samedi 25 mars 2017

25 mars 2017. Nouvelles de la Résistance. Non à la tyrannie de l'Etat, oui à la vie !

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !

Nous continuons de prendre connaissance de quelques bonnes feuilles d'Etienne de LA BOETIE.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Pauvres gens et misérables, peuples insensés, nations opiniâtres en votre mal et aveugles en votre bien, vous vous laissez enlever, sous vos propres yeux, le plus beau, le plus clair de votre revenu, piller vos champs, dévaster vos maisons et les dépouiller des vieux meubles de vos ancêtres ! vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de votre famille, de vos vies. Et tout ce dégât, ces malheurs, cette ruine enfin, vous viennent non pas des ennemis, mais bien certes de l’ennemi et de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, pour qui vous allez si courageusement à la guerre et pour la vanité duquel vos personnes y bravent à chaque instant la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps et rien de plus que le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus que vous, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il les innombrables argus qui vous épient, si ce n’est de vos rangs ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne les emprunte de vous ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous que par vous-même ? Comment oserait-il vous courir sus, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez receleur du larron qui vous pille, complices du meurtrier qui vous tue, et traîtres de vous-mêmes ? Vous semez vos champs, pour qu’il les dévaste ; vous meublez et remplissez vos maisons, pour fournir à ses voleries ; vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure ; vous nourrissez vos enfants, pour qu’il en fasse des soldats (trop heureux sont-ils encore !) pour qu’il les mène à la boucherie, qu’il les rende les ministres de ses convoitises, les exécuteurs de ses vengeances. Vous vous usez à la peine, afin qu’il puisse se mignarder en ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, plus dur et qu’il vous tienne la bride plus courte : et de tant d’indignité, que les bêtes elles-mêmes ne sentiraient point ou n’endureraient point, vous pourriez vous en délivrer, sans même tenter de le faire, mais seulement en essayant de le vouloir. Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres. Je ne veux pas que vous le heurtiez, ni que vous l’ébranliez, mais seulement ne le soutenez plus, et vous le verrez, comme un grand colosse dont on dérobe la base, tomber de son propre poids et se briser."
In
Étienne de La BOÉTIE.
Le discours de la servitude volontaire. Texte établi par Pierre LÉONARD. Et
La Boétie et la question du politique. Textes de Félicité de LAMENNAIS, Pierre LEROUX, Auguste VERMOREL, Gustav LANDAUER, Simone WEIL et de Miguel ABENSOUR, Marcel GAUCHET, Pierre CLASTRES et Claude LEFORT. (Petite Bibliothèque Payot, N° 134.)
Payot et Rivages, Paris, 2002, p. 201.
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2. COMMENTAIRES.
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Oui, nous nous faisons piller par un État et surtout un Gouvernement qui engraisse ses relais de communication et de pouvoir, et appauvrit ceux des citoyens qui lui sont opposés. Oui, nous acceptons que des citoyens, issus de notre patrie, acceptent de nous épier, de nous surveiller, de nous contrôler, de nous accuser, de nous soupçonner, de nous mettre en examen, de perquisitionner nos demeures, sans réagir.
Oui, il y a bien un cabinet noir. Bien sûr, il ne constitue pas une structure officielle ; il est tout simplement constitué de quelques concitoyens qui acceptent de jouer le rôle d’Argus et de ses yeux pour le prince, parce qu’ils y ont intérêt. Et les dénégations de monsieur HASSOUX ne pourraient démentir ce qu’il a coécrit avec deux autres journalistes. Certes, il y en a eu avant celui de monsieur HOLLANDE et sans doute y en aura-t-il encore, si (et par exemple), nous acceptons qu’au nom d’une idéologie mortifère, on nous empêche de dire la vérité sur l’avortement dans un pays où la liberté d’expression est supposée être constitutionnellement garantie, si on nous oblige à respecter des normes idiotes, si on nous impose des dépenses qui vont à l’encontre de notre liberté, si on nous taxe indirectement en nous obligeant (et par exemple) à porter un casque HOMOLOGUÉ quand on a une moto, si on oblige un bailleur à mettre le gaz de ville (il est interdit, en effet, de louer un appartement où la fourniture de gaz est assurée par des bouteilles : merci qui ?), si on oblige les propriétaires de véhicules d’un certain âge à des contrôles périodiques (merci qui ?). Bien entendu, les bonnes âmes, je veux dire les dominants, jurent que c’est pour notre bien alors qu’il s’agit, en nous imposant des dépenses diverses, de faire vivre des structures parasitaires, faute de savoir donner du travail à tous. Il n’y a pas un secteur de notre vie dont l’État ne veuille prendre le contrôle. Nous voulons être libres, c’est-à-dire accepter d’endosser les conséquences de nos choix, après avoir été dûment et objectivement informés. La vie est un risque permanent, et ils sont en train de tuer la vie, en tuant le risque.
Nous disons non, pour cette raison, aux hommes politiques actuels, à presque tous les hommes politiques. Aucun ne remet en cause le fonctionnement d’un État parasite. Tous ou presque se contentent d’être contre le système, sans voir les causes profondes du rejet que le monstre étatique suscite dans la société de la France périphérique. Non, entre autre, à l'ectoplasme. S'il est élu, il se prépare des jours difficiles. Il a le soutien des bobos. Il sera balayé par ceux qui ont tout à perdre de la mondialisation, de l'immigration incontrôlée, de l'économisme à tout crin et du matérialisme le plus vulgaire.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Oui, il y a bien un cabinet noir à l’Elysée, et monsieur Didier HASSOUX l’a bien dit, écrit, et redit.

Il ment quand il prétend ne rien avoir suggéré de semblable. En voici la preuve. Vous y verrez des photos des passages qui en parlent dans le livre dont ce monsieur est cosignataire. Décidément, je préfère le courage de monsieur FILLON (qui aime l'argent, sans doute, mais ne s'en cache pas, à la différence de l'ectoplasme) à la dérobade de ces pantins.

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Tôt ou tard, la France périphérique gagnera ! Car la France d’en-haut l’a abandonnée !

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Soyons clair : François FILLON a certes commis des erreurs.

Mais qu’un homme qui se balade à scooter, coiffé d’un casque, pour aller nuitamment rejoindre sa maîtresse, ose parler de dignité quand monsieur FILLON dénonce ses manigances, témoigne de l'indécence profonde de celui qui porte un tel jugement. Monsieur HOLLANDE est disqualifié, dans tous les domaines. Qu'il se taise, qu'il s'en aille en se taisant, et qu'il ferme à jamais sa bouche. 


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