samedi 23 septembre 2017

23 septembre 2017. Nouvelles de la Dissidence. Les princes vont-ils enfin comprendre ?


Nous poursuivons la lecture d'un ouvrage essentiel de René GUÉNON.
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle, c’est de la faire aimer !

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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. Le monde n’est pas éternel parce qu’il est contingent, ou, en d’autres termes, il a un commencement ; aussi bien qu’une fin, parce qu’il n’est pas à lui-même son propre principe, ou qu’il ne contient pas celui-ci en lui-même, mais que ce principe lui est nécessairement transcendant. Il n’y a dans tout cela aucune difficulté, et c’est ainsi qu’une bonne partie des spéculations des philosophes modernes n’est faite que de questions mal posées, et par suite insolubles, donc susceptibles de donner lieu à des discussions infinies, mais qui s’évanouissent entièrement dès que, les examinant en dehors de tout préjugé, on les réduit à ce qu’elles sont en réalité, c’est-à-dire à de simples produits de la confusion qui caractérise la mentalité actuelle. […]."
In
René GUÉNON.
Le règne de la quantité et les signes des temps. (Collection "Tradition".) Édition définitive établie sous l’égide de la Fondation René Guénon.
Gallimard, Paris, 2015. (Page 46.)
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2. COMMENTAIRES.
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GUÉNON n’est pas un pilier de sacristie, tant s’en faut. Mais il est nourri de la spiritualité des grands penseurs de l’Orient, aussi bien musulmans qu’indiens. Il est très intéressant de voir que comme les philosophes chrétiens contemporains, il part d’un fait établi, celui de la contingence de l’univers et qu’il en déduit la nécessaire existence d’un principe transcendant qui a pour nous, disciples de Jésus, le nom de Père, le nom de Dieu.
Nous reviendrons sur le développement que GUÉNON donne au statut de la quantité dans notre monde moderne qui érige la prétendue transparence dans tous les domaines de la vie, publique comme privée, en ignorant qu’il y a dans tout être humain une région inviolable qui le spécifie dans son unicité et qui est le lieu où Dieu habite.
Les Princes vont-ils enfin comprendre ? Rien n'est moins sûr. Tant que l’humanité sera inspirée par la quantité, au détriment de la qualité (à partir de laquelle peut naître l’amour), il n’y a aucun moyen de la tirer du marasme dans lequel elle s’enfonce. Mais, comme je le disais hier, l’espérance chevillée au cœur, je sais et je vois blondir la moisson dans une jeunesse incroyablement généreuse et novatrice que j’ai la joie de côtoyer chaque semaine et qui m’enseigne tout en m’émerveillant.

Un superbe poème de Marc RUGGERI qui illustre la citation du jour.

N’aie crainte
en saisissant le heurtoir de la nuit,
Les ténèbres sont douces au parloir
meublé d’étoiles.
L’infini est là, à t’attendre,
et le cœur à cœur des Anges
aussi.
Elévations sur notre temps (été 2017)

Tous les poèmes de Marc sont superbes. Demandez-lui de figurer dans la liste de ses amis, car c’est à eux seuls qu’il en réserve l’accès.
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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La Seule voie d’avenir pour l’Europe.

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Éclatera, éclatera pas ? Ou le grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf.

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Une contribution essentielle de François-Xavier BELLAMY.


Vivre pleinement, en effet, c’est risquer !
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Des femmes réagissent contre l’idée de la GPA.

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Pas grave, c’est un chrétien ! La presse s’en fout !

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Monsieur de KERDREL n’est pas dans la ligne figaresque, non plus que monsieur RIOUFOL.


Il semble que le premier ait été viré et que le second soit sur un siège éjectable. Vive la liberté de la presse ! C’est d’autant plus curieux que je me suis laissé dire que monsieur de KERDREL était un ami, ou en tout cas un assez proche de monsieur MACRON.
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Une très belle analyse des plaidoiries de F. SUREAU devant le Conseil Constitutionnel, par Elvire DEBORD.

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