lundi 13 août 2018

Lundi 13 août 2018. Nouvelles du pari bénédictin. Être éclairé ce n'est pas être lumineux !

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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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HISTOIRE SOUFIE À MÉDITER.
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"Nasrudin est dans la rue sous un réverbère, il fait nuit, il est à genoux par terre. Un voisin passe et lui demande ce qu’il fait. Il répond qu’il a perdu ses clés. L’autre se met aussitôt par terre et commence à chercher pour aider son voisin dans la détresse. Au bout d’un moment comme ils n’aboutissent à rien, il lui demande s’il est sûr de les avoir perdues à cet endroit. Nasrudin répond :
— « Non,  je les ai perdues à la maison. »
Le voisin lui demande alors :
— « Pourquoi est-ce que tu les cherches ici ? »
Nasrudin rétorque :
— Ici c’est bien éclairé."
Histoire bien connue donnée dans la version de
Bernard DUREL.
Koans et Paraboles.
Association S’ASSEOIR – Strasbourg 2016.
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CONTREPOINT DE PHILIPPE MURAY.
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"[…]. L’Empire de l’hyperreconnaissance marque l’écrasement de toute vie privée et de tout domaine privé, définitivement, définitivement précipités dans les poubelles du négatif. Ce qui n’est pas exhibé, donc approuvé, est coupable ou n’existe plus. C’est aussi la raison pour laquelle, à l’inverse, ce qui est « bien » doit déferler dans la rue et se montrer à l’occasion d’une fête ou d’une parade. […]."
In
Philippe MURAY.
Moderne contre moderne. Exorcismes spirituels IV. Essais. Quatrième tirage.
Chapitre L’avenir tel qu’il parle (Page 250).
Les Belles Lettres, Paris, 2010 (pour la présente édition).
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COMMENTAIRES PERSONNELS.
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Les deux citations se correspondent et elles m’incitent à de très nombreuses réflexions. En voici trois :
(a) La première est d’importance fondamentale : ce qui est éclairé n’est pas, par définition lumineux. Et le besoin de reconnaissance exigée par les associations de toutes sortes, LGBT, antiracistes, antifascistes, anti-tout, n’est jamais que la demande d’être éclairé par l’opinion publique, les médias et les sondages, c’est-à-dire RECONNUES.
(b) La seconde est tout aussi importante : l’opinion publique, les sondages et les médias ne s’intéressent qu’à ce qui est visible, c’est-à-dire éclairé par je ne sais quoi ou je ne sais qui, et négligent ce qui n’est pas éclairé, mais peut cependant être lumineux. En d’autres termes, en se focalisant sur ce qui est éclairé, l’opinion publique, les sondages et les médias sont à la recherche de ce qu’ils ne peuvent pas trouver, car ils ne s’intéressent pas au réel, ils ne s’intéressent pas à l’être, ils ne trouveront pas la clé à la pauvre lumière d’un réverbère pseudo-démocratique, pseudo-libertaire, pseudo-libérateur. La clé il faut la chercher : le Royaume est au-dedans de vous, a dit Jésus. En somme, nos propres ténèbres intérieures peuvent devenir lumineuses pour nous, si nous marchons dans la Lumière.
(c) La troisième réflexion est la conséquence des deux premières : est qualifié de fasciste, de réactionnaire, d’obscurantiste, de rétrograde, tout ce qui relève de la vie intérieure (comme l’a déjà dit BERNANOS) et qui ne se laisse éclairer que par le Soleil de Dieu, par le Soleil de Justice.
Le parieur bénédictin ne se laisse pas intimider par les rodomontades médiatiques, pseudo-artistiques, pseudo-politiques, pseudo-opinionesques majoritaires. Il cherche ses clés là où il les a perdues, dans sa maison, dans sa demeure, dans l’intime de soi-même, dans ce face à face éblouissant avec le Créateur. Et c’est dans ce face à face qu’il devient capable de DISCERNER.
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LIENS TRÈS INTÉRESSANTS : NE PAS LES NÉGLIGER.
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Voilà une réalité laissée dans l’ombre !


Et une autre aussi, dissimulée par le mensonge d’état !

Nous ne laisserons pas faire.


L’affaire BENALLA, les Russes et le retournement des médias !



(Il pourra l’attendre encore longtemps !)

Chronique des cinglés (suite et hélas pas fin).


Il fallait s’y attendre.





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