Des centaines de milliers de
personnes ont voulu honorer par leur présence la mémoire de Johnny Halliday.
Elles se sont tenues dans un silence impressionnant pendant la cérémonie
d’adieu qui a eu lieu dans l’Église de la Madeleine. Voilà tout ce que trouve à
dire monsieur MÉLENCHON qui, non seulement fait preuve d’un sectarisme et d’une
intolérance qui le déshonore, mais insulte aussi le peuple, les petites gens,
qui n’ont pas les scrupules de vierge effarouchée qu’exprime ce message, un message que
l’on peut qualifier de ridicule, d’ignoble, et de révoltant.
Il signe définitivement le
naufrage de Jean-Luc ! Qu’il sombre donc et avec lui cette haine de tout
ce qui est spirituel et dépasse les horizons gris que cette société inhumaine
nous donne à apercevoir, à travers les initiatives de cet imprécateur.
1. HYMNE A LA HAINE.
De monsieur Jean-Luc MÉLENCHON, ce
message posté hier à 9 h 28. [En rouge, mes commentaires.]
"Samedi, jour anniversaire de la loi
de 1905 sur la laïcité de l’État, le président de la République, chanoine de
Latran, participe à une messe dans l’Église de la Madeleine [c’est une approximation, Jean-Luc : ce n’était pas une
messe, mais une bénédiction] monument religieux contre-républicain [comme toutes églises, Jean-Luc, cathédrales comprises ?], où la prostituée de l’Évangile
implore le pardon cu Christ [j’ai du mal à voir
le rapport avec le caractère contre-républicain de cette imploration de Marie-Madeleine ;
incidemment, vous qui défendez les femmes, cher Jean-Luc, vous auriez pu mentionner
qu’elle n’a pas eu peur des soldats romains et des pharisiens : elle était
avec Marie au pied de la Croix]. En face, l’Assemblée nationale [l’isoloir dont parle PROUDHON, qui est composé de gens qui
ne représentent RIEN].
Les rues qui mènent à ce bâtiment portent les noms des avocats de Louis XVI et
de Marie-Antoinette [sous-entendu : horresco referens, car il est clair qu’on
aurait dû les raccourcir tous les deux sans avoir recours aux artifices
captieux des avocats ; je pensais, Jean-Luc, que vous accordiez à tout accusé le
droit d’être défendu !] On voit ce que vaut la laïcité républicaine
de certains. [Je ne vois pas bien le rapport entre
Louis XVI, Marie-Antoinette et la laïcité républicaine.] Rappelons que
Clémenceau, vainqueur de la grande guerre [non,
monsieur, les vainqueurs ce sont nos soldats, leurs chefs et en dernier ressort, Clémenceau, pas Clémenceau tout seul] refusa d’entrer à Notre-Dame pour le Te Deum de la victoire." [Il refusa aussi les offres de paix de l’Empereur d’Autriche Charles,
transmises par ses cousins les Bourbon-Parme, sans doute pour les mêmes
raisons. Je veux bien que Johnny soit un mythe, mais s’il en est un de plus
grande envergure, c’est bien celui de Clémenceau, homme intolérant et
sectaire que l'on a mis au pinacle pour des raisons qui n'échapperont point aux esprits alertes et vigilants.]
2. HYMNE
À L’AMOUR.
Et
voici maintenant l’hymne à l’amour que ces centaines de milliers de personnes
ont pu entendre lors de la cérémonie d’adieu à Johnny et qui a été lu
merveilleusement. Comparez, je vous en prie, le ton, le souffle, la beauté de
cet hymne, et tendez à Jean-Luc une main secourable pour qu’il ne renie pas
Celui qui l’aime avec d’autant plus d’ardeur que lui Le déteste.
"L’amour
[la charité] est longanime ; la charité est serviable ; elle n’est
pas envieuse ; la charité ne fanfaronne pas, ne se rengorge pas ;
elle ne fait rien d’inconvenant, ne cherche pas son intérêt, ne s’irrite pas,
ne tient pas compte du mal ; elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais
elle met sa joie dans la vérité. Elle excuse tout, croit tout, espère tout,
supporte tout.
La
charité ne passe jamais. […]." (1 Corinthiens 13, 4-8.)
Du
balcon du ciel, Johnny, pourtant continuera de chanter : « Que je
t’aime ! ». Je ne vois pas d’autres explications à l’admiration que
portent au chanteur des millions de Français, que celle-ci : Johnny
donnait à voir au-delà des horizons gris à nous ouverts par Jean-Luc ; Johnny, à sa manière, était un
mystique. J’ai mis du temps à comprendre ce qui m’apparaît comme une vérité, et
je souris devant les taquineries que nous nous fait la Providence ! Elle a
donné à entendre à des millions de Français des paroles qu’ils n’avaient point
entendu depuis des lustres.
Jean-Luc
est en train de sombrer. Il a commis une mauvaise action. Et je crains qu’il
ait du mal à s’en remettre sur le simple plan politique. Le Président de la République,
lui, qui, je dois le dire, me surprend, a senti littéralement le frémissement
et la peine du peuple. Il convient de lui faire crédit de cette suprême
intelligence.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire