF veut absolument implanter un énorme
transformateur sur le ban communal en un lieu éminemment contestable, qui est
contesté et qui sera défendu par la violence, hélas, dans la mesure où je sais
de source sûre que le Commissaire enquêteur ne tiendra aucun compte des
objections qui lui sont présentées, car son opinion est faite, c’est celle de l’état.
Voilà une caricature de démocratie qui condamne définitivement un système
centralisé qui confond intérêt général et bien commun.
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3. REVUE
DE PRESSE IMPERTINENTE.
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Il
était temps !
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Comment
peut-on faire confiance à des hommes qui se comportent comma ça ?
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J’ai
entendu cet interview, et j’ai été stupéfié de la beauté de la voix de ce jeune
chanteur.
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Une
vue très saine de la laïcité ; ce n’est pas celle de Jean-Luc Le Naufragé !
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Un
saint homme de la laïcité !
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