La Scène des
Conspirateurs
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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1.LA CITATION DU JOUR.
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La scène des Conspirateurs.
Extrait de l’opérette qui a pour titre « La fille de madame Angot ».
Musique de Charles LECOQ.
Chœur des
Conjurés.
Quand on conspire,
Quand, sans frayeur,
On peut se dire
Conspirateur ;
Pour tout le monde
Il faut avoir
Perruque blonde
Et collet noir.
La France.
Sous son costume, au rendez-vous,
fidèle.
Les Conjurés.
Oui, des vrais prétendants, nous
sommes les modèles.
Ton peuple entier ne nous ferait
pas peur.
La République
(se montrant).
Ah ! Vraiment. (Tous les conspirateurs
cherchent à sa sauver.)
Les Conjurés.
Ciel !
La République.
Calmez cette frayeur.
N’avez-vous pas des armes ?
N’avez-vous pas des
charmes ?
La France.
Allons, conquérez notre cœur.
Premier
conjuré.
J’ai changé contre cette canne
Le parapluie à mon papa.
Deuxième
conjuré.
J’ai ici, que nul ne ricane,
Le fier gourdin de Boustrapa…
Troisième
conjuré.
Sous mon collet et sous mes bras,
Moi j’ai caché ma poule au pot,
Dans cet escarpin mon pied-bot…
La France et
la République.
On vous connaît, ô vilains
masques.
Reprise du
cœur.
Quand on conspire… etc., etc.
Avec dans des rôles contemporains :
Les conjurés : Normal Ier,
David Pujadas et Christine Angot.
La France : les électeurs
des primaires de gauche et de droite trahis par ceux qui ont abandonné leur
champion.
La République : les hommes
politiques, les magistrats, les artistes, les journalistes intègres sidérés par
les torrents de boue déversés par ces pauvres conjurés.
Dans cette opérette, le
librettiste mettait en scène Ange PITOU, un chansonnier royaliste, fervent de
Marie-Antoinette et de Louis XVI. Il fut déporté en Guyane, pendant trois ans,
par les Révolutionnaires et ne rentra dans sa patrie qu’en 1801. Ce détail vaut
la peine d’être mentionné dans le contexte actuel. Ange PITOU est l’auteur d’une
immortelle chanson qui commence ainsi :
« Pour nous tirer de la
mélasse,
Plût au Ciel que je scrutinasse,
Tous les dimanches que Dieu fait,
Tous les dimanches que Dieu fait… ! »
Nous y sommes.
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2. COMMENTAIRES.
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Je dédie ce petit passage à Christine
ANGOT qui est bien la fille de la dite madame ANGOT, illustrée par l’opérette de LECOQ. Les
qualités de plume de cette harpie se résument essentiellement à décrire avec
force détails les ébats sexuels de ses personnages, sans pudeur, et avec un
langage d’une crudité qui ferait rougir un escadron de gardes mobiles. La
harpie a participé avec une bêtise déshonorante à la conspiration ourdie par
Normal Ier, qui, faute d’avoir su se faire aimer des Français, se venge d’eux
en essayant de salir les prétendants à sa succession (VALLS, HAMON, FILLON). Cette clique n’a de
républicaine que le nom, et elle ferait sourire si elle ne se comportait comme un ramassis de prédateurs désireux de frustrer les Français du fruit de leur vote.
Ne parlons pas de ces
mini-conjurés qui se pressent en foule aux portes du palais de l’ectoplasme.
Ils sont ridicules avec leur canne et leur gourdin de pacotille. Ils font
partie de ce monde bourgeois de l’entre-soi, sans foi ni loi, qui méprise le
peuple et font preuve à son égard d’une arrogance insupportable (ah ! leur
condamnation du populisme !). Le pire de tous est Manche-à-air. Avant de
dire qu’il n’y a pas de complot contre François FILLON, il ferait mieux de lire
le livre de RECASENS, LABBÉ et HASSOUX. Les pauvres journalistes ont beau se
défendre qu’ils n’ont jamais dit et ceci, et cela. Ils l’ont bel et bien écrit.
Mais le livre coûte peut-être trop cher pour le champion de la vertu qu’est
Manche-à-air, trop heureux de bénéficier des voix de la droite au moment des
élections municipales de PAU, et de la trahir au moment des élections
présidentielles.
Non seulement Manche-à-air a
contribué à l’élection du calamiteux HOLLANDE, mais il s’apprête à nous refaire
le coup en essayant de nous accabler de l’ectoplasme MACRON. Tous ceux qui ont viré
de bord par pur opportunisme (la liste est trop longue pour qu’on la donne ici)
et soutiennent le fils spirituel de Normal Ier, dissimulent sous leurs basques
une poule au pot qui a nom ministère, circonscription électorale, ou juteux
postes dans des Comités Hippolyte ou Théodule, dispendieux et inutiles, sauf pour les parasites.
Craignez, Messieurs, que la France
et la République se mettent en travers de votre chemin et vous fassent payer
votre trahison. Il sera trop tard et il se pourrait bien qu’il ne vous restât
que vos yeux pour pleurer.
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