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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le
miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"[…]. L’assurance chrétienne repose
sur l’affirmation d’une réalité extérieure. Elle se fonde sur la certitude que
le monde existe, que les choses sont et qu’elles sont vraiment des choses ― ce
que dit aussi le simple bon sens. Mais le bon sens ne pèse pas lourd,
l’histoire des religions le montre, quand le christianisme ne le protège
pas."
In
G[ilbert]
K[eith] CHESTERTON.
L’homme éternel. 2e édition,
2e tirage (nouvelle traduction).
Dominique
Martin, Bouère, 2012. (Page 142.)
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2. COMMENTAIRES.
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CHESTERTON
dit là quelque chose d’essentiel qui, pourtant, semble être sorti de l’esprit de la
plupart des élites qui remplacent la réalité extérieure par des « réalités
fantasmées », tout droit sorties de leur cerveau, c’est-à-dire par des
idées. C’est ainsi que l’on remplace la réalité de la sexuation par une théorie
fumeuse, dite du genre, qui ne s’appuie sur aucune autre réalité que celle qui
a germée dans le cerveau de Judith BUTLER. Il est très rassurant de voir des
bambins, filles ou garçons, qui ne savent parler qu’à peine, se comporter
conformément à ce que dit la biologie, les premières avec une certaine douceur
de mouvement, les seconds avec brusquerie. Je l'ai constaté pas plus tard qu'avant-hier en emmenant promener ma petite-fille au parc de jeux. On peut rappeler des faits
scientifiques incontestables, comme les examens d’imagerie médicale qui montrent que le connectome (ensemble des connections neuronales) de l’homme n’est pas identique
à celui de la femme, on peut rappeler qu’il y a des centaines de différences génétiques entre l’homme
et la femme, rien n’y fait. Il apparaît que c’est la méchante société qui
impose des comportements masculins ou des comportements féminins aux hommes ou
aux femmes respectivement. Il convient de supprimer cette funeste oppression pour achever de libérer l'homme de ces chaînes épouvantables qu'est le sexe.
Entendons-nous
bien. Il existe des dysphories de genre ; elles sont considérées comme des
troubles qu’il convient de traiter comme le demande celui qui se sent femme ou
celle qui se sent homme. Le cas est rare, mais j’en ai connus plusieurs, dont
deux cas d’hommes désireux de devenir des femmes et qui ont fini par renoncer à
se faire opérer, et ont gardé leur sexe, en s’en servant alors, croyez-moi,
comme l’ordonne la nature… J’ai aussi connu le cas d’un homme devenu femme. Je
ne suis pas certain qu’il (qu’elle) n’ait pas regretté de s’être fait opérer.
Comme
le signalait un article dont j’ai donné récemment le lien, viendrait-il à l’idée
d’un chirurgien d’amputer un être humain qui se plaint d’avoir un bras et
désire s’en débarrasser ? Certes non… Mais on ampute bien des sexes.
CHESTERTON
a raison : ces réalités extérieures sont là. Elle se donnent à nous. Le bon sens du
peuple l’a perçu ; il ne se laisse pas mener en bateau par des imbéciles.. Et le triomphe des transgenres se célèbre surtout dans
les quartiers chics, fortement gentrifiés ou boboïsés.
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3. REVUE
DE PRESSE INSOLENTE.
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Si
vous ne pouvez lire qu’un article de cette revue, lisez celui-là !
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Lettre
de musulmans convertis au catholicisme au pape François.
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Bonne
analyse d’Élisabeth LÉVY.
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Honneur
à cette championne qui ne se couche pas devant les pétrodollars.
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Vive
la Hongrie, monsieur !
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L’Europe,
les bobos et l’islamisme !
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Stupéfiant
et tout à l’honneur des dirigeants égyptiens.
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