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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres,
pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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PHILIPPE
MURAY PARLE DE L’HOMME DE GAUCHE.
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Notre
cher Philippe (parti trop tôt, hélas) constate que sous le prétexte de
supprimer toutes les aliénations qui privent l’homme de sa liberté, l’homme de
gauche crée de nouvelles et terribles aliénations.
"Bien
entendu, sur les ruines de l’autorité de jadis, s’élèvent de nouveaux conditionnements
implacables et de nouvelles règles disciplinaires tatillonnes ; mais il
est logique que les nouveaux dominants, si disjonctés soient-ils, et justement
parce qu’ils sont disjonctés, fourbissent leurs armes et mettent en place des
systèmes de contrôle ou de répression destinés à faire respecter coute que coûte
leur disjonctage devenu norme."
In
Philippe
MURAY.
Moderne
contre moderne. Exorcismes spirituels IV. Essais. Quatrième tirage.
Chapitre
À quoi sert encore la gauche ? (page
168).
Les
Belles Lettres, Paris, 2010 (pour la présente édition).
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ET ANDRÉ
FROSSARD, À DES LYCÉENS, DE LA LIBERTÉ DU CHRÉTIEN, DANS L’EXPÉRIENCE DE SA
CONVERSION.
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"Vous
me demandez qui je suis-je ? Je peux vous répondre : je suis un assez
trouble composé de néant, de ténèbres et de péché : il y aurait une forme
insinuante de vanité et s’attribuer plus de ténèbres qu’on en peut contenir, et
plus de péchés qu’on n’en pourrait commettre ; en revanche ma part de
néant est indiscutable, je sais qu’elle est ma seule richesse, et comme un vide
inépuisable offert à l’infinie générosité de Dieu.
Cette
lumière, que je n’ai pas vue avec les yeux du corps, n’était pas de celle qui
nous éclaire ou qui nous bronze ; c’était une lumière spirituelle, c’est-à-dire
une lumière enseignante et comme l’incandescence de la vérité. Elle a
définitivement inversé l’ordre ordinaire des choses. Depuis que je l’ai
entrevue, je pourrais presque dire que pour moi Dieu seul existe.
On
m’a dit souvent : « Et votre libre arbitre ? On fait décidément
de vous tout ce que l’on veut. Votre père est socialiste, vous êtes socialiste.
Vous entrez dans une chapelle, vous voilà chrétien. Si vous étiez entré dans
une pagode, vous seriez bouddhiste ; dans une mosquée, vous seriez
musulman ». À quoi je me permets parfois de répondre qu’il m’arrive de
sortir d’une gare sans être un train.
Quant
à mon libre arbitre, je n’en ai vraiment disposé qu’après ma conversion, lorsque
j’ai compris que Dieu seul pouvait nous sauver de toutes les dépendances
auxquelles, sans lui, nous serions inexorablement enchaînés."
In
André
FROSSART.
Dieu
en questions.
Desclée
de Brouwer, Stock/Laurence Pernoud, Paris, 1990. (Pages 28-29.)
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COMMENTAIRES
PERSONNELS.
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La
folle ambition de l’homme de gauche fut en son temps admirablement illustrée
par l’impayable Vincent PEILLON qui voulait soustraire l’enfant, grâce à l’école,
à toutes les déterminations : familiales, religieuses, sociales,
géographiques, linguistiques, ethniques, que sais-je encore. En somme, ce que l’homme
de gauche appelle aliénations et contre quoi il se bat, (comme Don QUICHOTTE
contre ses moulins-à-vent), ce sont les conditions naturelles dans lesquelles l’humanité
a baigné, jusqu’à ces temps de folie, conditions sur lesquelles se sont édifiées la
culture et les civilisations. Pour arriver à ce désencombrement total des déterminations
qui empêchent l’être humain de devenir libre, le susdit Vincent PEILLON pensait
à édifier une religion sans Dieu, mais avec son culte et ses rites.
Nous
voyons aujourd’hui que le dernier combat est celui qui porte sur une des
déterminations majeures, l’une des plus importantes, celle de la séparation :
séparation des sexes, séparation des âges de la vie, séparation des fonctions
sociales ou familiales. D’où l’intelligence artificielle, le transhumanisme,
les OGM, la GPA, la PMA, le clonage, la théorie du genre, etc.
Mais
il est des aliénations réelles, psychiques, physiques, morales et spirituelles
contre lesquelles l’homme de gauche semble bien désarmé : addiction à la
pornographie, au tabac, à l’alcool, au sexe, à la drogue, à internet, au jeu,
etc. Contre ces addictions dont les conséquences peuvent être terribles, il n’a
que l’arme dérisoire de la loi et de la réglementation : il est certes
plus facile d’ouvrir des salles de shoot, que d’éduquer les jeunes aux ravages
de la drogue en les leur montrant, et plus facile d’encourager l’usage du
préservatif que d’en indiquer les limites et le danger (eh ! oui !).
Le parieur bénédictin sait comme le dit saint Paul dans sa merveilleuse épitre
aux Galates, chapitre 5, vv22 ss :
"Mais
voici le fruit de l’esprit : amour, joie, paix, patience, bonté,
bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. En ces domaines, la loi n’intervient
pas ! Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses
passions et ses convoitises. Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la
conduite de l’Esprit. Ne cherchons pas la vaine gloire ; entre nous, pas
de provocation, pas d’envie le uns à l’égard des autres."
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LIENS
INTÉRESSANTS.
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Le
favori du monarque.
Chronique
des cinglés (suite et hélas pas fin !)
Sur
l’imposture de l’art contemporain (suite).
Sacrés
journalistes ! On croit rêver.
Une
découverte archéologique de premier plan. Elle demande cependant confirmation.
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