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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres,
pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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LÉON
BLOY VOUS ASSASSINE LE RELATIF QUE C’EN EST UN PLAISIR !
-
"Corollaire du précédent [Dieu n’en
demande pas tant !]. La plupart des hommes de ma génération ont entendu
cela toute leur enfance. Chaque fois qu’ivres de dégoût nous cherchâmes un
tremplin pour nous évader en bondissant et en vomissant, le Bourgeois nous
apparut, armé de ce foudre.
"Nécessairement, alors, il nous
fallait réintégrer le profitable relatif
et la sage Ordure.
"Presque tous, il est vrai, s’y
acclimatèrent, par bonheur, devenant à leur tour des Olympiens [Ô Jupiter ! Remarque personnelle et perfide].
"Savent-ils, pourtant, ces buveurs
d’un sale nectar, qu’il n’y a rien de si audacieux que de CONTREMANDER l’irrévocable, et que cela implique l’obligation
d’être soi-même quelque chose comme le Créateur d’une nouvelle terre et de
nouveaux cieux ? [C’est-à-dire d’être un adepte du
pari bénédictin !]
"Évidemment, si on donne sa parole
d’honneur que « rien n’est absolu », l’arithmétique, du même coup,
devient exorable et l’incertitude plane sur les axiomes les plus incontestés de
la géométrie rectiligne. Aussitôt, c’est une question de savoir s’il est
meilleur d’égorger ou de ne pas égorger son père, de posséder vingt-cinq
centimes ou soixante-quatorze millions, de recevoir des coups de pieds dans le
derrière ou de fonder une dynastie." [Ou de payer
un ventre étranger pour porter un enfant ! Tout ce qui est en rouge est de
votre serviteur.]
In
Léon BLOY.
Exégèse des Lieux Communs. Rivages
poche/Petite Bibliothèque. N°501.
Payot et Rivages, Paris, 2015. Section II.
Rien n’est absolu. (Page 15.)
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CONTREPOINT
DE JEAN-CLAUDE GUILLEBAUD.
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Sur la troublante pénombre dans
laquelle on avance.
"Cette impression est renforcée par l’incohérence
manifeste de certaines décisions judiciaires. Sur les mères porteuses ou sur
les prélèvements d’organes, sur la brevetabilité du vivant ou l’établissement « génétique »
de la filiation, une jurisprudence s’élabore au coup par coup, dans une
relative incohérence. Aux États-Unis, c’est le fameux arrêt Diamond vs Chakrabarty, rendu par la
Cour suprême, le 16 juin 1980, qui a ouvert la boîte de Pandore du
« brevetage du vivant ». En France, un des exemples les plus
flagrants d’incohérence est la décision de la Cour de cassation du 17 novembre
2000 : l’arrêt PERRUCHE. Il fera date. Cet arrêt accepte que soit
indemnisé un jeune handicapé au prétexte que la rubéole de sa mère n’avait pas
été diagnostiquée par le médecin, et donc que l’IVG n’avait pas pu être décidée
à temps. Comme le firent remarquer plusieurs juristes et nombre de spécialistes
effarés, on sanctionnait un médecin pour ne pas avoir… donné la mort. Le
préjudice pouvait donc être imputable au simple fait d’être né ! En outre,
la cour se réservait implicitement le droit de juger qu’une vie valait ou non
la peine d’être vécue. Comme si c’était son rôle…"
In
Jean-Claude GUILLEBAUD.
Le principe d’humanité.
Éditions du Seuil, Paris, 2001. (Page 25).
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COMMENTAIRE .
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De
la première de saint Jean 1, vv 5-6.
"La
nouvelle que nous avons apprise de lui, nous vous l’annonçons, c’est que Dieu
est lumière et qu’il n’y a point en lui de ténèbres. Si nous disons que nous
sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous
mentons, et nous ne PRATIQUONS pas la vérité."
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LIENS
UTILES.
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Sur
le Beau, le Bien et le Vrai.
Je
me pince pour ne pas rigoler.
Accueillante
et sainte Russie.
L’Evangile
en morceau choisi de monsieur Olivier PY.
Un
rapport en trompe-l’œil !
Merci
à nos cousins germains (si l’on peut dire !)
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