-
Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres,
pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
-
SAINT BENOÎT, PATRON DE L’EUROPE.
SAINT BENOÎT, PATRON DE L’EUROPE.
-
C’est
à l’occasion de sa visite au Mont Cassin, que Paul VI fit de saint Benoît l’un
des patrons de l’Europe. Voici en quels termes il s’exprime, dans le Bref Pacis nuntius :
"Messager
de paix, artisan d’union, maître de civilisation, et, avant tout, héraut de la
religion du Christ et fondateur de la vie monastique en Occident, tels sont les
titres qui justifient la glorification de saint Benoît, Abbé. Alors que s’écoulait
l’Empire romain désormais à son terme, que des régions d’Europe s’enfonçaient
dans les ténèbres et que d’autres ne connaissaient pas encore la civilisation
et les valeurs spirituelles, ce fut lui qui, par son effort constant et assidu,
fit se lever sur notre continent l’aurore d’une ère nouvelle. C’est lui
principalement et ses fils, qui, avec la croix, le livre et la charrue,
apporteront le progrès chrétien aux populations s’étendant de la Méditerranée à
la Scandinavie, de l’Irlande aux plaines de Pologne. […]."
Voir
le texte en italien dans
-
L’EUROPE
DE BRUXELLES VUE PAR PHILIPPE MURAY : MOMENTS JOUISSIFS.
-
"Il
faut laisser le moderne se dévorer entre lui ; et tenir la chronique
sévère de ce combat de tautologie, de cette tautomachie. N’importe quelle comédie,
de ce point de vue, est bonne à prendre. Quand il s’est agi en France ou en
Hollande de voter pour ou contre la Constitution européenne, il a été très vite
acquis et décrété que ceux qui avaient voté non auraient sans doute voté oui si
la Constitution s’était appelé traité ; et que ni les protestataires
partisans du non, ni les acceptataires partisans du oui, ne rejetaient bien
entendu l’idée européenne, et encore moins sa construction irrésistible, mais
que les uns et les autres, plus europhiles les uns que les autres, n’avaient un
léger différend qu’à propos de l’Europe en tant que fourrier de la
mondialisation ou limitateur des excès de celle-ci ; et qu’ils auraient
sûrement tous voté pour une autre Europe
si on en avait trouvé une.[…]. L’hypothèse même d’un rejet sauvage et radical
de « l’idée européenne » est devenue impensable ; et l’on s’estime
assez comblé de « pluralisme », dans ce domaine comme dans les
autres, quand on reconnaît qu’il peut y avoir désaccord, mais seulement à
propos du fonctionnement de la chose,
jamais à propos de la chose elle-même et surtout de sa désirabilité. Dans l’espace
infini du Moderne autonomisé, nul ne vous entendra plus jamais crier non au
Moderne."
Philippe
MURAY.
Moderne
contre moderne. Exorcismes spirituels IV. Essais. Quatrième tirage.
Préface (pages 12 et 13).
Les
Belles Lettres, Paris, 2010 (pour la présente édition).
-
COMMENTAIRES
PERSONNELS.
-
L’histoire
revient en force. Le mouvement de retour est venu du Brexit, et l’on ne saurait
assez remercier les peuples britanniques d’avoir dit non au grand machin qui
broie les patries, impose des normes étouffantes, et veut en plus répandre les
germes les plus dangereux du modernisme sociétal : mariage pour tous, IVG,
euthanasie (y compris celle des enfants comme en Belgique qui, à cet égard, a
donné un exemple qui SERA imité), légalisation de la GPA.
Les
juges de la CEJ ou de la CEDH sont tout entiers adonnés à la passion du
modernisme, certes pas à la lecture de la règle de saint Benoît.
Puis
est venu le groupe de Visegrad (Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie) qui
rétice de plus en plus à se soumettre aux diktats des grands fouille-merdes de
BRUXELLES.
Enfin,
l’Italie, elle aussi, a fait le choix de l’histoire.
Tous
ces pays, tous ces peuples acceptent les conséquences parfois douloureuses de leur choix. Les
menaces, les sanctions, les injonctions, les remontrances, ils s’en battent l’œil.
Ainsi se trouve remise en honneur la politique dont ARISTOTE disait qu’elle est
par définition imprévisible, tant que le choix est laissé libre aux peuples de
déterminer ce qui est bon pour eux.
Parieurs
bénédictins, nous faisons, nous, celui d’une Europe plurielle, débarrassée de
ces mirontons à la remorque des grossiums de l’économie, de la technique et des
médias. Plus vite cette Europe-là s’écroulera, mieux ce sera. Nous faisons le
choix d’une Europe respectueuse des différences, accueillante mais discernante,
priante, ouverte et, j’ose le dire, missionnaire.
-
LIENS
UTILISSIMES, NOMBREUX CERTES, MAIS A LIRE TOUS.
-
Chronique
des cinglés (suite et pas fin !) : un courageux lynché
médiatiquement.
C’est
en Italie que les choses bougent !
Absence !
Absence ! Pensez aux morts de la grande guerre, ce n'est pas très vendeur .
Que
Dieu l’accueille en son paradis.
Les
médias sont plus soucieux des idées dans le vent que de la vérité. Ils se taisent !
Ils se taisent ! Pas NOUS !
BENALLA
ou la patate chaude !
Les
juges, la Pologne et l’Europe ! Il est grand temps de se rebiffer.
La
Corse et les 80 km/h ! Sans compter ailleurs !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire