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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir
vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"[…] :
pareillement, dès qu’un roi s’est déclaré tyran, tout le mauvais, toute la lie
du royaume, je ne dis pas un tas de petits friponneaux et de faquins perdus de
réputation, qui ne peuvent faire mal ni bien dans un pays, mais ceux qui sont
possédés d’une ardente ambition et d’une notable avarice se groupent autour de
lui et le soutiennent pour avoir part au butin et être, sous le tyran, autant de
petits tyranneaux. Ainsi sont les grands voleurs et les fameux corsaires :
les uns découvrent le pays, les autres pourchassent les voyageurs ; les
uns sont en en embuscade, les autres au guet ; les uns massacrent, les
autres dépouillent ; et bien qu’il y ait entre eux des rangs et des
prééminences et que les uns ne soient que les valets et les autres les chefs de
la bande, à la fin il n’y en a pas un qui ne profite, sinon du principal butin,
du moins du résultat de la fouille.[…]."
In
Étienne
de La BOÉTIE.
Le
discours de la servitude volontaire. Transcription de Charles TESTE.
Petite
Bibliothèque Payot, N°134 (plusieurs contributions dont le texte original
reprenant le texte de l’auteur, établi et édité par Pierre LÉONARD).
Payot
& Rivages, Paris, 2002, p. 235
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2. COMMENTAIRES.
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Je
trouve que la fuite de divers caciques socialistes en direction du favori des
élections présidentielles (dixit [il
faudrait ici mettre le verbe au pluriel, mais je ne me souviens plus
vraiment ; est-ce dicunt ?
Je crois que oui, avec un i long sur la première syllabe] les sondages publiés
par BFMTV, propriété de monsieur DRAHI), sans compter le ralliement de diverses
personnalités telle Manche-à-air (j’ai nommé monsieur BAYROU), ou d’anciennes
personnalités qui se prétendaient de droite (monsieur DUTREIL, l’inénarrable
DELEVOYE pour ne citer que ces deux-là) illustrent assez bien la situation
décrite par l’ami de notre cher MONTAIGNE.
Et j'ai envie de leur dire : "Bon appétit, messieurs !"
Il
est des personnes honnêtes, comme monsieur CHEVÈNEMENT, qui critiquent de
manière argumentée l’acharnement judiciaire de magistrats aux ordres et peu
empressés de déplaire au prince hollando-macronique (très putatif). (Lisez en détail les
informations relatives aux soupçons qui pèsent sur monsieur MACRON.)
La
déloyauté et la trahison ? Ce n’est pas un reproche que l’on fera aux
soutiens de monsieur FILLON ; au plus fort d’une tempête qui en a fait
sombrer plus d’un, ils sont restés fidèles à leurs idées et à leur choix, et
ils préfèrent l’honneur de la loyauté au déshonneur de la gamelle. Raison de
plus pour les admirer. Bien entendu, je maintiens les reproches que j’ai fait à
monsieur FILLON : un soupçon de népotisme, et de la naïveté. Pour ce qui est du premier
reproche, il est très en-deçà de ce que l’on peut reprocher à nombre de ses
collègues parlementaires… Pour la naïveté, très au-delà.
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3. INFORMATIONS
DIVERSES.
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Soldat, est-il ectoplasme livide ou grenouille ? Les deux, mon général !
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Il
paraît que la justice est intouchable en France.
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Le
Canard se réveillerait-il ?
MACRON aurait des favoris.
Bercy
et monsieur SAPIN démentent. Autrement dit, voilà, messieurs, pourquoi votre
fille est muette, c’est qu’elle ne parle pas. Bercy dément, c’est-y-pas une
garantie d’impartialité de la part de fonctionnaires censés surveiller les
dépenses dudit ministère ?
L’inspection
des finances, tout de même, s’intéresse de près à l’affaire et soupçonne, elle,
un délit de favoritisme. Monsieur SAPIN, évidemment, ne va pas aller dans ce
sens, et pour cause.
Mais
le Parquet Financier si prompt (moins de 24 h) à se saisir des prétendus
emplois fictifs de monsieur FILLON attend de plus amples informations. C’est ce
qu’on appelle la justice française.
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Monsieur
MACRON a aussi emprunté, et pas qu’un peu.
"On pourrait attacher autant d'importance
au prêt de 500.000 euros de M. Macron», a contre-attaqué monsieur Jacob, en
référence au prêt personnel accordé par le mécène Henry Hermand à Emmanuel
Macron. «Un prêt qui a été remboursé et qui a été entièrement déclaré»,
rappelle-t-on dans l'entourage du fondateur d'En Marche !"
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Excellente analyse de ce que représente
monsieur MACRON, l’homme qui feint de marcher tout en faisant du sur-place.
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