-
Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres,
pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
-
Avec
un jour d’avance, je reprends donc la publication de mes billets quotidiens !
Je vous demande de lire très attentivement les liens qui y sont joints. Ils éclairent en partie le propos du jour.
-
LES
IMBÉCILES VIRULENTS.
-
"Et
ce n’est pas fini. Il y a également cette catégorie spéciale d’imbéciles
virulents qui, pour en terminer une bonne fois avec Dieu, parlent aujourd’hui
de « guerre des dieux », et mélangent ainsi mon Dieu avec celui de l’adversaire ;
ils racontent alors que l’écroulement des tours, le 11 septembre, a réveillé
les « dieux monothéistes », lesquels à présent s’entretuent à travers
la planète, accumulant des tas de morts et appelant chaque jour les hommes à
plus de férocité sacrificielle au nom de la bonté divine.
Et
il y a tant d’autres crétins encore.
Le
nihilisme, le nihilisme nietzschéen, tout le monde peut le vérifier, est
désormais tout entier du côté des athées et il les brûle. Il est le bouillon
furieux dans lequel ils remuent. Leur haine de la vie, jusqu’à leur
extraordinaire stupidité, les empêche de comprendre que les massacres actuels n’ont
que les apparences des anciennes guerres de religion […].
In
Philippe MURAY.
Moderne contre moderne. Exorcismes
spirituels IV. Essais. Quatrième tirage.
Chapitre Dieu merci (Page 59).
Les Belles Lettres, Paris, 2010 (pour la
présente édition).
-
LÉO
À LA RESCOUSSE.
-
"[…] : le nihilisme est le rejet
des principes de la civilisation en tant que tel. Un nihiliste est donc un
homme qui connaît les principes de la
civilisation, ne serait-ce que manière superficielle. Un homme simplement
non-civilisé, un sauvage, n’est pas un nihiliste. […]. J’ai dit : la civilisation, je n’ai pas dit culture. Car j’ai remarqué que beaucoup
de nihilistes sont de grands amoureux de la culture, en tant que distincte de
la civilisation et opposée à la civilisation. Par ailleurs, le mot culture laisse dans l’indétermination ce
qu’est la chose qu’il s’agit de cultiver (le sang, la terre ou l’esprit) tandis
que le terme de civilisation désigne immédiatement le processus visant à faire
de l’homme un citoyen et non pas un esclave ; un habitant de cités, et non
pas un rustaud ; un être policé et non pas un voyou. Une communauté
tribale peut bien avoir une culture, c’est-à-dire produire des hymnes, des
chants, des ornements pour ses vêtements, pour ses armes, de la poterie, des
danses, des contes de fées et que sais-je encore, et en jouir ; elle ne
saurait cependant être civilisée. Je me demande si le fait que l’homme
occidental a perdu beaucoup de sa fierté antérieure, la fierté tranquille et
appropriée d’être civilisé, n’est pas au fondement du manque actuel de
résistance au nihilisme."
In
Léo STRAUSS.
Nihilisme et politique. Traduit de
l’anglais et présenté par Olivier SEDEYN. ("Rivage poche/Petite
bibliothèque". N°460. Collection dirigée par Lidia BREDA.)
Payot et Rivages, Paris, 2004. (Page 54.)
-
COMMENTAIRES
PERSONNELS.
-
Dans
la suite de l’extrait de notre cher Philippe MURAY, il y a une affirmation que
je n’ai pas voulu vous donner toute crue : elle tient en peu de mots :
les croyants n’ont plus la foi et leur violence est justifiée par la conscience
de l’avoir perdue. Léo STRAUSS donne un éclairage supplémentaire : les
amoureux de la culture que sont les journalistes des médias stipendiés, du
journal L’aliénation (Libération), du Monde, des Inrockuptibles
aiment la culture, idolâtrent le pauvre Olivier PY, sont des champions de l’avortement
et de l’euthanasie, en haineux qu’ils sont de la vie sous toutes ses formes.
Mais ils ne sont pas civilisés. Nous
n’avons pas su résister au nihilisme…
Alors
que doit faire le parieur bénédictin ? D’abord, il doit appeler un chat,
un chat, c’est-à-dire appeler péché ce qui est péché. Il n’y a pas à transiger
sur ce point ; il ne convient pas d’appeler bien ce qui est mal (c’est-à-dire
privation de bien). Ensuite, il doit donner l’exemple, un exemple non
ostentatoire ; il doit donc fermer sur lui la porte de sa chambre et se
tourner vers son Créateur. Il doit créer des réseaux d’amitié, de fraternité,
de communion de pensée, de prière. Il se moque de la publicité qu’on peut lui
faire, et même il la repousse. Il vit dans la certitude que celui qui a la foi
possède déjà ce qu’il espère, et il se moque complètement d’être fiché et d’avoir
été immatriculé par un petit crétin belge et son désinfo-lab !
-
ALORS
LÀ, IL FAUT TOUT LIRE.
-
Le
lent suicide de l’Europe !
Ils
confondent charité et idéologie.
Fausse
nouvelle : France 2 présente des excuses en forme de justification.
Comment
se débarrasser de Jupiter ? Est-il pervers ?
Par-ci
par-là !
Oui,
l’audace, c’est de dire non !
L’acte
et l’intention.
Chronique
des cinglés (suite et hélas pas fin !)
La haine de la vie !
Tout
finit par se savoir : une "chance pour la France" a bien égorgé le passager
du bus !
Il
était en situation irrégulière. Voilà ce que nous ne pouvons plus accepter. Il
doit purger sa peine, d’abord, puis être renvoyé manu militari dans son
cher pays d’origine.
D’où
la bonne question de Philippe BILGER :
Et
toujours les radars !
Les "chances pour la France", un article d'exportation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire