mercredi 1 août 2018

Mercredi 01er août 2018. Nouvelles du pari bénédictin. Marcher dans la Lumière, pas dans le relatif


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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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LÉON BLOY VOUS ASSASSINE LE RELATIF QUE C’EN EST UN PLAISIR !
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"Corollaire du précédent [Dieu n’en demande pas tant !]. La plupart des hommes de ma génération ont entendu cela toute leur enfance. Chaque fois qu’ivres de dégoût nous cherchâmes un tremplin pour nous évader en bondissant et en vomissant, le Bourgeois nous apparut, armé de ce foudre.
"Nécessairement, alors, il nous fallait réintégrer le profitable relatif et la sage Ordure.
"Presque tous, il est vrai, s’y acclimatèrent, par bonheur, devenant à leur tour des Olympiens [Ô Jupiter ! Remarque personnelle et perfide].
"Savent-ils, pourtant, ces buveurs d’un sale nectar, qu’il n’y a rien de si audacieux que de CONTREMANDER l’irrévocable, et que cela implique l’obligation d’être soi-même quelque chose comme le Créateur d’une nouvelle terre et de nouveaux cieux ? [C’est-à-dire d’être un adepte du pari bénédictin !]
"Évidemment, si on donne sa parole d’honneur que « rien n’est absolu », l’arithmétique, du même coup, devient exorable et l’incertitude plane sur les axiomes les plus incontestés de la géométrie rectiligne. Aussitôt, c’est une question de savoir s’il est meilleur d’égorger ou de ne pas égorger son père, de posséder vingt-cinq centimes ou soixante-quatorze millions, de recevoir des coups de pieds dans le derrière ou de fonder une dynastie." [Ou de payer un ventre étranger pour porter un enfant ! Tout ce qui est en rouge est de votre serviteur.]
In
Léon BLOY.
Exégèse des Lieux Communs. Rivages poche/Petite Bibliothèque. N°501.
Payot et Rivages, Paris, 2015. Section II. Rien n’est absolu. (Page 15.)
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CONTREPOINT DE JEAN-CLAUDE GUILLEBAUD.
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Sur la troublante pénombre dans laquelle on avance.
"Cette impression est renforcée par l’incohérence manifeste de certaines décisions judiciaires. Sur les mères porteuses ou sur les prélèvements d’organes, sur la brevetabilité du vivant ou l’établissement « génétique » de la filiation, une jurisprudence s’élabore au coup par coup, dans une relative incohérence. Aux États-Unis, c’est le fameux arrêt Diamond vs Chakrabarty, rendu par la Cour suprême, le 16 juin 1980, qui a ouvert la boîte de Pandore du « brevetage du vivant ». En France, un des exemples les plus flagrants d’incohérence est la décision de la Cour de cassation du 17 novembre 2000 : l’arrêt PERRUCHE. Il fera date. Cet arrêt accepte que soit indemnisé un jeune handicapé au prétexte que la rubéole de sa mère n’avait pas été diagnostiquée par le médecin, et donc que l’IVG n’avait pas pu être décidée à temps. Comme le firent remarquer plusieurs juristes et nombre de spécialistes effarés, on sanctionnait un médecin pour ne pas avoir… donné la mort. Le préjudice pouvait donc être imputable au simple fait d’être né ! En outre, la cour se réservait implicitement le droit de juger qu’une vie valait ou non la peine d’être vécue. Comme si c’était son rôle…"
In
Jean-Claude GUILLEBAUD.
Le principe d’humanité.
Éditions du Seuil, Paris, 2001. (Page 25).
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COMMENTAIRE .
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De la première de saint Jean 1, vv 5-6.
"La nouvelle que nous avons apprise de lui, nous vous l’annonçons, c’est que Dieu est lumière et qu’il n’y a point en lui de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne PRATIQUONS pas la vérité."
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LIENS UTILES.
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Sur le Beau, le Bien et le Vrai.


Je me pince pour ne pas rigoler.


Accueillante et sainte Russie.


L’Evangile en morceau choisi de monsieur Olivier PY.


Un rapport en trompe-l’œil !


Merci à nos cousins germains (si l’on peut dire !)


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