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Lisez
cela, les jeunes, et souvenez-vous-en quand vous ferez un devoir de philosophie !
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le
miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"Il faut distinguer soigneusement
la question du commencement ―
commencement de l’homme, commencement de la vie, commencement de la terre et du
système solaire, commencement de notre Galaxie, commencement de l’ensemble des
galaxies, c’est-à-dire de l’Univers ― et la question de l’origine.
"Distinguons ces deux notions de la
manière suivante. La question du commencement relève de l’histoire naturelle.
Par exemple, la question du commencement de l’Homme sur la terre relève de la
paléontologie. La question du commencement de telle espèce vivante relève de la
paléontologie, de la zoologie. La question du commencement de notre système
solaire relève de la physique cosmique. La question du commencement de
l’Univers relève aussi de la physique cosmique, de l’astrophysique.
"La question de l’origine est toute
différente. C’est une question philosophique, et même proprement métaphysique,
que nous allons aborder maintenant, et qui requiert une technique spéciale
d’analyse, comme nous allons le voir."
In
Claude TRESMONTANT.
Sciences de l’univers et problèmes
métaphysiques.
Éditions du Seuil, Paris, 1976. (Pages
22 et 23)
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2. COMMENTAIRES.
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La
lecture de ce livre est roborative, stimulante et entraîne la conviction. Je ne
saurais trop la recommander à ceux de nos jeunes qui s’intéressent à la question des
origines. Comme le note TRESMONTANT, il faut bien distinguer la question du
commencement, sur laquelle les avancées des sciences de la nature et de l’univers
jettent quelques lumières, sans toutefois éclairer ce coin prodigieux, ce coin
incroyable que l’on appelle la "singularité" et qui désigne ce qui était avant le
big bang.
Et
puis il y a la question des origines. Du néant, il ne peut sortir de l’être. Il
y a deux réponses possibles à cette question. (a) L’univers est tout l’être,
il est éternel, n’a pas eu de commencement et n’aura pas de fin. C’est la solution
adoptée par certains philosophes grecs (comme PARMÉNIDE). Il s’agit d’une
fausse solution. Nous savons de science sûre que l’univers a une fin, comme il
a eu un commencement. (b) La seconde solution celle qui s’accorde le mieux
avec les données de la connaissance scientifique, c’est qu’il y a eu une
création dont la cause ne peut être déterminée par la science, mais dont le déroulement
dans le temps a été exploré avec méthode et un grand degré de certitude.
Il
en résulte que le matérialisme qui fait de la matière le tout de l’être est une
doctrine erronée. Il n’en résulte pas cependant, hormis l’événement certain de
l’explosion initiale, que nous devrions croire à un Dieu personnel. On ne peut
arriver à cette conclusion que par deux voies : l’une, d’ordre
scientifique, indique qu’il semble exister dans le dessein de l’évolution ce
que les anglo-saxons appellent un intelligent
design, une conception intelligente ; la seconde, une fois que nous
sommes arrivés au bord de l’insondable précipice, est d’ordre spirituel, et
nous plonge dans le mystère de Dieu. Je ne vois pas d’alternative, sauf à
imaginer des scénarios tous plus improbables les uns que les autres, que l’expérience,
du reste, ne peut vérifier, et qui pour cette raison ne sont pas d’ordre
scientifique. Il s’agit tout au plus d’hypothèses hasardeuses.
Suite
au prochain billet.
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3. REVUE
DE PRESSE CURIEUSE, NOURRISSANTE OU BAROQUE.
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De
notre chère Elvire DEBORD, l’analyse d’un livre sur la prière avec le corps.
J’invite
les jeunes qui me font l’honneur de lire parfois ces billets, à lire totalement
celui d’Elvire. Il leur souviendra que je leur ai parlé du soma, du psuchè et du
pneuma, et que je les ai invités à mobiliser toutes les strates de leur être quand
nous disons ensemble le Notre-Père.
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Un
beau, un vrai, un excellent tweet de Gérard DEPARDIEU.
Et
quand il parle de journalistes, je le trouve très courtois !
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Voilà
une initiative qui confirme en tout point mon émerveillement devant cette
jeunesse inventive et aimante.
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De
quoi se mêlent-ils ? Vive la Hongrie, monsieur !
Il
est bon de souligner que le chargé d’affaires américains en Hongrie a été nommé
par OBAMA.
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Vive
Natacha POLONY ! Merdre à Libé, et aux
autres
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Ces
gens se moquent de nous !
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Et
enfin, des remarques sur la justice internationale à deux vitesses.
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