Chers
lecteurs, à partir d’aujourd’hui, nous changeons de devise ! Nous devons à BERNANOS (encore lui) cet aphorisme ravageur qui réduit a quia le politiquement correct et tous les journalistes aux ordres !
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"[…]. Rien n’est plus facile
que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer."
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"[…]. Mais pour ses adorateurs,
l’argent n’est pas seulement un mal qui fait du bien et un bien qui fait du
mal, ce fumier sur lequel poussent les fleurs de la civilisation, pour
reprendre une image de ZOLA : il est aussi une consolation merveilleuse.
Tant qu’on s’occupe à le gagner, à le garder, à le gâcher, il absorbe toute
l’énergie, se suffit à lui-même, donne un sens parfait à la vie. Il est habité
de puissances trop considérables pour souffrir la moindre concurrence. Comme le
savait l’Église, il est le seul rival de Dieu, capable comme lui d’embrasser la
multiplicité du monde dans son unité, de ne mettre aucune borne à son
expansion. Il est une force spirituelle à vrai dire, le seul absolu que nous
tolérions en période de relativisme." [Texte intégral.]
In
Pascal BRUCKNER.
Misère de la prospérité. La religion marchande et ses
ennemis.
[Bernard] Grasset, Paris, 2002. (Page 52.)
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2. COMMENTAIRES.
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On
ne saurait mieux dire !
C’est la raison pour laquelle tout régime politique
qui met l’économie (dans sa forme moderne, capitalistique, laquelle n’a rien à
voir avec le libéralisme, mais est liée à l’idée que l’homme moderne et progressiste se fait du progrès et de son infinitude théorique) en tête de ses
préoccupations est voué à périr.
Bien
sûr, "l’argent ne fait pas le bonheur, surtout pour les pauvres"
disait l’inoubliable COLUCHE. Mais il ne s’agit pas de cet argent-là dans les
propos de BRUCKNER. Il s’agit de l’argent idolâtré pour lui-même, amassé,
entassé, retenu, veillé, surveillé jalousement par les banquiers, les
spéculateurs, transformé en objet de commerce, au lieu d’être resté un simple
moyen d’échange. Dites-moi à quoi peut servir d’amasser des moyens d’échange,
si l’on n’a rien à échanger sauf des moyens d’en gagner toujours plus !
Vous
comprenez pourquoi j’ai changé la devise de ce Blog. Il est facile en effet de
prêcher sur l’iniquité de l’argent pervers, il est plus difficile de faire
aimer cette opinion et de pousser à ne considérer l’argent que comme un
serviteur, et non point un maître. Et je dois déjà moi-même me convertir.
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3. REVUE
DE PRESSE INSOLENTE.
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Illustration
de la devise nouvelle !
Il a dit la vérité, mais on n’aime
pas cette vérité-là !
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HAMON menace de tout déballer !
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Valérie
TRAITRESSE persiste et signe !
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"Le
vent, nul ne sait d’où il vient, nul ne sait où il va !"
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Note
d’un voyageur sur sa visite à Téhéran.
De
mon point de vue, on ne sanctionne pas un pays qui a plus de 3000 ans
d’existence et qui, au même titre que toutes les nations libres, conduit comme
il l’entend sa politique.
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L’avis
d’un médecin syrien sur l’islam.
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Un
avertissement sans frais, où l’appel au discernement !
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