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Et
toujours Simone WEIL.
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Rien
n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"[…]. La
liberté parfaite ne peut pas être conçue comme consistant simplement dans la
disparition de cette nécessité dont nous subissons perpétuellement la
pression ; tant que l'homme vivra, c'est-à-dire tant qu'il constituera un
infime fragment de cet univers impitoyable, la pression de la nécessité ne se
relâchera jamais un seul instant. Un état de choses où l'homme aurait autant de
jouissances et aussi peu de fatigues qu'il lui plairait ne peut pas trouver
place, sinon par fiction, dans le monde où nous vivons. La nature est, il est
vrai, plus clémente ou plus sévère aux besoins humains, selon les climats et
peut-être selon les époques ; mais attendre l'invention miraculeuse qui la
rendrait clémente partout et une fois pour toutes, c'est à peu près aussi
raisonnable que les espérances attachées autrefois à la date de l'an mille. Au
reste, si l'on examine cette fiction de près, il n'apparaît même pas qu'elle
vaille un regret. I1 suffit de tenir compte de la faiblesse humaine pour
comprendre qu'une vie d'où la notion même du travail aurait à peu près disparu
serait livrée aux passions et peut-être à la folie ; il n'y a pas de
maîtrise de soi sans discipline, et il n'y a pas d'autre source de discipline
pour l'homme que l'effort demandé par les obstacles extérieurs. Un peuple
d'oisifs pourrait bien s'amuser à se donner des obstacles, s'exercer aux
sciences, aux arts, aux jeux ; mais les efforts qui procèdent de la seule
fantaisie ne constituent pas pour l'homme un moyen de dominer ses propres
fantaisies. Ce sont les obstacles auxquels on se heurte et qu'il faut surmonter
qui fournissent l'occasion de se vaincre soi-même. Même les activités en
apparence les plus libres, science, art, sport, n'ont de valeur qu'autant
qu'elles imitent l'exactitude, la rigueur, le scrupule propres aux travaux, et
même les exagèrent. Sans le modèle que leur fournissent sans le savoir le
laboureur, le forgeron, le marin qui travaillent comme il faut, pour employer
cette expression d'une ambiguïté admirable, elles sombreraient dans le pur arbitraire.
[…]."
In
Simone
WEIL.
Oppression
et liberté.
Gallimard,
Paris, 1955. Collection Espoir.
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2. COMMENTAIRES.
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Quand
on considère l’évolution des sociétés dites développées, on constate que pour
deux raisons au moins, les emplois rétribués offerts aux hommes sont de moins
en moins nombreux. La première raison est que pour diminuer la peine de tous labeurs, l’humanité a inventé des moyens de plus en plus complexes pour
supprimer ou restreindre les efforts physiques nécessaires à la réalisation d'une tâche
donnée. Là où il fallait il y a encore un siècle vingt moissonneurs pour
engranger une récolte, une énorme moissonneuse-batteuse et son conducteur
suffisent aujourd'hui à l’affaire. Et il est clair qu’on ne peut s’en plaindre sous le
rapport que je viens de dire. La seconde raison est que pour augmenter les
profits en diminuant le nombre de salaires à verser à des employés, la grande
industrie a remplacé les hommes par des robots ou bien va le faire.
Mais,
comme le note Simone WEIL avec pénétration, une humanité composée d’hommes sans
travail sombrerait rapidement dans la passion ou la folie. Et la grandeur de l’homme,
c’est bien l’obstacle vaincu, l’obstacle auquel il se confronte et qui le force
ainsi à la discipline personnelle.
Le
revenu universel d’existence, à cet égard, est à la fois la solution à cette
raréfaction des emplois salariés, mais aussi le problème, car rémunérer un
homme pour un travail qu’il n’a pas fait ne peut combler son désir d’exister.
En somme, la nature et les obstacles qu’elle dresse devant nous, est un grand
maître de vie, et les utopies du transhumanisme sont la manifestation d’une folie
qui ne veut pas se nommer.
Il
est possible de dissocier le travail du revenu. La dispensation de prestations
sociales multiples ne respecte pas l’homme qui trouve sa dignité dans le
service qu’il peut rendre à société grâce à ses talents et à ses compétences.
Et du travail il y en a. Il suffit de le considérer non pas comme une contrepartie
à ces prestations, mais comme une contribution volontaire à la vie de la
société.
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3. REVUE
DE PRESSE INSOLENTE, CURIEUSE, BAROQUE, ETC.
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Il
existe des journalistes courageux.
Et ils entendent rester libres.
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Première
condamnation à mort de djihadiste en Irak.
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Voilà
ce que ça donne quand tout est décidé d’en-haut !
https://www.breizh-info.com/2018/01/22/87066/langourla-le-menee-opposition-migrants-reunion-publique
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Le
grand courage des gaucho-libertaires !
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Donald
TRUMP et la protection de la vie.
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Non,
il n’est pas fou dit André BERCOFF.
Et
il fait plutôt bien pour sa patrie.
Les
imbéciles s’acharnent pourtant contre lui.
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Avis
d’un militaire sur la sécurité dans notre patrie.
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Victoire
du bon sens ?
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