lundi 27 mars 2017

27 mars 2017. Nouvelles de la Résistance. Christine, la fille de madame Angot...

La Scène des Conspirateurs
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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1.LA CITATION DU JOUR.
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La scène des Conspirateurs. Extrait de l’opérette qui a pour titre « La fille de madame Angot ». Musique de Charles LECOQ.

Chœur des Conjurés.

Quand on conspire,
Quand, sans frayeur,
On peut se dire
Conspirateur ;
Pour tout le monde
Il faut avoir
Perruque blonde
Et collet noir.

La France.

Sous son costume, au rendez-vous, fidèle.

Les Conjurés.

Oui, des vrais prétendants, nous sommes les modèles.
Ton peuple entier ne nous ferait pas peur.

La République (se montrant).

Ah ! Vraiment. (Tous les conspirateurs cherchent à sa sauver.)

Les Conjurés.

Ciel !

La République.

Calmez cette frayeur.
N’avez-vous pas des armes ?
N’avez-vous pas des charmes ?

La France.

Allons, conquérez notre cœur.

Premier conjuré.

J’ai changé contre cette canne
Le parapluie à mon papa.

Deuxième conjuré.

J’ai ici, que nul ne ricane,
Le fier gourdin de Boustrapa…

Troisième conjuré.

Sous mon collet et sous mes bras,
Moi j’ai caché ma poule au pot,
Dans cet escarpin mon pied-bot…

La France et la République.

On vous connaît, ô vilains masques.

Reprise du cœur.

Quand on conspire… etc., etc.

Avec dans des rôles contemporains :
Les conjurés : Normal Ier, David Pujadas et Christine Angot.
La France : les électeurs des primaires de gauche et de droite trahis par ceux qui ont abandonné leur champion.
La République : les hommes politiques, les magistrats, les artistes, les journalistes intègres sidérés par les torrents de boue déversés par ces pauvres conjurés.

Dans cette opérette, le librettiste mettait en scène Ange PITOU, un chansonnier royaliste, fervent de Marie-Antoinette et de Louis XVI. Il fut déporté en Guyane, pendant trois ans, par les Révolutionnaires et ne rentra dans sa patrie qu’en 1801. Ce détail vaut la peine d’être mentionné dans le contexte actuel. Ange PITOU est l’auteur d’une immortelle chanson qui commence ainsi :

« Pour nous tirer de la mélasse,
Plût au Ciel que je scrutinasse,
Tous les dimanches que Dieu fait,
Tous les dimanches que Dieu fait… ! »

Nous y sommes.
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2. COMMENTAIRES.
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Je dédie ce petit passage à Christine ANGOT qui est bien la fille de la dite madame ANGOT, illustrée par l’opérette de LECOQ. Les qualités de plume de cette harpie se résument essentiellement à décrire avec force détails les ébats sexuels de ses personnages, sans pudeur, et avec un langage d’une crudité qui ferait rougir un escadron de gardes mobiles. La harpie a participé avec une bêtise déshonorante à la conspiration ourdie par Normal Ier, qui, faute d’avoir su se faire aimer des Français, se venge d’eux en essayant de salir les prétendants à sa succession (VALLS, HAMON, FILLON). Cette clique n’a de républicaine que le nom, et elle ferait sourire si elle ne se comportait comme un ramassis de prédateurs désireux de frustrer les Français du fruit de leur vote.

Ne parlons pas de ces mini-conjurés qui se pressent en foule aux portes du palais de l’ectoplasme. Ils sont ridicules avec leur canne et leur gourdin de pacotille. Ils font partie de ce monde bourgeois de l’entre-soi, sans foi ni loi, qui méprise le peuple et font preuve à son égard d’une arrogance insupportable (ah ! leur condamnation du populisme !). Le pire de tous est Manche-à-air. Avant de dire qu’il n’y a pas de complot contre François FILLON, il ferait mieux de lire le livre de RECASENS, LABBÉ et HASSOUX. Les pauvres journalistes ont beau se défendre qu’ils n’ont jamais dit et ceci, et cela. Ils l’ont bel et bien écrit. Mais le livre coûte peut-être trop cher pour le champion de la vertu qu’est Manche-à-air, trop heureux de bénéficier des voix de la droite au moment des élections municipales de PAU, et de la trahir au moment des élections présidentielles.

Non seulement Manche-à-air a contribué à l’élection du calamiteux HOLLANDE, mais il s’apprête à nous refaire le coup en essayant de nous accabler de l’ectoplasme MACRON. Tous ceux qui ont viré de bord par pur opportunisme (la liste est trop longue pour qu’on la donne ici) et soutiennent le fils spirituel de Normal Ier, dissimulent sous leurs basques une poule au pot qui a nom ministère, circonscription électorale, ou juteux postes dans des Comités Hippolyte ou Théodule, dispendieux et inutiles, sauf pour les parasites.


Craignez, Messieurs, que la France et la République se mettent en travers de votre chemin et vous fassent payer votre trahison. Il sera trop tard et il se pourrait bien qu’il ne vous restât que vos yeux pour pleurer.

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