lundi 22 janvier 2018

22 janvier 2018. Nouvelles de la Dissidence. Contre les robots, la force de dire non !

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Nous n’en avons pas fini, tant s’en faut, avec notre chère Simone WEIL.
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. Enfin la troisième et dernière étape [du progrès technique] correspond à la technique automatique, qui ne fait que commencer à apparaître ; le principe en réside dans la possibilité de confier à la machine non seulement une opération toujours identique à elle-même, mais encore un ensemble d'opérations variées. Cet ensemble peut être aussi vaste, aussi complexe qu'on voudra ; il est seulement nécessaire qu'il s'agisse d'une variété définie et limitée à l'avance. La technique automatique, qui se trouve encore à un état en quelque sorte primitif, peut donc théoriquement se développer indéfiniment ; et l'utilisation d'une telle technique pour satisfaire les besoins humains ne comporte d'autres limites que celles qu'impose la part de l'imprévu dans les conditions de l'existence humaine. Si l'on pouvait concevoir des conditions de vie ne comportant absolument aucun imprévu, le mythe américain du robot aurait un sens, et la suppression complète du travail humain par un aménagement systématique du monde serait possible. Il n'en est rien, et ce ne sont là que fictions ; encore ces fictions seraient-elles utiles à élaborer, à titre de limite idéale, si les hommes avaient du moins le pouvoir de diminuer progressivement par une méthode quelconque cette part d'imprévu dans leur vie. Mais ce n’est pas le cas non plus, et jamais aucune technique ne dispensera les hommes de renouveler et d'adapter continuellement, à la sueur de leur front, l'outillage dont ils se servent."
In
Simone WEIL.
Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale.
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2. COMMENTAIRES.
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Il semble, là encore, que ces pages, écrites avant la deuxième guerre mondiale, éclairent d’un jour prophétique la situation actuelle de notre civilisation. Il est évident que, pour maximiser les bénéfices, les grandes entreprises et, dans une moindre mesure, l’État, tendent à remplacer les hommes par des robots ou des systèmes automatisés. Le développement de l’intelligence artificielle, des algorithmes, du stockage massif des données individuelles, visent à réduire notre espace de liberté et l’on peut imaginer que les progrès de l’imagerie médicale permettront de percer nos pensées. Mais aucun système au monde ne nous empêchera de dire non, en quoi se trouve, au point où nous en sommes réduits, notre véritable liberté. Mais celui qui dit non, pour que ce non ait du sens pour lui comme pour les autres, doit avoir aussi une image du oui, sinon, il ressemble à ce figuier stérile maudit par Jésus parce qu’il ne portait pas de fruits. Nous savons bien que notre oui à une certaine forme de vie ne peut s’opposer à la forcer écrasante des médias, de l’argent, de l’État, de toutes les formes d’oppression que représentent les objets addictifs : drogue, smartphone et i-phone, sites pornographiques. Mais du moins nous pouvons rester libre en mettant en accord (j’y reviendrai avec notre Simone) notre pensée et notre action. Je crois à la fécondité de l’exemple, et, figurez-vous que, parvenu ou presque, au terme de ma vie terrestre, ce sont des jeunes qui me le donne.
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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Misère des sans-abri : que faire ?

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Jean-Patrick GRUMBERG remet les pendules à l’heure.

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Lutter contre le racisme anti-blanc.


Mais j’ajoute, moi, qu’il faut lutter contre TOUS les racismes.
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Huit impôts et taxes nouveaux en moins d’un an !

C’est-y pas beau ?

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Un discours de Donald TRUMP sur la liberté et l’indépendance.

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Illustration de la citation du jour.

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Il paraît que parler de Louis XVI, disait Vincent, c’est attiser d’anciennes haines.

Et pourtant, on en parle : voici deux exemples.


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PMA, GPA et malheur infini des enfants qui en dérivent !


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