jeudi 7 septembre 2017

07 septembre 2017. Nouvelles de la Dissidence. Cheminer courageusement sur une arête !



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Encore un peu de BRUCKNER
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"[…]. Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer."
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. La nation est donc cet ensemble singulier à travers lequel j’accède à l’universel, un contrat et une contrainte entre individus dans le cadre d’un esprit hérité d’une tradition de vie en commun. La diluer brutalement dans un environnement plus vaste, la sacrifier sur l’autel des intérêts économiques, ce n’est pas nous offrir le mondial, c’est encourager toutes les régressions locales, régionales, tribales : d’où cette dialectique du satellite et du clocher qui règle nos échange avec l’extérieur puisqu’à la griserie d’accéder à la dimension planétaire, se mêle la crainte de disparaître dans l’indistinct."
In
Pascal BRUCKNER.
Misère de la prospérité. La religion marchande et ses ennemis.
[Bernard] Grasset, Paris, 2002. (Page 194.)
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2. COMMENTAIRES.
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Notre patrie vit très exactement ce drame que lui imposent les puissances d’argent, les puissances économiques lesquelles ont colonisé et parasité le monde politique au point d'en dévorer la substance. Oui, bien sûr, la France (et probablement est-ce là une des caractéristiques essentielles de son génie) a toujours pensé l’universel, mais elle n’a jamais renié, jusqu’à un passé récent, illustré par un quinquennat de médiocres et de traîtres à la patrie, qu’elle avait dans le concert des nations une place singulière, celle que lui valait, par exemple, la Déclaration des Droits de l’Homme.
Aujourd’hui l’amour de la mondialisation est l’encens que les gouvernants offrent aux idoles des grandes industries, des trusts, des banques. Mais les peuples ont la peau dure, et ils n’acceptent pas aussi facilement que ces messieurs le pensent, l’idée de se fondre dans une gouvernance mondiale réglée par le fric.
Nous défendons le droit d’être nous-même, y compris devant les étrangers qui pensent (à juste titre d’ailleurs) trouver sur notre sol la paix et la sécurité. La France a une longue histoire derrière elle ; elle a lutté contre l’impérialisme des Plantagenet, de la maison d’Autriche, de celle d’Espagne  ou celle de l’empire allemand (Cf. Bernanos) avec un succès qui n’a jamais été démenti par les faits. Elle luttera contre l'impérialisme islamiste.
Il a fallu la trahison des vieillards munichois, et aujourd’hui celle de la classe des intellectuels dits « de gôôôôche », des énarques, et d’une classe politique constituée d’oligophrènes, pour nous amener à réfléchir sur les moyens de rester nous-mêmes, sans renier la tradition d’accueil millénaire qui fut toujours la nôtre. En vérité, nous pouvons nous passer d’un gouvernement. Après tout, nos amis belges l’ont bien fait pendant plus d’un an, et n’ont pas arrêter de respirer pour autant ! Au contraire.
Certes, il est difficile de cheminer sur une arête, entre deux précipices, celui de la dilution dans le chaos mondial, celui du rabougrissement et du reniement de notre identité. Raison de plus pour courir ce risque. Il suffit d’avoir de l’autorité et du discernement.
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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Je le redis fermement. Lisez (au moins une partie de) ces articles !
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Deux poids, deux mesures.


Pas de mandat de dépôt à l’audience pour ces furies que l’on devrait renvoyer chez elles. Mais mandat de dépôt à l’audience et deux mois de prison ferme pour Nicolas Bernard-Buss qui avait osé défier Pépère, alias Normal Ier, alias François Hollande.
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Les idéologues ne le crient pas sur les toits, et pourtant !

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Défendre les langues régionales et déboulonner l’abbé Grégoire, en l’éjectant du Panthéon !

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Le racisme est de toujours et de partout !


Inutile de préciser que c'est une bête immonde !
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Nestlé s’y met à son tour : plus de croix sur ses yaourts grecs !

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Les larmes de la vierge de Syracuse.

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Un grand écrivain témoigne.

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Nous sommes complices des atrocités commises au Proche- et au Moyen-Orient !

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Le problème du Président.



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