samedi 20 janvier 2018

20 janvier 2018. Nouvelles de la Dissidence. Grandeur et gaspillage, les deux mamelles du pseudo-progrès

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Nous continuons la lecture passionnante de Simone WEIL et son ouvrage (paru dans Oppression et liberté) intitulé Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale.
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. Depuis des années déjà l'agrandissement des entreprises s'accompagne non d'une diminution, mais d'un accroissement des frais généraux ; le fonctionnement de l'entreprise, devenu trop complexe pour permettre un contrôle efficace, laisse une marge de plus en plus grande au gaspillage et suscite une extension accélérée et sans doute dans une certaine mesure parasitaire du personnel affecté à la coordination des diverses parties de l'entreprise. L'extension des échanges, qui a autrefois joué un rôle formidable comme facteur de progrès économique, se met elle aussi à causer plus de frais qu'elle n'en évite, parce que les marchandises restent longtemps improductives, parce que le personnel affecté aux échanges s'accroît lui aussi à un rythme accéléré, et parce que les transports consomment une énergie sans cesse accrue en raison des innovations destinées à augmenter la vitesse, innovations nécessairement de plus en plus coûteuses et de moins en moins efficaces à mesure qu'elles se succèdent. Ainsi à tous ces égards le progrès se transforme aujourd'hui, d'une manière à proprement parler mathématique, en régression."
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2. COMMENTAIRES.
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Il n’y a pas grand-chose à rajouter à cette analyse de l’origine du gaspillage dans les entreprises, un gaspillage qui prévaut de la même manière, et pour les mêmes raisons, dans le fonctionnement de la grande machine administrative qu'est devenu l'Etat. Au fur et à mesure que l’État accroît son domaine de compétence, en effet, il crée des structures destinées à organiser et contrôler ledit domaine. Ces structures ne produisent aucun bien ; on ne peut pas dire qu’elles soient inutiles à l’État puisqu’elles lui donnent le moyen d’exercer ce contrôle. On peut simplement affirmer qu’elles créent des contraintes de plus en plus nombreuses, qu’elles imposent aux citoyens. De sorte que la vraie liberté, pour moi, ne saurait s’exprimer autrement que dans une vie retirée en un lieu le plus isolé possible, ou je puiserais mon eau dans une source qui m’appartienne, où j’utiliserais l’électricité produite par les pales d’une éolienne primitive ou par l’usage de la micro-hydraulique, et où j’éviterai au maximum le contact avec l’administration. Je ne pourrais hélas l’empêcher, car il est nécessaire et justifié de payer des impôts, mais je trouverais dans une saine tempérance la joie de m’être dégagé au maximum de ces règlements tous plus normatifs et stupides les uns que les autres. Bien entendu, j’aurais des voisins avec qui j’entretiendrais des relations d’amitié, de réciprocité et de services, avec qui je partagerais des loisirs.
L’affaire de l’aéroport de N.D. des Landes illustre à merveille le gaspillage étatique de nos deniers. Un premier ministre a enfin tranché une affaire qui dure depuis 50 ans. Combien ont coûté les études, les terrains, les expertises, les recours juridiques (plus de 170) au contribuable ? Quel sera le montant de la facture à régler en faveur de Vinci, l’attributaire léonin du contrat ? Et combien coûtera l’aménagement de l’actuel aéroport ?
Il n’est pas nécessaire de sortir de polytechnique pour affirmer qu’il y a là un énorme gâchis dont l’État et les Collectivités publiques qui ont eu à connaître du problème sont les seuls responsables.
Depuis des années, je me tue à dire que les experts et les techniciens  ont remplacé les politiques. Et j’affirme avec Simone WEIL qu’aujourd’hui, les pseudo-démocrates obligent les citoyens à être au service de l’État, alors que comme le dit ma chère Simone, la vraie démocratie consiste à mettre la société au service de la personne. On est loin du compte.
Décidément, Grandeur et Gaspillage sont les deux mamelles de l'Etat.
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE, SARCASTIQUE ET ACIDE !
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Je le découvre avec stupéfaction : monsieur ATTALI croit que nous avons une âme (putrescible, il est vrai).

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L’Incorrect met les choses au point.

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On ne peut être que d’accord avec ce journal.
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Djoko, c’est pour ça qu’on vous aime !

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Le plus ancien monastère du monde est en Égypte !

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Le grossium a encore sévi : aimer sa patrie, c’est pas bien !


Il appelle ça le nationalisme, l’imbécile. Il est vrai que ce « nationalisme » fait obstacle à son rêve de domination universelle par le fric.-
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Tous les enfants veulent avoir un père !


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Honneur aux Sentinelles Veilleurs debout !



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Le sourire de la bobote.


Plus de 50 000 PV distribués à Paris depuis le 1er janvier 2018

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