samedi 16 septembre 2017

16 septembre 2017. Nouvelles de la Dissidence.Les experts savent tout, mais ils ne savent que ça !

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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle, c’est de la faire aimer !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"La seconde branche de l’idéologie scientiste se manifeste dans le cadre des démocraties occidentales. Ses éléments ‒ tout est déterminé, tout est connaissable, tout peut être amélioré ‒ interviennent dans de nombreux aspects de la vie publique : l’oubli des fins que sont censées poursuivre les actions politiques ou morales (ou la disparition pure et simple de telles actions) ; la conviction selon laquelle ces fins découlent automatiquement des processus que décrit la science ; le désir de soumettre l’action à la connaissance. Économistes, sociologues et psychologues observent la société et les individus, et croient identifier les lois de leur comportement, la direction de leur évolution ; les politiciens et les moralistes (les « intellectuels ») incitent alors la population à se conformer à ces lois. L’expert remplace le sage en tant que pourvoyeur de fins dernières, et une chose devient bonne du simple fait qu’elle est fréquente. La liberté de choix est préservée, remarque Victor GOLDSCHMIDT, mais elle est exercée par « une collectivité technicienne », et non par des sujets autonomes. Cette proximité idéologique n’empêche pas cependant les régimes démocratiques de s’opposer aux régimes totalitaires : la pratique de ces États qui assurent la liberté des individus empêche que l’incitation ne devienne coercition, et que l’insubordination ne soit punie par l’enfermement ou la mort."
In
Tzvetan TODOROV.
Le Jardin imparfait. La pensée humaniste en France. (Collection dirigée par Jean-Paul ENTHOVEN ; Biblio essais ; Le Livre de Poche N°4297.)
[Le Livre de Poche], Grasset, Paris, 2006. (Page 41.)
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2  COMMENTAIRES.
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Dans un billet déjà ancien, j’avais cité un passage du livre de Marc WEINSTEIN (Marc WEINSTEIN. L’évolution totalitaire de l’Occident. Sacralité politique I. Hermann/Le Bel aujourd’hui, Paris, 2015.) ; il décrit minutieusement et analyse avec une rare rigueur les mécanismes de totalitarisation démocratique qui aboutissent à la destruction de la subjectivité sociale, des traditions locales ou nationales pour y substituer le règne des spécialistes et des experts, ou celui des comités Hyppolyte et Théodule, censés donner la bonne parole des "sages et des savants" pour éclairer le bon peuple. Nous sommes donc sommés d’obéir à ces irresponsables, non élus, de la bouche desquels sort la vérité (elle n'est pas toujours toute nue ! Loin de là ! Elle est souvent parée des atours de l'idéologie la plus crasse, qui n'est pas que scientiste).
TODOROV va plus loin. Il nous dit que les fins morales de l’action politique sont parfaitement oubliées, et même ignorées, au profit de l’efficacité (!!!) technicienne immédiate et dépourvue de sens. Nous avons tous les jours une illustration de cet aveuglement. Or le but du politique est de conduire les hommes à la fin qui leur est due. Est-il possible aujourd’hui de dire quelle fin les démocraties assigne à l’homme si ce n’est celui de la satisfaction de ses désirs immédiats, au détriment du sens ? Croit-on qu’il suffit d’avoir une voiture, une télévision, un smartphone, croit-on qu’il suffit d’aller en vacances pour être heureux ? Croit-on qu’un homme peut se satisfaire de la terrible solitude dans laquelle le laisse un État omnivore, carnassier, monstrueux et froid ?
Je ne vois qu’un moyen pour lutter contre ce totalitarisme. Faire comme si l’État n’existait pas quand il entend imposer des règlements, des lois, des normes ridicules ou immorales. Préférer le troc, l’échange gratuit de services, la recherche d’une certaine autosuffisance pour satisfaire les exigences de la nature : nourriture, toit, vêtements, privilégier des petits commerçants quand ils existent et n’avoir qu’un recours minimal aux « grandes surfaces ». Le lien social, la vie de quartier, la vie de l’immeuble, la courtoisie dans les escaliers et les ascenseurs. Non, je ne fais pas de morale. Chacun est libre d’en faire à sa guise. Mais il faut alors accepter les conséquences de ses choix et ne pas protester quand l’État veut s’occuper de tout. La dernière intrusion de l’État dans nos vies est celle de l’obligation ridicule de soumettre les enfants à onze vaccinations. Je suis bien placé, professionnellement, pour dire que la moitié d’entre eux sont inutiles, et qu’il y a d’autres moyens pour lutter contre certaines maladies infectieuses.

Un poème de Marc RUGGERI pour ces temps qui s’annoncent être de persécution !

Allons à la Croix, Chrétiens,
elle est notre port,
Prenons le ciel pour océan.
Allons à la Croix, Chrétiens,
elle est notre royaume,
et du Seigneur d’en-haut
le fief invisible.
Quelque bannière
qui vous relie au monde,
des exilés du Ciel
vous portez ici-bas
l’Étendard magnifique.
Elévations sur notre temps (été 2017)
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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Difficile de faire aimer la vérité !


Soutenons de toute nos forces un homme qui pense, qui pense droit et qui a le courage de le dire.
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Du boulot pour Marlène !

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Feu Pierre Bergé n’est plus là pour censurer.

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Des bébés à la carte !

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Comment être « de droite » ?


Pour moi, c’est assez simple : penser librement et dire librement et honnêtement ce qui est vrai, beau, juste. Inutile de se référer à un parti. Bien au contraire, se libérer de ce carcan. Et comme le dit Mathieu BOCK-COTE, faire preuve d’insoumission.
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Une salutaire mise au point sur MAURRAS.


J’ajoute que je partage l’avis du grand BERNANOS sur MAURAS. Georges rompit avec lui tout en restant fidèle à la monarchie.
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Question inutile : on connaît la réponse.


Monsieur CASTANER est le prototype des imbéciles.
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Une pro de la tronçonneuse !

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À propos de la moraline médiatique.

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