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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir
vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"La
prochaine consultation électorale est le souci capital d’un grand nombre de
Français. J’ai bien le droit de penser à ceux qui s’en fichent. Oh ! rassurez-vous,
je ne veux parler que de ces très jeunes Français dont le bon plaisir des
électeurs va demain régler le sort et qui ne s’en doutent même pas. J’avoue que
cette idée me hante. Je l’ai déjà exprimée de mon mieux, j’y reviens encore. Les
générations qui ont perdu la victoire, perdu la guerre, et viennent de manquer
la révolution, s’apprêtent ― comme on dit ― à organiser l’avenir. Elles
mentent. Elles ne se proposent que de liquider leur propre faillite, elles ne
sont visiblement d’accord que pour cette besogne indispensable. Car l’esprit de
parti n’a jamais divisé les Français qu’en apparence, il les met au même niveau
de médiocrité, il les lie entre eux par une espèce de complicité analogue à
celle des joueurs d’un même tripot. L’esprit de parti est un admirable
dérivatif de l’esprit révolutionnaire. Une démocratie révolutionnaire, cela ne
s’est jamais vu, n’est-ce pas, mon cher STALINE ? La démocratie est
revendicatrice et non révolutionnaire. Son aveugle passion égalitaire la rend
même facilement liberticide, cela s’est vu hier, cela se verra demain, aux
États-Unis comme ailleurs. Qu’importe ! Nos politiques ont hâte d’en finir
avec ce fameux cas de conscience remarquablement défini jadis à Londres par le
général de GAULLE, mais qui ne s’est jamais très sérieusement posé, nous le
savons maintenant, qu’à un très petit nombre de Français dont la plupart l’on
résolu par le sacrifice de leur noble vie ― heureusement pour les politiques !
Car avec les morts, on peut toujours s’entendre. Il suffit de leur rendre des
hommages officiels. Aucune mémoire, aucun exemple n’a pu résister longtemps à l’insincérité,
à la banalité, à la bêtise des hommages officiels. […].
18
octobre 1945."
In
Georges
BERNANOS.
Français,
si vous saviez…
Article intitulé : L’esprit
de parti.
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2. COMMENTAIRES.
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La
médiocrité des hommes politiques, leur profond mépris pour l’opinion du Peuple
français atteignent aujourd’hui leur paroxysme. La décomposition politique culmine
dans ces ralliements à l’ectoplasme, ralliements que les lâches, en quête de
circonscriptions ou de portefeuille, s’empressent d’annoncer officiellement.
Pensez-donc : de Robert HUE à François BAYROU en passant par un nombre
croissant de personnalités socialistes qui pour sauver leur siège de député rejoignent
celui qu’ils croient le vainqueur de ces élections capitales : oui, l’homme
des banques, l’homme du fric, l’homme qui s’accommode de toutes les contorsions
pour arriver au pouvoir, l’homme de la mondialisation, l’homme qui accuse sa
patrie de crime contre l’humanité, l’homme qui assure que l’immigration est une
opportunité économique, l'homme qui ne connaît ni l'art ni la culture français, bref le racoleur de toutes les médiocrités ploutocratiques !
Il
me semble, moi, que la personnalité politique qui émerge de ce marais putride,
la tête haute, s’il vous plaît, est monsieur FILLON. Les bobos le donnent vaincu
et s’en pourlèchent les babines à l’avance. Bien entendu, je vois bien les
limites de l’homme et les erreurs qu’il a commises. Il les a reconnues, lui.
Les autres, qui depuis plus de trente ans n’ont eu de cesse d’abaisser notre patrie, de
la diluer dans le grand tout du mondialisme, (de l’exploitation des ouvriers
chinois à la rentrée dans la misère de nos agriculteurs, en passant par la
ruine de notre industrie), les autres, dis-je, ne reconnaissent rien du tout et
continue de patauger dans le cloaque des petits arrangements entre copains.
J’avais
indiqué au début de ces billets consacrés à la situation politique de notre
malheureuse patrie que monsieur FILLON était pour moi un candidat de raison
plus que de cœur. Son comportement magistral, sa résistance dans l’épreuve, son
calme et sa détermination m’ont convaincu qu’il est l’homme de la situation.
Plut au ciel qu’il ne cède pas aux combines de l’UDI et des satellites et qu’il
continue de persister dans la voie qu’il s’est tracé.
Quant
aux autres, à supposer qu’ils survivent dans la tempête qui s’annonce pour
demain ou après-demain, ils n’ont droit qu’à notre regard de pitié. Je vais
vous dire que je préfère le courage de Benoît HAMON ou de Jean-Luc MELENCHON à la lâcheté de leurs anciens
compagnons de route. Ils me dégoûtent. Si votre coeur penche à gauche, votez pour des hommes de conviction dont les idées ne sont pas toutes idiotes. Sinon, votez pour celui que les bobos s'efforcent de dézinguer.
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3. INFORMATIONS
DIVERSES.
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Le
cousin germain de Ségolène La Bravitude soutient monsieur FILLON.
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Anoushka
la donneuse de leçon, condamnée en appel pour diffamation
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François
FILLON, le dernier homme de la démocratie ?
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Les
Sud-américains sont moins bêtes que nous.
Et
pour cause ; il y a moins de bobos dans leur patrie !
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L’apostasie
pratique.
Celui
qui rougira de moi devant les hommes, je rougirai de lui devant mon Père.
Merci
à mon cher ami Dominique pour l’envoie de ce diaporama.
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Un
livre très important sur le génocide vendéen.
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