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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le
miracle, c’est de la faire aimer.
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"[…]. Le monde païen en tant que tel
n’aurait pas pris au sérieux l’idée qu’un enfant soit plus grand ou plus sacré
qu’un homme — autant dire qu’un têtard est plus grand et plus sacré qu’une
grenouille, ou, du point de vue rationaliste, que la fleur est plus belle en
bouton, la pomme verte meilleure que la pomme mûre. Ce sentiment aujourd’hui
partagé est un sentiment mystique, aussi purement mystique que le culte de la
virginité — en fait, c’est le culte de la virginité. Mais l’antiquité païenne
concevait beaucoup plus facilement le caractère sacré de la vierge que celui de
l’enfant. Nous en sommes donc venus à vénérer les enfants, pour différentes
raisons : en partie, peut-être, parce que nous les envions de faire aujourd’hui
ce que nous faisions hier, parce qu’ils jouent et s’émerveillent des contes de
fées. Mais, dans notre actuel amour de l’enfance, il y a une psychologie réelle
et subtile qui nous conduit plus loin et plus haut, mais qui n’est pas une découverte moderne : il y a deux mille ans, un
personnage historique nommé Jésus de Nazareth la connaissait déjà, lui qui
vivait dans un monde où rien ne pouvait l’aider à faire cette découverte. Le
Christ s’est montré par là vraiment humain, d’une humanité beaucoup plus
humaine que celle de son temps : à cause de lui, les hommes ont vu
l’enfance dans une autre lumière."
In
G[ilbert] K[eith] CHESTERTON.
L’homme éternel. 2e édition, 2e
tirage (nouvelle traduction).
Dominique Martin, Bouère, 2012. (Page
212.)
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2. COMMENTAIRES.
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Avec
cette citation, nous achevons la lecture du livre admirable qu’est L’homme éternel de CHESTERTON. Grâce au
ciel, nous sommes débarrassés depuis sept mois de la plus mauvaise ministre de l’éducation
nationale qu’oncques nous eûmes depuis des lustres : j’ai nommé madame
VALLAUD-BELKACEM. Ah ! Certes, ce n’était pas l’innocence enfantine qui
inspirait son action, et le respect qu’on doit à toute âme innocente. Ces
petits enfants, elle demandait qu’on les initie aux pratiques les plus diverses
et parfois les plus abjectes de la sexualité humaine. Elle en était revenue à
une période antique où l’enfant n’était qu’un objet, soumis aux caprices du pater familias. C’est avec l’adoration
des bergers, c’est avec la prosternation des mages que nous avons appris à
respecter l’enfance. Et c’est avec la bénédiction des loges et le matérialisme
le plus bestial que la belle carnassière s’escrimait à la souiller. Ne
me demandez pas de joindre à ce commentaire quelques photos et extraits des
livres dont elle recommandait la lecture par les instituteurs et les
institutrices. Vous seriez scandalisés. Elle fut, sans l’avoir voulu je l’espère,
une grande promotrice de la pédophilie.
C’est
au nom du même respect que l’on doit à l’enfant qu’il convient de ne pas le
priver de père ou de mère. Mais allez faire comprendre ça à des gens tournés vers
la satisfaction de leurs désirs ou de leurs pulsions. C’est impossible. Je m’efforce
d’être juste, croyez le bien, et je ne doute pas un seul instant qu’un couple d’hommes ou de femmes puisse aimer un enfant dont ils ne sont pas les géniteurs. Je dis
que ce n’est pas le meilleur, et que n’étant pas le meilleur, ce ne saurait être,
philosophiquement un bien.
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3. REVUE
DE PRESSE INSOLENTE.
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Il
est temps de réinventer le politique : non à son déclin.
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Illustration
partielle de la citation du jour.
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Et
en contrepoint :
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Eric
ZEMMOUR défend Alain FINKIELKRAUT.
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Belles
initiatives de ces mamans immigrées.
Elles
défendent ainsi leurs enfants et les protègent contre de possibles déviances.
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