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Rien n’est plus facile que de
prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. Il ne serait que trop facile
de montrer les inconvénients multiples que présente, d’une façon générale, la
diffusion inconsidérée d’une instruction qu’on prétend distribuer également à
tous, sous des formes et par des méthodes identiques, ce qui ne peut aboutir,
comme nous l’avons déjà dit, qu’à une sorte de nivellement par en bas : là
comme partout, la qualité est sacrifiée à la quantité. Il est vrai, d’ailleurs,
que l’instruction profane dont il s’agit ne représente en somme aucune connaissance
au véritable sens de ce mot, et qu’elle ne contient absolument rien d’un ordre
tant soit peu profond ; mais, à part son insignifiance et son
inefficacité, ce qui la rend réellement néfaste, c’est surtout qu’elle se fait
prendre pour ce qu’elle n’est pas, qu’elle tend à nier tout ce qui la dépasse,
et qu’ainsi elle étouffe toutes les possibilités se rapportant à un domaine
plus élevé ; il peut même sembler qu’elle soit faite expressément pour
cela, car l’« uniformisation » moderne implique nécessairement la
haine de toute supériorité."
In
René GUÉNON.
Le règne de la quantité et les signes
des temps. (Collection "Tradition".) Édition définitive établie sous
l’égide de la Fondation René Guénon.
Gallimard, Paris, 2015. (Page 92.)
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2. COMMENTAIRES.
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Les bobos de gôôôche, l’ancien
président démissionnaire du Conseil Supérieur des Programmes en tête, Michel
LUSSAULT, devraient lire ce passage de René GUÉNON. Il paraît que c’est
réactionnaire de sanctionner un élève parce qu’il écrit : « les
petitent filles » au motif que ledit élève a utilisé un pluriel et qu’il
peut en justifier l’emploi fautif par une pieuse excuse aux allures faussement grammaticales. Monsieur LUSSAULT est un membre particulièrement représentatif
du clan des imbéciles, si bien défini par BERNANOS, le clan des pédagos de
gôôôche qui appellent un ballon « référentiel bondissant », sans
doute pour simplifier l’apprentissage du français par des enfants qui font une
faute d’orthographe par mot.
En fait, une pédagogie prônée
par des imbéciles, est vide de contenu de connaissance. Elle inclut
nécessairement la haine de toute supériorité à l’exception de celle du
président du Conseil Supérieur des Programmes qui, ayant reçu l’onction de la
belle carnassière Najat, (heureusement rangée au placard par des électeurs pleins
de bon sens), croit qu’il peut tout imposer à des enseignants (dont la carrière
dépend étroitement du degré d’obéissance à l’idéologie égalitariste) et qui, protégé
par ces menaces institutionnelles, réclame qu’on respecte ses propres ruines.
Il est, paraît-il, réactionnaire
d’encourager les bons élèves et de sanctionner les paresseux, il est
réactionnaire d’apprendre les fables de La Fontaine à nos enfants, d’exiger qu’ils
sachent conjuguer et compter, connaître leurs tables de multiplication et
effectuer les opérations arithmétiques simples.
J’ai enseigné pendant 40 ans. J’ai
vu les ravages causés par le pédagogisme dans les copies de mes étudiants ;
orthographe vacillante ou nullissime, présentation désordonnée des idées,
écriture bâclée, pauvreté du vocabulaire, et j’en passe.
Quand on voit le soin que mettent
les lettrés chinois à écrire leurs lettres ou leurs manuscrits, celui des
scribes juifs à copier la Sainte Bible hébraïque, on en vient à conclure qu’ils
ont été habitués, par un long apprentissage, à respecter l’écrit, la lettre, la
parole et l’esprit. Monsieur LUSSAULT s’en moquait. Il est parti ! Bon
débarras. (Cf. http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/coignard-demission-de-michel-lussault-bon-debarras-27-09-2017-2160166_2134.php
)
En somme et pour résumer, non à monsieur LUSSAULT ! Oui à monsieur BLANQUER.
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3. REVUE DE PRESSE
INSOLENTE.
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Une enquête très intéressante et
qui va contre les idées reçues.
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Le CRAN manquerait-il de
cran ?
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Excellente analyse, réjouissantes
perspectives !
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Lidl et l’Église grecque.
Je n'ai point entendu nos évêques.
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Eugénie a raison : c’était
suicidaire.
On voit le résultat !
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Un beau succès, à conforter.
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Vive la Pologne, monsieur !
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