vendredi 1 septembre 2017

01er septembre 2017. Nouvelles de la Dissidence. On change de devise (c'est le cas de le dire !)

Chers lecteurs, à partir d’aujourd’hui, nous changeons de devise ! Nous devons à BERNANOS (encore lui) cet aphorisme ravageur qui réduit a quia le politiquement correct et tous les journalistes aux ordres !
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"[…]. Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer."
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. Mais pour ses adorateurs, l’argent n’est pas seulement un mal qui fait du bien et un bien qui fait du mal, ce fumier sur lequel poussent les fleurs de la civilisation, pour reprendre une image de ZOLA : il est aussi une consolation merveilleuse. Tant qu’on s’occupe à le gagner, à le garder, à le gâcher, il absorbe toute l’énergie, se suffit à lui-même, donne un sens parfait à la vie. Il est habité de puissances trop considérables pour souffrir la moindre concurrence. Comme le savait l’Église, il est le seul rival de Dieu, capable comme lui d’embrasser la multiplicité du monde dans son unité, de ne mettre aucune borne à son expansion. Il est une force spirituelle à vrai dire, le seul absolu que nous tolérions en période de relativisme." [Texte intégral.]
In
Pascal BRUCKNER.
Misère de la prospérité. La religion marchande et ses ennemis.
[Bernard] Grasset, Paris, 2002. (Page 52.)
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2. COMMENTAIRES.
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On ne saurait mieux dire ! 
C’est la raison pour laquelle tout régime politique qui met l’économie (dans sa forme moderne, capitalistique, laquelle n’a rien à voir avec le libéralisme, mais est liée à l’idée que l’homme moderne et progressiste se fait du progrès et de son infinitude théorique) en tête de ses préoccupations est voué à périr.
Bien sûr, "l’argent ne fait pas le bonheur, surtout pour les pauvres" disait l’inoubliable COLUCHE. Mais il ne s’agit pas de cet argent-là dans les propos de BRUCKNER. Il s’agit de l’argent idolâtré pour lui-même, amassé, entassé, retenu, veillé, surveillé jalousement par les banquiers, les spéculateurs, transformé en objet de commerce, au lieu d’être resté un simple moyen d’échange. Dites-moi à quoi peut servir d’amasser des moyens d’échange, si l’on n’a rien à échanger sauf des moyens d’en gagner toujours plus !
Vous comprenez pourquoi j’ai changé la devise de ce Blog. Il est facile en effet de prêcher sur l’iniquité de l’argent pervers, il est plus difficile de faire aimer cette opinion et de pousser à ne considérer l’argent que comme un serviteur, et non point un maître. Et je dois déjà moi-même me convertir.
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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Illustration de la devise nouvelle !


Il a dit la vérité, mais on n’aime pas cette vérité-là !
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HAMON menace de tout déballer !

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Valérie TRAITRESSE persiste et signe !

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"Le vent, nul ne sait d’où il vient, nul ne sait où il va !"


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Note d’un voyageur sur sa visite à Téhéran.


De mon point de vue, on ne sanctionne pas un pays qui a plus de 3000 ans d’existence et qui, au même titre que toutes les nations libres, conduit comme il l’entend sa politique.
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L’avis d’un médecin syrien sur l’islam.

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Un avertissement sans frais, où l’appel au discernement !



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