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Rien n’est plus facile que de
prêcher la vérité. Le miracle, c’est de la faire aimer !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Au XXe siècle, nous avons
été témoins d’une nouvelle tentative pour reconstruire les rapports entre
morale et politique : dans les régimes totalitaires, c’est celle-ci qui
dicte les règles de celle-là. L’État définit ici non les seuls impératifs
politiques, mais aussi les fins morales de ses citoyens ; puisque rien
n’échappe à sa compétence, l’autonomie morale des individus n’a plus lieu
d’être.
"Benjamin CONSTANT, qui médite sur
l’absolutisme monarchique, la terreur révolutionnaire et la tyrannie
napoléonienne, a eu comme un pressentiment de ce danger totalitaire et, pour le
conjurer, a proposé une autre forme d’articulation entre morale et politique :
non plus la soumission de l’une à l’autre, ni leur séparation définitive, mais
l’introduction de l’autonomie individuelle en tant que principe légitime au
sein du politique/ Le « second principe » de CONSTANT, le droit de
l’individu à un territoire inviolable, assure l’insoumission de la morale à
tout autre impératif ; en même temps, il introduit dans la vie politique
un principe moral qui agit sur elle sans la dominer. CONSTANT imagine en effet
la situation de désobéissance civique allant à l’encontre de ce que l’on juge
être ses obligations morales (per exemple, le devoir d’hospitalité, ou de
non-dénonciation). Les individus ont des droits qui sont indépendants des lois
en vigueur et antérieurs à elles, que nous appelons les droits de l’homme. Ces
droits de décident pas de la politique des États, mais elles (sic) posent des limites que cette
politique ne doit pas transgresser ; elles (sic) constituent en même temps un terrain à partir duquel on peut
critiquer les lois et les institutions existantes. […]." [Texte intégral.]
In
Tzvetan
TODOROV.
Le
Jardin imparfait. La pensée humaniste en France. (Collection dirigée par
Jean-Paul ENTHOVEN ; Biblio essais ; Le Livre de Poche N°4297.)
[Le Livre de Poche], Grasset, Paris, 2006.
(Page 116.)
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2. COMMENTAIRES.
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Le commentaire que TODOROV fait de
Benjamin CONSTANT vient éclairer l’attitude qu’il convient d’avoir devant un
État qui entend nous imposer des normes et des obligations que notre conscience
réprouve. Il est parfaitement contraire aux droits de l’homme de créer un délit
d’entrave numérique à l’avortement. L’avortement n’est pas un droit, c’est un
drame. Il est tout aussi contraire aux droits de l’homme d’obliger des maires à
marier des personnes de même sexe, si leur conscience réprouve cette pratique.
Il va en être de même avec la loi sur la PMA. Il est parfaitement inacceptable
que l’état s’arroge le droit de régler la vie et la mort des hommes et de
décider de ce qui est bien et mal en cette matière.
Oui, les individus ont des droits
indépendants des lois en vigueur ; oui ces droits sont antérieurs à elles.
Et nous avons le devoir d’y désobéir si elles contreviennent aux Droits de l’homme,
dont le premier est le droit à la vie, et les Droits de l'homme s'appuie sur la loi naturelle. Je réclame le droit d'agir selon ce que ma conscience me dicte. Et ce que ma conscience me dicte trouve son double fondement dans cette loi naturelle et dans ce que dit Celui que notre péché a crucifié.
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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Le retour du beau français.
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Eh oui ! Culturelle qu’on vous
dit !
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Elle sue la haine de ce qu’est la
France par tous les pores de sa peau.
Si elle avait un peu de culture,
elle saurait que les Gaulois étaient passés maîtres dans l’art de la
charcuterie et du traitement du porc. Nous n’avons aucune raison d’accepter la
critique inconsidérée de cette furibarde.
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Et avec ça des persécutions !
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Avis au climatolâtres !
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Le gâchis états-unien en
Syrie !
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Une critique théâtrale magistrale
d’Elvire DEBORD.
et une autre d’un livre qui fera du
bruit en France.
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