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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LES CITATIONS DU JOUR.
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(a) "L’ordre social
quoique nécessaire, est essentiellement mauvais, quel qu’il soit. On ne peut
reprocher à ceux qu’il écrase de le saper autant qu’ils le peuvent ; quand
ils se résignent, ce n’est pas par vertu, c’est au contraire sous l’effet d’une
humiliation qui éteint chez eux les vertus viriles. On ne peut pas non plus
reprocher à ceux qui l’organisent de ne pas le défendre, ni les représenter
comme formant une conjuration contre le général. Les luttes entre concitoyens
ne viennent pas d’un manque de compréhension ou de bonne volonté ; elles
tiennent à la nature des choses, et ne peuvent pas être apaisées, mais
seulement étouffées par la contrainte. Pour quiconque aime la liberté, il n’est
pas désirable qu’elles disparaissent, mais qu’elles restent en deçà d’une certaine
limite de violence."
In
Simone WEIL.
Oppression et liberté.
(Collection "Espoir")
Paris: Éditions Gallimard,
1955.
Téléchargeable à partir du site :
http://classiques.uqac.ca/classiques/weil_simone/oppression_et_liberte/oppression_et_liberte.pdf
http://classiques.uqac.ca/classiques/weil_simone/oppression_et_liberte/oppression_et_liberte.pdf
(b) "Les gouvernements
prétendent convaincre les peuples qu’ils sont ingouvernables et, pour les rendre
gouvernables, ils ne songent qu’à renforcer la puissance déjà énorme, de l’État.
Mais ce n’est pas l’État qu’ils renforcent, c’est l’administration, qui
deviendra bientôt cette équipe de techniciens tout-puissants, incontrôlables,
irresponsables, instrument nécessaire de la prochaine, de la très prochaine
dictature universelle. Il n’est d’État que dans un pays libre. Un pays libre
est un pays qui compte une certaine proportion d’hommes libres. C’est ce nombre
plus ou moins grand d’hommes libres qui fait la légitimité, la dignité, l’honneur
de l’État. Car on peut bien écrire la première lettre du mot État en caractère
majuscule, on peut l’écrire tour entier en majuscules, le prononcer du nez, de
la gorge, de la poitrine, n’importe !
L’État n’est rien s’il n’a son
compte d’hommes libres capables non seulement de le servir, mais de le penser,
de faire de lui une idée juste et claire, acceptable par tous. Il faut donc
refaire des hommes libres. […].
Français, ô Français, si vous saviez
ce que le monde attend de vous !
In
Georges BERNANOS.
Français, si vous saviez…
Édition établie et préfacée par Pierre GILLE.
(Collection Folio, série Essais, no 274.)
Gallimard, Paris, 1995, pp. 18 et 19.
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2. COMMENTAIRES.
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Je n’avais guère de considération
pour les partis politiques, suivant en cela les analyses foudroyantes de ma
chère Simone WEIL. J’avoue que le spectacle donné par le parti qui a pour
nom Les Républicains me dégoûte.
Craignant pour leur circonscription, leur réélection, on a vu nombre de
caciques de ce parti de notables quitter le seul candidat qui ait montré de la
dignité et du courage dans le complot monté contre lui par monsieur MACRON (aidé
en cela par l’argent d’un ressortissant étranger à qui il a vendu non seulement
SFR mais encore son âme). Je ne donnerai pas le nom de ces lâches, de ces
affamés de la gamelle. Ils sont connus, et le peuple saura, le moment venu,
leur faire payer leur trahison. Elle risque de confier notre patrie à celui que
j’appelle l’ectoplasme livide (j’expliquerai pourquoi j’ai choisi ce surnom !).
Qu’est-ce qu’un homme libre ?
Fut libre celui qui le 18 juin
1940 refusa le déshonneur de l’armistice.
Fut libre l’évêque de Munster,
monseigneur von GALLEN, qui, en plein campagne de l’eugénisme des enfants
handicapés menée par HITLER, osa en chaire dénoncer ce crime.
Fut libre Vaclav HAVEL qui démonta
le mensonge communiste alors que régnait encore dans sa patrie l’hydre à 7
têtes.
Fut libre le père Bernard J.
QUINN qui défendit les droits des afro-américains et vit son orphelinat brûlé
par le Klu Klux Klan en 1920.
Fut libre la jeune Anne WANG qui
fut décapitée en 1900, à l’âge de 14 ans pour avoir refusé d’abjurer sa foi.
Fut libre GANDHI qui par la seule
voix de la non-violence conduisit sa grande patrie à la liberté.
Fut libre Gabriel PERI,
communiste convaincu et grand patriote qui refusa les accommodements qu’au nom
du pacte germano-soviétique, ses camarades avaient demandés à l’occupant ; il fut livré par ses propres amis aux allemands et fut fusillé au Mont Valérien le 15 décembre 1941 !
Est libre LIU Xiaobo qui paye de
sa liberté la dénonciation des crimes de la place Tian An Men.
Est libre le maire qui au nom des
droits de sa conscience refuse de marier deux personnes de même sexe.
Est libre le médecin qui avec douceur
et compassion tente d’empêcher une femme enceinte d’avoir recours à l’avortement.
Est libre le psychologue qui
explique les conséquences psychologiques d’un avortement à une jeune femme
enceinte qui désire y avoir recours.
Est libre celui qui préfère obéir
à Dieu qu’au monde !
Sera libre le journaliste –
existe-il – qui osera demander à monsieur MACRON ce qu’il a fait de son argent
(3 millions d’euros de revenus entre 2010 et 2013 ; patrimoine déclaré en
2014 avant d’être nommé ministre : un peu plus de 200 000 euros)
entre 2013 et 2014 ?
Est libre l’homme politique qui
préfère prendre le risque d’une possible défaite à la certitude du déshonneur.
Est libre l'homme politique qui combat l'oppression du gros animal social et pour cette raison veut diminuer la puissance de l'administration en diminuant le nombre de fonctionnaires, relais indispensable de la tyrannie étatique.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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A consulter absolument.
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C’est maintenant que tout
commence.
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Eric ZEMMOUR répond au prototype des
imbéciles définis par BERNANOS, j'ai nommé BHL.
Chers amis, je vous demande de relayer au maximum ces billets (partage Facebook), non pour ma gloire personnelle, mais pour l'honneur de la vérité, au moins jusqu'aux Présidentielles.
Monsieur Fillon n'a commis que deux erreurs qui ne sont pas des crimes : employer ses proches, très légalement, mais donnant prise légitime à l'accusation de népotisme ; dire qu'il se retirerait de la compétition s'il était mis en examen (il ne l'est pas encore, et il semble que les charges qui pèsent contre lui soient assez minces) alors que le complot mené contre lui par les puissances d'argent est d'une aveuglante clarté. Être libre consiste aussi a dire que ces erreurs sont très regrettables. Monsieur FILLON fut d'abord mon candidat de raison, avant de devenir, par sa force de caractère et son courage mon candidat de coeur.
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