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Nous continuons Tzvetan
TODOROV !
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le
miracle, c’est de la faire aimer !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Cependant, qui dit production du
nouveau dit aussi idéal en raison duquel on produit. Qu’est-ce qu’une espèce
végétale ou animale meilleure,
comment juger qu’un paysage est supérieur
à l’autre, par quels critères décidons-nous que tel régime politique serait préférable à celui qui existe ? La
réponse des scientistes serait (et c’est là leur troisième thèse) : les
valeurs découlent de la nature des choses, elles sont un effet des lois
naturelles et historiques qui gouvernent le monde, c’est donc encore à la
science de nous les faire connaître. Le scientisme consiste, en effet, à fonder
sur ce qu’on croit être les résultats de la science une éthique et une
politique. Autrement dit, la science, ou ce qui est perçu comme tel, cesse
d’être une simple connaissance du monde existant et devient génératrice de
valeurs, à la manière d’une religion ; elle peut donc orienter l’action
politique et morale. « Connaître la vérité pour y conformer l’ordre de la
société, telle est l’unique source du bonheur public », écrit CONDORCET (Vie de Turgot). Il s’agit là d’une
reconstruction établie à des fins stratégiques ; historiquement, c’est le
désir de mieux conduire les hommes qui ouvre les portes de leur connaissance
« scientifique ».
In
Tzvetan
TODOROV.
Le
Jardin imparfait. La pensée humaniste en France. (Collection dirigée par
Jean-Paul ENTHOVEN ; Biblio essais ; Le Livre de Poche N°4297.)
[Le Livre de Poche], Grasset, Paris, 2006. (Page
38.)
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2. COMMENTAIRES.
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Qui ne voit les limites d’une telle
conception scientiste ? Elle revient à remettre entre les mains de ceux
qui savent, les "savants", l’avenir de l’humanité. Ils savent, ils
savent mieux que les ignorants (ou ceux qu’ils déclarent tels), et par
conséquent, il leur revient la mission historique de guider les peuples qui
sont priés de céder à leurs injonctions. Je refuse catégoriquement d'accepter cette combine qui est tout le contraire de la liberté.
Cette conception, en effet, revient à
ignorer les fruits de sagesse accumulés par les âges dans les sociétés
agricoles (ah ! la suppression dramatique des haies en pays de bocage, pour augmenter les rendement, au nom du fric, et le retour à une antique pratique), chez les artisans ou les marchands qui tiennent éventaires sur les
marchés forains. Non, disent les "savants", les imbéciles si bien définis
par BERNANOS, non, ces gens ne savent rien, et il nous revient de les guider
pour leur plus grand bien, mais surtout pour le nôtre puisque notre savoir nous campe dans le clan
des chefs.
Or, c’est un fait avéré, il se
trouve que chaque progrès prétendu scientifique apporte avec lui son lot de
nuisance. Par exemple, l’automobile. L’automobile, c’est bien, mais la
pollution « c’est pas bien », donc on sanctionne les automobilistes
après les avoir incités à acheter des véhicules et à les changer
périodiquement.
En vérité, ces savants ne savent
rien. Ils sont sans le savoir tombés dans les filets tendus par Satan à l’aube
du monde : « Vous serez comme Dieu ». Et en effet, les hommes
connaissent le bien et le mal, mais, refusant de se référer à la transcendance
divine qui se révèle dans la Création (Cf. 1 Co 1), ils ont plongé et nous
plongent dans les ténèbres.
On pourrait multiplier les exemples
de ce fol orgueil : la PMA, la GPA. Puisque ça marche chez la Souris, ça
doit marcher chez l’homme. Puisque ça marche chez l’homme, c’est bon… Et bien
j’ose dire qu’il est temps, qu’il est grand temps de s’insurger contre ces
imbéciles qui savent tout et contre les lois inhumaines que nous prépare une
madame SCHIAPPA (qui signifie moyennant le changement des deux P en un V :
femme esclave). Il faut donc se préparer à la plus gigantesque manifestation
qu’on n’aura jamais vu en France, pour lutter contre l’initiative de ce ministre, une socialiste enragée, et un très bel exemplaire de ce que certaines
loges maçonniques ont de plus pervers et tordus en matière de manipulation des
foules.
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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Une bonne, une très bonne
nouvelle !
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Oui, monsieur JOFFRIN, Jésus
revient et à cause de vous, il continue
d’être en agonie.
Il le sera jusqu’à la fin du monde.
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Jean
MESSIHA a bien raison.
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Du
pape François, ces paroles de prudence et de bon sens :
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Guide
de survie des étudiants cathos !
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Pierre
BERGE, un adversaire, pas un ennemi.
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