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Rien n’est plus facile que de
prêcher la vérité. Le miracle, c’est de la faire aimer !
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"La seconde branche de l’idéologie
scientiste se manifeste dans le cadre des démocraties occidentales. Ses
éléments ‒ tout est déterminé, tout est connaissable, tout peut être amélioré ‒
interviennent dans de nombreux aspects de la vie publique : l’oubli des
fins que sont censées poursuivre les actions politiques ou morales (ou la
disparition pure et simple de telles actions) ; la conviction selon
laquelle ces fins découlent automatiquement des processus que décrit la
science ; le désir de soumettre l’action à la connaissance. Économistes,
sociologues et psychologues observent la société et les individus, et croient
identifier les lois de leur comportement, la direction de leur évolution ;
les politiciens et les moralistes (les « intellectuels ») incitent
alors la population à se conformer à ces lois. L’expert remplace le sage en
tant que pourvoyeur de fins dernières, et une chose devient bonne du simple
fait qu’elle est fréquente. La liberté de choix est préservée, remarque Victor
GOLDSCHMIDT, mais elle est exercée par « une collectivité
technicienne », et non par des sujets autonomes. Cette proximité
idéologique n’empêche pas cependant les régimes démocratiques de s’opposer aux
régimes totalitaires : la pratique de ces États qui assurent la liberté
des individus empêche que l’incitation ne devienne coercition, et que
l’insubordination ne soit punie par l’enfermement ou la mort."
In
Tzvetan
TODOROV.
Le
Jardin imparfait. La pensée humaniste en France. (Collection dirigée par
Jean-Paul ENTHOVEN ; Biblio essais ; Le Livre de Poche N°4297.)
[Le Livre de Poche], Grasset, Paris, 2006.
(Page 41.)
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2 COMMENTAIRES.
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Dans
un billet déjà ancien, j’avais cité un passage du livre de Marc WEINSTEIN (Marc
WEINSTEIN. L’évolution totalitaire de l’Occident. Sacralité politique I. Hermann/Le
Bel aujourd’hui, Paris, 2015.) ; il décrit
minutieusement et analyse avec une rare rigueur les mécanismes de
totalitarisation démocratique qui aboutissent à la destruction de la
subjectivité sociale, des traditions locales ou nationales pour y substituer le
règne des spécialistes et des experts, ou celui des comités Hyppolyte et Théodule,
censés donner la bonne parole des "sages et des savants" pour éclairer le bon
peuple. Nous sommes donc sommés d’obéir à ces irresponsables, non élus, de la
bouche desquels sort la vérité (elle n'est pas toujours toute nue ! Loin de là ! Elle est souvent parée des atours de l'idéologie la plus crasse, qui n'est pas que scientiste).
TODOROV
va plus loin. Il nous dit que les fins morales de l’action politique sont parfaitement
oubliées, et même ignorées, au profit de l’efficacité (!!!) technicienne
immédiate et dépourvue de sens. Nous avons tous les jours une illustration de cet
aveuglement. Or le but du politique est de conduire les hommes à la fin qui
leur est due. Est-il possible aujourd’hui de dire quelle fin les démocraties
assigne à l’homme si ce n’est celui de la satisfaction de ses désirs immédiats,
au détriment du sens ? Croit-on qu’il suffit d’avoir une voiture, une
télévision, un smartphone, croit-on qu’il suffit d’aller en vacances pour être
heureux ? Croit-on qu’un homme peut se satisfaire de la terrible solitude
dans laquelle le laisse un État omnivore, carnassier, monstrueux et froid ?
Je
ne vois qu’un moyen pour lutter contre ce totalitarisme. Faire comme si l’État
n’existait pas quand il entend imposer des règlements, des lois, des normes
ridicules ou immorales. Préférer le troc, l’échange gratuit de services, la
recherche d’une certaine autosuffisance pour satisfaire les exigences de la
nature : nourriture, toit, vêtements, privilégier des petits commerçants
quand ils existent et n’avoir qu’un recours minimal aux « grandes surfaces ».
Le lien social, la vie de quartier, la vie de l’immeuble, la courtoisie dans
les escaliers et les ascenseurs. Non, je ne fais pas de morale. Chacun est libre
d’en faire à sa guise. Mais il faut alors accepter les conséquences de ses
choix et ne pas protester quand l’État veut s’occuper de tout. La dernière
intrusion de l’État dans nos vies est celle de l’obligation ridicule de
soumettre les enfants à onze vaccinations. Je suis bien placé,
professionnellement, pour dire que la moitié d’entre eux sont inutiles, et qu’il
y a d’autres moyens pour lutter contre certaines maladies infectieuses.
Un
poème de Marc RUGGERI pour ces temps qui s’annoncent être de persécution !
Allons à la Croix, Chrétiens,
elle est notre port,
Prenons le ciel pour océan.
elle est notre port,
Prenons le ciel pour océan.
Allons à la
Croix, Chrétiens,
elle est notre royaume,
et du Seigneur d’en-haut
le fief invisible.
elle est notre royaume,
et du Seigneur d’en-haut
le fief invisible.
Quelque bannière
qui vous relie au monde,
des exilés du Ciel
vous portez ici-bas
l’Étendard magnifique.
qui vous relie au monde,
des exilés du Ciel
vous portez ici-bas
l’Étendard magnifique.
Elévations
sur notre temps (été 2017)
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3. REVUE
DE PRESSE INSOLENTE.
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Difficile
de faire aimer la vérité !
Soutenons
de toute nos forces un homme qui pense, qui pense droit et qui a le courage de
le dire.
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Du boulot pour Marlène !
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Feu
Pierre Bergé n’est plus là pour censurer.
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Des
bébés à la carte !
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Comment
être « de droite » ?
Pour
moi, c’est assez simple : penser librement et dire librement et
honnêtement ce qui est vrai, beau, juste. Inutile de se référer à un parti.
Bien au contraire, se libérer de ce carcan. Et comme le dit Mathieu BOCK-COTE,
faire preuve d’insoumission.
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Une
salutaire mise au point sur MAURRAS.
J’ajoute
que je partage l’avis du grand BERNANOS sur MAURAS. Georges rompit avec lui
tout en restant fidèle à la monarchie.
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Question
inutile : on connaît la réponse.
Monsieur
CASTANER est le prototype des imbéciles.
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Une
pro de la tronçonneuse !
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À
propos de la moraline médiatique.
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