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En
vous annonçant la fin de la lecture du L’homme
éternel, j’ai été un peu vite. Il me reste en effet une dernière citation,
la véritable dernière cette fois-ci, que je livre à votre réflexion pour exciter
votre enthousiasme devant la merveilleuse vendange qui se profile dans l’Église.
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le
miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"Le
monde demeure surpris par ce renouveau vivace. J’ai parlé ailleurs des
reproches incohérents que certains lui font encore et de leurs conséquences
absurdes. Je me contenterai de dire ici que plus on l’attaque moins on l’explique.
À défaut de l’expliquer, je veux indiquer au moins la voie à prendre pour
trouver son explication et souligner surtout une de ses particularités. Tout
étrange qu’il puisse paraître, ce renouveau n’est pas nouveau. Il s’est même
produit plusieurs fois.
"Résumons-nous.
Dans la mesure où les derniers siècles ont vu un affaiblissement de la doctrine
chrétienne, ils n’ont fait que revoir ce que des siècles plus lointains avaient
déjà vu. La dernière fois, cela s’est terminé comme cela s’était terminé au
Moyen Âge et aux premiers siècles. Il est maintenant clair, mais ne cesse de le
devenir plus encore, que le refroidissement de la foi n’est jamais suivi de sa
disparition. Ce qui suit, c’est la renaissance de ce que la tiédeur avait fait
disparaître. Qu’il s’agisse du compromis arien ou des essais de compromis avec
le nominalisme ou même avec les cathares, la fin est toujours la même. Que ce
soit autrefois ou récemment, la renaissance de la théologie n’implique jamais,
voyons-le bien, la simplification ou la purification que le monde attend. Ce
qui renaît, c’est, tout simplement, la théologie de toujours. L’enthousiasme
pour les études théologiques marque constamment les moments de renouveau
doctrinal. Si le vieux répétiteur de théologie rasait son monde, c’est parce
que sa propre théologie le rasait et non parce qu’elle le passionnait. De son
propre aveu, il préférait l’étude du latin de PLAUTE à celle du latin
d’AUGUSTIN, l’étude du grec de XÉNOPHON à celle du grec de CHRYSOSTOME. À la
vérité, il s’intéressait davantage à une tradition morte qu’à une tradition
vivante. Bref, il barbait ses auditeurs parce qu’il était lui-même le digne
représentant d’une époque de foi tiède. Mais, s’ils l’avaient pu, ses disciples
l’auraient volontiers salué du titre presque effrayant, mais merveilleux, de
Docteur en théologie."
In
G[ilbert] K[eith] CHESTERTON.
L’homme éternel. 2e édition, 2e
tirage (nouvelle traduction).
Dominique
Martin, Bouère, 2012. (Page 277.)
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2. COMMENTAIRES.
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Je
l’ai dit à de multiples reprises. Je suis le témoin émerveillé de la
renaissance d’une foi vive, existentielle, incarnée, vécue chez de nombreux
catholiques. Telle amie suit des cours d’hébreu biblique à la catho et fait une
licence de théologie, tel autre ami en suit aux Bernardins et s’occupe des catéchumènes de la paroisse dont le nombre augmente chaque année. Je suis bouleversé de la
foi des catholiques africains, de leur manière d’accéder à la sainte communion,
du respect qu’il manifeste pour le sacrement de l’eucharistie. Et que dire de
ces adolescents et adolescentes, de ces jeunes gens et jeunes filles qui
viennent régulièrement à la messe du soir en semaine : lycéens ou
étudiants, il leur paraît plus important de servir d’abord Messire Dieu que les idoles rutilantes du monde.
Bien
entendu, je ne parle même pas des écrivains, de Rémi BRAGUE à Henri HUDE, de
Fabrice HADJADJ à François-XAVIER BELLAMY, de Michel ONFRAY (mais oui !) à
Michel HOUELLEBECQ (mais oui encore), des mouvements charismatiques qui accueillent
des foules ferventes dans leurs assemblées de prière (de Bethabara à Ain Karem –
pour l’évangélisation de rue, sans parler d’Annuncio) aux messes des jeunes,
bondées.
Il
faudrait encore mentionner ces étudiants et étudiantes qui donnent de leur
temps pour encadrer les jeunes des quartiers dans les patronages en plein essor
et renouveau (je prendrai pour exemple L’Oasis
de sainte-Jeanne de Chantal, ou le Color’Ado
de Sainte-Claire, Porte de Pantin).
Et
je pourrais encore témoigner des bouleversements et des conversions que j’ai
vus, de mes yeux vus, lors des retraites que des lycéens de terminale ont fait
dans telle ou telle abbaye. J’en ai accompagnés sur trois ans plus d’une
quarantaine, et nous restons en contact régulier.
Faits
comme tous les jeunes de leur âge, les jeunes hommes ont les mêmes tentations.
Seulement ils ont pris au sérieux l’enseignement de saint Jean-Paul II sur la
théologie du corps et ils prennent les moyens adéquats pour se garder du
vagabondage sexuel ou du flirt. Idem pour les jeunes filles.
J’ai
eu aussi l’immense joie de voir rentrer au couvent l’une de celles que j’avais
suivie de la cinquième à la terminale en catéchèse. Elle a évangélisé nombre de
ses condisciples, garçons et filles, par sa foi sans faille, sa charité, son sourire.
J’ai
le coeur rempli de joie devant ces merveilles de conversion, de foi, d’engagement.
À côté de ces invisibles mouvements de fond, les agitations ridicules et
stériles de la « Libre pensée » ou de monsieur MÉLENCHON paraissent dérisoires ; elles sont
simplement des symptômes d’une agonie prévisible et l’on ne peut que souhaiter
la mort de ces courants de pensée (non pas des hommes qui les animent bien sûr) qui ne font que
détruire, sans jamais ouvrir le moindre chemin de lumière à leurs adeptes.
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3. INFORMATIONS
DIVERSES, BAROQUES, CURIEUSES, PEU CONNUES.
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Voilà
longtemps que j’aurais dû vous donner ce lien.
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Sur
la théologie du corps, l’incarnation et l’importance de la chair.
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Un
jugement parmi d’autres.
Plus
prudent, je dirai que j’attends de voir.
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Et
dire que ça s’est passé dans une école qui se réclame du Bx Odoric de PORDENONE.
Odoric
de PORDENONE, franciscain, a été missionnaire en Chine (au quatorzième siècle), après avoir voyagé dans
de nombreux pays d’Orient dont l’Inde. Je me demande comment les responsables italiens
de cette école peuvent ne pas se sentir honteux devant une telle lâcheté.
Odoric, lui, n’a pas eu peur de prononcer le nom de JESUS devant les peuples de l'Orient lointain et mystérieux.
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Ex
oriente lux ! Les évêques du KAZAKSTAN parlent du mariage ! A lire
absolument.
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Enfin,
et pour terminer, le témoignage de ce confrère.
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