dimanche 21 janvier 2018

21 janvier 2018. Note brève. In memoriam regis !

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Contrairement à ce que racontent les baveurs de la « République », la réaction de la foule massée sur la Place de la Concorde fut celle que raconte Fockedey dans ses mémoires. La voici :


"Le jour de l'exécution de Louis XVI fut pour la France, et pour Paris surtout, un jour d'amertume, de douleur, d'effroi et de deuil. La capitale était dans les angoisses. La presque totalité des maisons et des boutiques étaient fermées, des familles entières en pleurs. La consternation se lisait sur tous les visages qu'on rencontrait. Une grande partie des gardes nationaux, sur pied dès six heures du matin, semblaient eux-mêmes aller au supplice. Non, les scènes dont j'ai été témoin ce jour-là ne s'effaceront jamais de ma mémoire. Que de larmes je vis couler ! Que d’imprécations j'entendis contre les auteurs d'un tel forfait ! Ma plume recule, elle s'arrête devant l'énumération de tout ce dont je fus le témoin oculaire et auriculaire. L'assemblée ce jour-là fut morne et silencieuse, les votants du régicide étaient pâles et défaits ; ils paraissaient avoir horreur d’eux-mêmes." (In Souvenirs de Fockedey.)

Je sais que tel ou tel, dont mon ami strasbourgeois Vincent, vont déclarer que je ravive de vieilles haines – mais alors que les emmerdeurs de la laïcité ne viennent pas nous casser les pieds avec l’affaire Galilée (parfaitement connue et qui montre la duplicité de l’astronome), l’Inquisition (au sujet de laquelle courent les mensonges les plus éhontés) ou la guerre des camisards (qui fait l’objet d’une revisite partiale, notamment en omettant de signaler qu’elle a commencé avec le massacre du curé de Pont-de-Montvert et de sa suite par un commando de protestants, et qu’elle avait pour but de lutter contre le gouvernement légitime de la France, soutenue qu’elle était par des puissances ennemies [Genève par exemple]).
Louis-Marie me dira que la morale est relative au dasein et que nous ne pouvons juger avec nos yeux actuels ce qui se passa alors. Mais ce point de vue revient à justifier tous les crimes, ceux d’Hitler, comme ceux de Staline, de Mao ou de Pol Pot. Je soutiens fermement que les massacres, que ce soient les Assyriens, les Mongols ou les Nazis qui les ont commis, relèvent d’un jugement trans-spatial et transhistorique.

Je vous souhaite un bon dimanche, un dimanche de recueillement et de réflexion sur les significations actuelles des crimes passés ou présents. Et je vais m’efforcer d’aller manifester à la Marche pour la Vie. Ce me semble être cohérent.

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