-
Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
Je continue avec Georges BERNANOS.
-
1. LA CITATION DU JOUR.
-
"Lorsque je parle de mon
pays, je ne pense évidemment pas à la France, à la France de l’Histoire, de
toute l’Histoire, et moins encore oserais-je prétendre parler en son nom.
Parler au nom de la France, ne fût-ce qu’une fois, une seule fois, n’est donné
qu’à un très petit nombre de prédestinés ! Le général de GAULLE, lui, a
parlé au nom de la France. Il faudra peut-être attendre dix ans ou dix siècles
― que sais-je ? ― pour qu’à une autre heure capitale, l’Esprit de la
France repose tout entier, de nouveau, en un Français."
Article Asphyxie de la France publié le 4 septembre 1945, (p. 37).
-
2. COMMENTAIRES.
-
Je ne suis pas un inconditionnel
du général de GAULLE. Il eut parfaitement raison de donner l’indépendance à l’Algérie,
mais la manière dont il a réglé la question laisse planer une ombre terrible sur sa personne et son
action. Monsieur MACRON devrait à cet égard se renseigner et chercher de quel
côté se trouve le crime contre l’humanité dont il ose accuser sa patrie, quand on sait que quelques jours après l'indépendance algérienne près de 100 000 harkis ont été exécutés dans des conditions atroces. Je le dis tout net, je ne souhaite pas que notre pays accueille des Algériens. Ils ont
un pays riche. Ils ont de quoi se nourrir. Ils ont de grandes ressources gazières et pétrolières. Et nous n'avons aucune raison d'accepter une colonisation à rebours.
Revenons au général qui fait l'objet de la citation. De GAULLE fut un
des rares à refuser le déshonneur de l’armistice de juin 1940. Il espéra contre
toute espérance, et il força le destin par son obstination et sa lucidité. Il
essaya de redonner l’honneur à notre patrie. Il fut finalement chassé par les
médiocres aussi bien en 1946, qu’en 1968 (avec la bienveillante complicité
vichysssoise de monsieur GISCARD dit d’ESTAING). Toutes les fois qu’il est
demandé un effort à notre patrie, il se trouve des âmes molles, hésitantes,
pour trouver que ce n’est pas bien, c’est-à-dire des hommes qui auraient voté
les pleins pouvoirs au Maréchal PÉTAIN si l’occasion leur en avait été donnée. Manche-à-air est un de ces mous
insupportables, pleurnichards et paternalistes.
Je reviendrai sur le projet de
suppression de 500 000 postes de fonctionnaires présenté par monsieur FILLON. Il a parfaitement raison.
Et avec l’aide de BERNANOS, je vous le prouverai.
-
3. INFORMATIONS DIVERSES.
-
Lumière inaltérable du Verbe
incarné qui éclaire les âmes droites.
-
Michel SAPIN, condamné.
Reçu de mon ami Philippe, cet articulet.
J’en ai volontairement ôté les passages qui me paraissent excessifs ou injurieux dans leurs
jugements. La condamnation date de septembre. Mais il y a des pertes de mémoires médiatiques qui demandent à être traitées à temps et à contre-temps, notamment en ces temps où l'on accuse à tort et à travers le vainqueur des primaires de droite.
"Celui qui a traité KERVIEL
d’escroc […] est condamné à rembourser une partie de ses indemnités de maire.
Le Tribunal administratif de
Limoges a enjoint le ministre de l’Économie et les élus d’Argenton-sur-Creuse à
reverser près de 100 000 (cent mille) euros au Trésor public.
[…].
La juridiction administrative a
suivi les réquisitions du rapporteur public qui réclamait le remboursement par
Michel SAPIN, maire d’ARGENTON-SUR-CREUSE de 2008 à 2012, et par ses adjoints,
d’indemnités indûment perçues.
Le tribunal avait été saisi par
des membres de l’opposition municipale […]. Grâce au label « ville
touristique », Michel SAPIN et ses adjoints bénéficiaient d’une indemnité
majorée. Or en 2009, les règles concernant cette étiquette ont changé.
C’est désormais la préfecture qui
choisit les communes qui pourront être labellisées « ville touristique ».
Bien que la procédure ait changé au cours de son mandat, Michel SAPIN a
continué de percevoir une indemnité majorée.
Une fois dénoncée lors d’un
conseil municipal, l’équipe communale n’a rien trouvé de mieux, alors qu’elle
perdait le bénéfice de cet avantage, de faire voter une augmentation de son
indemnité censée compenser celle perdue avec le label.
Ce tour de passe-passe n’a pas eu
l’heur de plaire au tribunal administratif qui est donc entré en voie de
condamnation ce jeudi matin [septembre]. Tous ont été condamnés à payer 100 000 euros
au total."
Voir
ou
Curieusement, il est impossible
de trouver ou retrouver un article du Canard
enchaîné qui aurait traité de ce scandale.
Chers amis, faites un calcul : 100 000 euros sur quatre ans font 1 millions d'euros sur 10 ans et 2,5 millions d'euros sur 25 ans... Au seul motif qu'Argenton-sur-Creuse serait une ville touristique ? On rêve. A quel travail réel correspond cette majoration des indemnités ? Sont-elles soumises à l'impôt sur le revenu ? Il y a du fictif là-dedans... pour paraphraser MOLIERE.
-
Chers amis, faites un calcul : 100 000 euros sur quatre ans font 1 millions d'euros sur 10 ans et 2,5 millions d'euros sur 25 ans... Au seul motif qu'Argenton-sur-Creuse serait une ville touristique ? On rêve. A quel travail réel correspond cette majoration des indemnités ? Sont-elles soumises à l'impôt sur le revenu ? Il y a du fictif là-dedans... pour paraphraser MOLIERE.
-
Il n’a pas fini de se ridiculiser
et nous avec lui.
-
Esprit de Vichy, es-tu là ?
-
Une bonne question
-
En Marche vers l’impasse des
Hautes-folies.
Par une rue qui a nom
Gare aux chevilles ! notamment celles de Manche-à-air !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire