dimanche 5 août 2018

Dimanche 05 août 2018. Nouvelles du pari bénédictin : chronique des cinglés de la subvention

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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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POURQUOI CE BILLET ? POUR DIRE NON AUX CINGLÉS DE LA SUBVENTION. UN PY CHASSE L’AUTRE
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François PY, qui s’occupe du site Avenir de la culture, est l’homonyme du sinistre Olivier PY. Il fait régulièrement parvenir, à ceux qui sont intéressés par la culture, ce qui est une constante du parieur bénédictin, ce texte de protestation, et en quelque sorte, il sauve l’honneur du patronyme. Voici ce qu’il dit à propos du festival in d’AVIGNON, ordonnancé par le nouveau chevalier de la légion dite d’honneur, le susdit Olivier.

"Travestissement et transsexualité, troubles de l’identité sexuelle, éloge de la non-binarité, mais aussi contestation de la « domination patriarcale » : tout y est passé d’après le site du magazine Causeur
(25/07/2018).
Et tout ceci est payé par le contribuable à hauteur de 7,2 millions d’euros !
[…].
Certains spectacles étaient tellement dégoûtants que je suis gêné de devoir vous en parler. « Saison sèche », de Phia Ménard commence ainsi par un « je vais te claquer la ch… », en référence au sexe de la femme.
S’ensuit l’exhibition de sept femmes nues couvertes de peinture, qui sautent en poussant des cris, manifestant ainsi leur soi-disant libération du monde « masculino-centré », d’après Causeur.
Une autre représentation, appelée « Trans (més enllà) » – c’est-à-dire « Trans, au-delà » en catalan -, mettait en scène sept transsexuels qui ont infligé aux spectateurs le récit de leur transformation, de leurs déboires familiaux et de leur perception du regard des autres…avant de conclure par un appel moralisateur à la tolérance.Je suis aussi dans l’obligation de vous signaler « L’Invocation à la muse », de Caritia Abell et Vanasay Khamphommala. Abell est une artiste « queer » et Khamphommala se présente à la fois comme « musicien » et « chanteuse », autrement dit comme un homme et une femme en même temps ! Leur « spectacle » est peut-être le plus répugnant et le plus pervers de tous. Il met en scène un homme seulement vêtu d’une culotte en dentelle qui se fait torturer par une femme durant de longues minutes, un sac sur la tête, avant de laisser voir son visage fardé, de chausser des talons aiguilles et de chanter avec une voix aigüe. Tout ceci dans la cité des papes et devant un public non-trié où pouvaient donc se trouver des enfants !"
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UN AVIS AUTORISÉ SUR LES CINGLÉS DE LA SUBVENTION : CELUI DE PHILIPPE MURAY
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Notre cher Philippe répond à madame Florence KUNTZ en octobre 2003. La susdite lui demande de parler de la culture.

"Chère madame,

Vous me demandez de parler de culture : mais je ne sais pas très bien ce que c’est aujourd’hui, sinon une intimidation constante, une terreur religieuse et une prétention infinie. Le procès qui a été mené (et, bien entendu, mené à juste titre), dans la seconde moitié du XXe  siècle, contre les destructeurs et les haïsseurs totalitaires de la culture, n’exonère pas de se demander ce que cette dernière est devenue depuis.
[…].
La culture et l’art, dans la bouche des intermittents ou de leurs partisans, ne continuent pas la culture ou l’art, mais prolongent bien plutôt, sous des oripeaux esthétiques jamais critiqué, l’histoire increvable et séculaire de la conscience immaculée de la gauche dont commence seulement à apparaître, de nos jours, qu’elle est la longue histoire d’une tartufferie. Sous la répétition de ces vocables, historiquement et réellement, il n’y a nulle perpétuation ; car jamais les artistes, à aucune époque avant la nôtre, ne se sont voulus les réparateurs du « lien social », les médecins traitants de la communauté souffrante, les sauveteurs, les infirmiers, les rebouteux, les aides-soignants, les libérateurs, les rédempteurs d’un mnde en déroute.
[…].
Irresponsables, mais aussi stato-dépendants au dernier degré, ils constituent une sorte d’élite auto-désignée, une artistocratie, dont la bonne conscience, rusée autant que naïve, et l’illusion de guider le peuple, ne peuvent aujourd’hui que susciter une révolte instinctive et totale.
Mais le procès de l’imposture culturelle moderne n’a même pas encore commencé. Il se déclenchera lorsqu’on entendra pus partout qu’un seul cri : LES ARTISTOCRATES À LA LANTERNE."
In
Philippe MURAY.
Moderne contre moderne. Exorcismes spirituels IV. Essais. Quatrième tirage.
Chapitre Chère madame… (pages 145, 146 et 147, passim).
Les Belles Lettres, Paris, 2010 (pour la présente édition).
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LIENS UTILES.
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Un exemple illustratif de la malfaisance des cinglés de la subvention.


Sur les enfants !


Version réelle, version officielle, divergences !


Il y aurait donc une justice ?




Et le parieur redit !



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