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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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Je reçois ce matin, de mon ami
Dominique, cette lettre ouverte à l’intention de l’ectoplasme. Cette lettre est
signée, mais non sourcée. L’auteur de donne pas son adresse. J'ai tout lieu de croire qu'elle est authentique. Et je puis
affirmer, car j’ai enseigné la microbiologie (la virologie à STRASBOURG) que la
totalité des renseignements scientifiques avancés par le Dr Philippe PAUX est
exacte.
"Monsieur Macron, je
suis un criminel...
Monsieur Macron, médecin colonial,
médecin des Troupes de Marine, je suis un criminel contre l’humanité, je suis
un criminel contre l’humain.
Par vocation petit garçon je rêvais
d’aller soigner au fin fond de l’Afrique, de l’Océanie, de l’Asie. Adolescent
puis jeune étudiant, de toutes mes forces, j’ai travaillé, bossé, trimé pour
pouvoir soigner à travers le continent et porter la science pas seulement au
pays des Bantous, mais partout dans le monde où la France était présente. Ma
vocation, que j’ai assouvie depuis, était de rejoindre les ex-Colonies, sur les
pas de mes glorieux Anciens à l'âge, comme le disait le médecin colonial
Paul-Louis Simond, où l'esprit est exempt de préjugés, où les idées préconçues
ne viennent pas contrarier la poursuite du vrai, à l'âge des élans généreux, à
l'âge des enthousiasmes pour tout ce qui est vérité, lumière et progrès.
Mes héros n’étaient pas
footballeur, chanteur, acteur, mais médecins coloniaux exerçant dans les
conditions les plus extrêmes, dans ces pays tropicaux, sans la moindre
politique ou infrastructure de santé, où sévissaient des guerres
interethniques, le tribalisme, le féodalisme, l’esclavagisme, la famine,
l’irrationalité, la pensée magique, les mutilations rituelles sexuelles ou corporelles
et l’anthropophagie.
Je n’ai eu de cesse tout au long de
ma carrière de médecin de la Coloniale, des Troupes de Marine, au sortir de
l’illustre Institut de Médecine tropicale du Pharo à Marseille de représenter
mes illustres Anciens, de sauver parfois, de soulager souvent, de servir
l’humain toujours. Secourir était mon combat, sauver, ma victoire quelques soit
l’Homme, de Mopti, de Bobo-Dioulasso, de Grand Bassam, de Bouaké, de Korhogo,
de Brazzaville, de Bangui, de Ndjamena, de Moundou, de Bardai, de Hienghène, de
Lifou, de Maripasoula, de Camopi, de Paramaribo, de Mata-Utu, de Tchibanga, de
Brazzaville, et bien d’autres villages africains, sud-américains et océaniens.
Partout et toujours pour
l’Humanité, j’ai soigné, soulagé et prévenu, à pied, à cheval, par le ciel, par
les eaux des mers, rivières et rapides, dans les déserts, dans les montagnes,
dans les forêts, dans les ruines d’un tremblements de terre, dans les tempêtes,
dans le feu, sous le feu, mais jamais autant que mes Anciens qui ont pour
beaucoup donné leur vie et parfois la vie de leurs proches.
Monsieur Macron, ayez un peu de
respect, d’égard pour tous ces Hommes, pour vous criminels contre l’Humanité,
mais en fait les premiers « French Doctors », la modestie et l’humilité en
plus. Et comme le disait, il y a quelques années, le premier doyen de la
Faculté de médecine de Dakar « Y a-t-il au monde plus petite équipe d'hommes
ayant rendu plus de services à l'humanité souffrante? Y a-t-il au monde œuvre
plus désintéressée, plus obscure, ayant obtenu de si éclatants résultats et qui
soit pourtant ignorée, aussi peu glorifiée, aussi peu récompensée ? Qui peut
prétendre avoir fait mieux, où, quand et comment? »
Un peu d’histoire, Monsieur Macron.
Tous ces Médecins coloniaux, mes héros, sont associés à ces maladies dont
certaines ne vous sont pas connues et d’autres vous évoquerons probablement des
souvenirs plus de voyages que d’Histoire, l’Histoire que vous bradez par
clientélisme. Ces maladies sont parfaitement bien rapportées par Louis-Armand
Héraut, historien de la médecine.
La peste, cette maladie tueuse qui
élimina au XVe siècle un tiers de l'humanité et sema encore la terreur à
Marseille en 1720. C'est le médecin colonial Alexandre Yersin qui, découvrit à
Hong Kong le bacille qui porte désormais son nom. Quatre ans plus tard, à
Karachi, le médecin colonial Paul-Louis Simond démontre le rôle vecteur de la
puce du rat. Soulignons la mort héroïque en soignant des milliers de pestiférés
du médecin major Gérard Mesny en 1911, lors de l'épidémie de Mandchourie. On ne
peut oublier la mort tout aussi courageuse du médecin colonial Gaston Bourret
en 1917 dans son laboratoire de Nouméa. Enfin ce sont les médecins militaires
coloniaux Girard et Robic qui réussirent à mettre au point en 1932 à Tananarive
un vaccin anti-pesteux efficace.
La variole fit l'objet d'une lutte
constante dès les premiers temps de la colonisation aussi bien en Afrique qu'en
Asie. L'action sans défaillance du Service de santé des troupes coloniales a
contribué de façon décisive à l'éradication de cette maladie effroyable qui,
faisait en France 10 000 victimes par an à la fin du 18e siècle. La
vaccination, qui se faisait au début de bras à bras fut grandement améliorée
quand on put inoculer le virus à partir de jeunes buffles, créer des centres
vaccinogènes et transporter, grâce à Calmette, lui aussi médecin colonial, la
lymphe vaccinale en tubes scellés.
La fièvre jaune, affection virale
redoutée, endémique en Afrique et Amérique, fit des incursions dans les ports
européens au XIXe siècle (20 000 morts à Barcelone). Elle fit de très
nombreuses victimes dans le corps de santé colonial, comme en témoignent les
monuments de Dakar et de Saint-Louis du Sénégal. Il faut attendre 1927 pour que
le médecin colonial Laigret puisse obtenir un vaccin grâce au virus recueilli à
Dakar sur un malade. Par la suite la vaccination par le vaccin de Dakar et le
vaccin américain Rockefeller permit d'obtenir rapidement un contrôle
quasi-complet de cette affection souvent mortelle.
Le paludisme, dont le parasite responsable, l’'hématozoaire, fut découvert par le médecin militaire Alphonse Laveran à Constantine en 1880. Le paludisme reste la principale cause de mortalité infantile sous les tropiques. Il faisait et fait partie du quotidien du médecin tropicaliste. Les premiers médecins qui s'acharnèrent à le combattre à travers son vecteur, le moustique, furent surnommés par les autochtones les "capitaines moustiques ». Le médecin colonial Victor Le Moal s'illustra particulièrement dans cette lutte anti- moustique à Conakry.
Le paludisme, dont le parasite responsable, l’'hématozoaire, fut découvert par le médecin militaire Alphonse Laveran à Constantine en 1880. Le paludisme reste la principale cause de mortalité infantile sous les tropiques. Il faisait et fait partie du quotidien du médecin tropicaliste. Les premiers médecins qui s'acharnèrent à le combattre à travers son vecteur, le moustique, furent surnommés par les autochtones les "capitaines moustiques ». Le médecin colonial Victor Le Moal s'illustra particulièrement dans cette lutte anti- moustique à Conakry.
La maladie du sommeil ou
trypanosomose, parasitose particulièrement redoutable, atteint le système
nerveux central en provoquant une apathie, des troubles du comportement et un
état de délabrement organique cachectique extrême qui aboutit à la mort.
Nombreux sont les médecins qui furent contaminés en la combattant, et parfois
en sont morts. Cette affection dépeuplait en Afrique noire des régions entières.
Elle fit très tôt l'objet d'études qui vont permettre au médecin colonial
Jamot, grand nom de la médecine tropicale de développer son action.
La lèpre, une autre vieille
connaissance, quasi disparue d'Europe, atteint la personne dans son apparence
physique ainsi que dans sa dimension sociale. Marchoux va organiser la lutte
contre cette maladie mutilante, lutte qui sera poursuivie et développée par le
médecin général Richet en collaboration avec Daniel Follereau. De nombreux
médecins coloniaux se consacreront à cette lutte difficile, dont Léon Stevenel
qui isola le principe actif de l'huile de Chaulmoogra, seul médicament d'une
certaine efficacité avant qu'apparaissent les sulfones.
La méningite cérébro-spinale à méningocoque, endémo-épidémique en Afrique tuant encore et toujours des milliers d’enfants, dont certains dans mes bras, au Burkina-Faso à Bobo-Dioulasso, au Mali à Djenne, dans une zone que l’on nomme encore la ceinture de Lapeyssonie du nom d’un illustre médecin colonial qui a tant dispensé aux pays sahéliens et qui a transmis son savoir à des légions de médecins tropicalistes et à moi-même dans les années 80.
La méningite cérébro-spinale à méningocoque, endémo-épidémique en Afrique tuant encore et toujours des milliers d’enfants, dont certains dans mes bras, au Burkina-Faso à Bobo-Dioulasso, au Mali à Djenne, dans une zone que l’on nomme encore la ceinture de Lapeyssonie du nom d’un illustre médecin colonial qui a tant dispensé aux pays sahéliens et qui a transmis son savoir à des légions de médecins tropicalistes et à moi-même dans les années 80.
Médecin colonial, je suis, médecin
colonial, je reste, car chemin faisant je termine ma carrière dans un quartier
multiculturel et je soigne hommes et femmes de 49 nationalités différentes dont
de nombreux « colonisés ». Nous devons croire que le « criminel » que je suis,
ne fait plus peur à toutes ces victimes de la colonisation tant ma patientèle
est grande. Les « souffrances endurées », par la faute du «
bourreau-tortionnaire » que je suis, ont été vite oubliées et pardonnées tant
l’attachement de mes patients est profonde.
Mr MACRON, votre insulte envers
tous ces Hommes dont la devise «Sur mer et au-delà des mers, pour la Patrie et
l'Humanité, toujours au service des Hommes » a toujours été respectée jusqu’à
la mort pour certain, ne fait pas honneur à un homme qui pense pouvoir être un
jour président. Je vous suis reconnaissant d'au moins une chose : si j'ai pu
avoir quelque hésitation à vous écouter au gré de vos shows politiques, tant
votre charme de beau-fils idéal, de prince charmant des banques d’affaire, de
bonimenteur, discoureur et beau phraseur m’avait interpellé, vous m'avez
définitivement libéré de cette faiblesse. Je vous laisse à vos fans, cadres
urbains diplômés en communication ou en sociologie, geek asociaux et bobos aux
vélos électriques, vous qui n’avez jamais été confronté par vos mandats
inexistants ou par vos activités professionnelles à la misère et la pauvreté, à
la souffrance, à la violence et la guerre, au communautarisme, à l’islamisme
radical. Restez dans votre bulle et qu’elle n’éclate pas.
Monsieur Macron, bradeur
d’histoire, j’ai la mémoire qui saigne.
Le Doc
Docteur Philippe Paux
24 février, 22:59 ·"
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2. COMMENTAIRES.
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Monsieur MACRON est le prototype
des imbéciles que décrit BERNANOS. Permettez-moi de vous en redonner ici pour la
cinquième ou sixième fois la définition :
"Ceux qui m’ont déjà fait l’honneur
de me lire savent que je n’ai pas l’habitude de désigner sous le nom d’imbéciles
les ignorants ou les simples. Bien au contraire. L’expérience m’a depuis
longtemps démontré que l’imbécile n’est jamais simple, et très rarement
ignorant. L’intellectuel devrait donc nous être, par définition, suspect ?
Certainement. Je dis l’intellectuel, l’homme qui se donne lui-même ce titre, en
raison des connaissances et des diplômes qu’il possède. Je ne parle évidemment pas
du savant, de l’artiste ou de l’écrivain dont la vocation est de créer ― pour
lesquels l’intelligence n’est pas une profession mais une vocation. Oui,
dussé-je, une fois de plus, perdre en un instant tout le bénéfice de mon
habituelle modération, j’irai jusqu’au bout de ma pensée. L’intellectuel est si
souvent un imbécile que nous devrions toujours le tenir pour tel, jusqu’à ce qu’il
nous ait prouvé le contraire."
Monsieur MACRON n’est ni un
savant, ni un artiste, ni un écrivain… Je vous laisse conclure.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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En voilà une qui se passe de
commentaires. Où est passé l’argent, monsieur MACRON ?
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