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Au lieu d’un château fort dressé au
milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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LE CRIME INEXPIABLE.
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"Je pars du principe qu’il n’y a qu’un
crime inexpiable et un seul : approuver les conditions d’existence
contemporaines, le contemporain en soi, se réconcilier avec lui, se le
concilier. Ou encore l’ignorer, s’en détourner au profit d’une chaste méditation
sur la littérature éternelle. Mais pour penser cela, je n’ai malheureusement
jamais eu besoin de me maintenir,
comme vous dites, en état de désaccord, ce qui supposerait un effort de ma part
pour me retrouver tout à coup en « position critique ». Ces choses-là
se font beaucoup plus simplement, jour après jour, et pour ainsi dire d’elles-mêmes.
Il me suffit de prendre connaissance de ce qui se dit, se fait, se vit et s’écrit
quotidiennement pour que le grotesque, la sottise ou la malfaisance m’en saute
aux yeux. Après quoi, bien entendu, il faut faire ressortir tout ce grotesque
et cette malfaisance que personne ne semble voir. C’est un travail entièrement
esthétique. […]."
In
Philippe MURAY.
Moderne contre moderne. Exorcismes
spirituels IV. Essais. Quatrième tirage.
Chapitre C’est le sans-précédent qu’il faut écrire (Page 308).
Les Belles Lettres, Paris, 2010 (pour la
présente édition).
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CONTREPOINT
DU PETIT PRINCE : IL EXPLIQUE TOUT.
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"Bonjour,
dit le petit prince.
—
Bonjour, dit le marchand.
C’était
un marchand de pilules perfectionnées qui apaisaient la soif. On en avalait une
par semaine et l’on n’éprouvait plus le besoin de boire.
— Pourquoi
vends-tu ça ? dit le petit prince.
— C’est
une grosse économie de temps, dit le marchand. Les experts ont fait des
calculs. On épargne cinquante-trois minutes par semaine.
— Et
que fait-on de ces cinquante-trois minutes ?
— On
en fait ce qu’on veut.
Moi,
dit le petit prince, si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, je
marcherais tout doucement vers une fontaine. […]."
In
Antoine
de SAINT-EXUPÉRY.
Le
petit prince. (Très célèbre passage ; nombreuses éditions de ce chef d’œuvre.)
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COMMENTAIRES
PERSONNELS.
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Relever
le grotesque ? Par exemple, le saut puéril de cabri de monsieur MACRON saluant
la victoire de l’équipe de France au championnat du monde de football. Par
exemple, la photo de Jupiter, trônant sur un fauteuil le soir de la Nuit de la
musique, entouré qu’un quarteron de gays en bas résille. Par exemple, les
sorties de la furieuse Marlène SCHIAPPA : on en finirait pas de les citer,
tant la liste en est longue.
Relever
les sottises ? Par exemple faire payer aux entreprises les 8 premiers
jours d’arrêt maladie de leurs employés pour compenser les "largesses"
annoncées de la Sécu, c’est-à-dire reprendre d’une main, ce que l’on a donné de
l’autre. Par exemple, imposer 11 vaccins à tous les enfants, alors que l’utilité
de plusieurs d’entre eux est discutables (je vous rappelle que j’ai enseigné la
virologie pendant près de 40 ans). Par exemple, l’usage de l’écriture
inclusive, ou du ridicule féminin : une auteure, une professeure, etc.
Relever
la malfaisance ? La totalité des lois sociétales introduites par Normal
Ier alias François HOLLANDE. L’ineptie et l’inefficacité des mesures prises
pour canaliser, juguler ou prendre en charge l’immigration clandestine. Par
exemple, le bombardement unilatéral par La France et ses « alliés »
de positions syriennes pour des motifs qui se sont révélés totalement faux.
Et
puis vient le petit prince, sa fraîcheur et ses yeux grands ouverts sur le
réel. Il ne s’agit pas de bisounourserie, mais d’une conception respectueuse de
la vie humaine, de la nature, et du temps.
Le parieur bénédictin vit dans le présent. Il ne s'extrait pas de la condition contemporaine. Il en dénonce les méfaits mais ne s'exonère pas de sa responsabilité.
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LIENS
TRES, TRES UTILES.
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La
dictature en marche.
La
partition en cours.
Publicité
pour un homonyme, sans doute un parent éloigné.
Il
n’est pire sourd…
Bienvenue,
frères très aimés !
Les
crétins continuent de sévir : belle illustration de leur malfaisance.
Le
grand absent, à Grenoble, comme à Amiens.
C’est
en Espagne, pas en France hélas !
Afghan
contre Africain
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