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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des
terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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A
PROPOS DES MALFAISANTS, CET AVIS DE PHILIPPE MURAY…
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"Je
ne crois pas que cette redoutable institution qu’est Le Monde soit en train de sombrer ; mais il est sûr qu’elle a
soudain, par la grâce du livre de PÉAN et COHEN [Il s'agit du livre La face cachée du Monde], perdu un éclat qu’elle n’avait
d’ailleurs jamais possédé à mes yeux. La rapidité avec laquelle le feu s’est propagé
en dit long sur le désir de tous, et depuis longtemps, de voir flamber ce
vertueux bûcher des vanités. Qualifiée dès le début de « cabale » par
tous les cabaleurs professionnels qui œuvre dans le quotidien de malfaisance, l’opération
a connu un succès foudroyant alors même que les cabaleurs avaient cru pouvoir annoncer
précipitamment qu’elle échouerait ou ne durerait que le temps d’un soupir dans
un verre d’eau. Tous les verrous ont au contraire sauté l’un après l’autre et
le verre d’eau est, dans l’instant devenu torrent. Le Monde et ses nuisants n’ont même pas pu organiser un début de conspiration
du silence. Une sorte de « mur » s’est aussitôt lézardé. Ce n’est
encore qu’une lézarde, mais, derrière, se profilent maintenant en pleine
lumières les têtes tartuffières des vertuistes. Ils ont le teint vert. Ils ont
des sales gueules de vizirs. On peut considérer cette épisode comme l’échec de
l’Empire du Bien. Qui, hélas, en a connu trop peu jusqu’ici."
In
Philippe
MURAY.
Exorcismes
spirituels IV. Essais. Chapitre Pour qui
sonne le Bush ?
Les
Belles Lettres, Paris, 2010 [quatrième tirage]. (Page 285. Muray répond à des
questions de Peter COWELL.)
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CET
AUTRE AVIS DE LÉON BLOY.
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"S’il y eut jamais quelque chose de déshonoré, de
méprisé, de croupissant, de pollué et de défoncé, c’est assurément le
journalisme contemporain. Les bourgeois eux-mêmes, ces pourceaux augustes,
commencent à ne plus vouloir cette ordure pour leur dessert. Le talent qui n’a
pourtant pas d’autre exutoire immédiat que ce cloaque du chantage et de la
réclame est forcé de le traverser à la nage et s’y enlise neuf fois sur
dix."
In
N°546.
Léon BLOY.
Propos
d’un entrepreneur de démolitions (Éd. 1884). Fac simile de l’édition
originale.
Tresse,
Éditeur, Paris, 1884/Hachette Livre/BnF, SD [2017 ?] (Page 104.)
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ET
ENFIN CELUI DE CHESTERTON.
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"[…].
Dans les quotidiens de plus gros tirage et de plus forte influence dans cette
partie du monde, la responsabilité incombait à un gentleman connu sous un nom
qui paraissait singulier à la population étrangère au journalisme, de HIBBS
HOWEVER. Cet “However” avait été ajouté par plaisanterie à son nom en raison
des précautions compliquées dont il accompagnait ses jugements publics ;
de telle sorte que tout semblait dépendre des conjonctions “mais”, “cependant”,
“quoique” et d’autres mots comme ce “pourtant”… À mesure qu’il gagnait plus
d’argent (les directeurs et les propriétaires de journaux aiment ce style) et
que ses vieux amis se faisaient plus rares (car les amis les plus généreux
ressentent toujours une légère aigreur devant un succès qui n’a pas, lui, le parfum contagieux de la gloire) il se
résolut de plus en plus à se faire valoir comme « diplomate » :
comme homme qui dit toujours ce qu’il faut. Mais il n’était pas
intellectuellement à l’abri de la némésis.
À la fin, il devint tellement diplomate qu’il en sombrait dans des ténèbres
incompréhensibles. Les gens qui le connaissaient n’avaient aucune peine à
croire que ce qu’il avait dit était ce qu’il fallait, l’expression la plus
délicate, celle qui sauverait la situation ; mais il leur était
extrêmement difficile de découvrir ce que c’était. Dans sa jeunesse, il avait
été très fort, sur l’un des pires trucs du journalisme moderne : celui
d’écarter la partie essentielle d’une question
et de s’attacher visiblement à l’accessoire.
[…]."
In
Gilbert Keith CHESTERTON.
L’auberge volante. Traduit de
l’anglais et préfacé par Pierre BOUTANG.
Bibliothèque
l’Âge d’homme, Lausanne, 1990. (Page 74.)
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COMMENTAIRES.
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Que
Le Monde soit un journal malfaisant,
contemporain, approximatif, partial et boboïque n’est plus à démontrer. La dernière preuve en date est relative à la manière dont il a rendu compte d’une
pseudo-condamnation de la France dans l’affaire Baby-Loup, en omettant, par
exemple, de dire que cette condamnation n’en est pas une (Cf. https://www.causeur.fr/baby-loup-richard-malka-comite-onu-154019
), car ce comité Théodule onusien n’a aucune autre autorité que celle qu’il se
donne, et, si mes souvenirs sont exacts, il est présidé par l’Arabie saoudite,
un modèle de tolérance, en effet. Il a été malfaisant et malhonnête en tronquant la dépêche de l’AFP
qui avait interrogé l’avocat de Baby-Loup, maître MALKA. Ces gens nous prennent
pour des couillons.
Mais le parieur bénédictin ne s'arrête pas aux aspects superficiels et malfaisants du journalisme contemporain. Il s'efforce de trier les informations, il en recherche les sources, il lit beaucoup, notamment des philosophes et des penseurs, et il essaye de réfléchir et de confronter les nouvelles irréelles (au sens philosophique du terme) à la réalité et à sa propre expérience (On reviendra là-dessus sur qu'en dit Marcel DE CORTE).
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MES
CHRONIQUES.
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CHRONIQUE
DE LA CRISE DANS L’ÉGLISE.
CHRONIQUE
DES CINGLÉS.
CHRONIQUE
DES CHANCES POUR L’EUROPE ET DE CEUX QUI RESISTENT.
(Je
reviendrai sur les raisons qui rendent prévisibles ces comportements. Il s’agit
simplement de réfléchir un petit peu, avant de condamner en bloc.)
(En
effet, je n’ai pas envie d’être étranger dans mon pays.)
CHRONIQUE
DE LA MACRONIE.
(Cynisme
à l’état pur du jeune homme qui nous sert de président !)
(Exeat Jupiter !)
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